Attention c'est une vidéo dont les images ne sont pas soutenables que vient de mettre en ligne l'association L214. Sans expérience ni formation, Thomas Saïdi, un enquêteur de L214, s’est fait embaucher au sein des services vétérinaires officiels d’un abattoir du groupe Bigard (marques Charal et Socopa) à Cuiseaux en Saône-et-Loire. Il a été témoin d’importants dysfonctionnements au sein des services de l’État et de nombreuses infractions non sanctionnées, entraînant des souffrances terribles pour les animaux.
Chaque jour, des vaches gestantes sont transportées à l’abattoir. Thomas a ainsi pu filmer des fœtus de veaux de tous âges au milieu des panses et des intestins des vaches abattues. Certains étaient sur le point de naître.
Ces vaches n’auraient jamais dû arriver à l’abattoir puisque la réglementation interdit de les transporter au-delà de leur huitième mois de gestation. Morts par suffocation dans l’utérus de leur mère, les fœtus sont ponctionnés de leur sang.
Le sérum en est extrait puis revendu à l’entreprise SeraFrance. À l’abattoir Bigard de Cuiseaux, pour l’abattage rituel, des bovins, après avoir été égorgés, sont suspendus encore conscients par une patte à la chaîne d’abattage, sans qu’aucun étourdissement d’urgence ne soit pratiqué pour leur épargner une extrême souffrance.
Le ministère de l’Agriculture, dont dépendent les services vétérinaires de l’Etat, reconnaît quant à lui «un certain nombre de non-conformités manifestes». Et précise : «tout agent recruté par une Direction Départementale pour travailler en abattoir doit suivre un parcours qualifiant, qui peut prendre la forme d’un tutorat sous la supervision d’un vétérinaire ou d’un agent expérimenté, et seul le personnel confirmé a mandat pour réaliser des inspections aux postes-clé.
La vidéo laisse présumer que ces procédures n’auraient pas été respectées.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a donc ordonné une enquête approfondie des pratiques de cet abattoir. Cette inspection complète de l’établissement sera réalisée sans délai avec le soutien de la Force d’intervention nationale en abattoir, récemment créée pour venir en appui aux Préfets dans de telles situations.
Chaque jour, des vaches gestantes sont transportées à l’abattoir. Thomas a ainsi pu filmer des fœtus de veaux de tous âges au milieu des panses et des intestins des vaches abattues. Certains étaient sur le point de naître.
Ces vaches n’auraient jamais dû arriver à l’abattoir puisque la réglementation interdit de les transporter au-delà de leur huitième mois de gestation. Morts par suffocation dans l’utérus de leur mère, les fœtus sont ponctionnés de leur sang.
Le sérum en est extrait puis revendu à l’entreprise SeraFrance. À l’abattoir Bigard de Cuiseaux, pour l’abattage rituel, des bovins, après avoir été égorgés, sont suspendus encore conscients par une patte à la chaîne d’abattage, sans qu’aucun étourdissement d’urgence ne soit pratiqué pour leur épargner une extrême souffrance.
Le ministère de l’Agriculture, dont dépendent les services vétérinaires de l’Etat, reconnaît quant à lui «un certain nombre de non-conformités manifestes». Et précise : «tout agent recruté par une Direction Départementale pour travailler en abattoir doit suivre un parcours qualifiant, qui peut prendre la forme d’un tutorat sous la supervision d’un vétérinaire ou d’un agent expérimenté, et seul le personnel confirmé a mandat pour réaliser des inspections aux postes-clé.
La vidéo laisse présumer que ces procédures n’auraient pas été respectées.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a donc ordonné une enquête approfondie des pratiques de cet abattoir. Cette inspection complète de l’établissement sera réalisée sans délai avec le soutien de la Force d’intervention nationale en abattoir, récemment créée pour venir en appui aux Préfets dans de telles situations.
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