• il y a 3 ans
À 5 heures moins le quart ce matin, premiers coups de pioche sur le mur de Berlin. Des dizaines d'Allemands Est et Ouest sont montés sur le monument historique. La zone interdite est aux mains de la jeunesse allemande. Chacun leur tour, ils prennent la pioche, cassent un morceau du mur qu'ils gardent dans leur poche en souvenir. Le cadenas est cassé et les portes s'ouvrent. Vers 23 heures, la nuit dernière, des milliers d'Allemands de l'Est ont forcé les frontières qui séparaient l'est et l'Ouest. Les gardes-frontières n'interviennent pas. En théorie, les services de police de RDA devaient vérifier les papiers de cette foule. Très vite débordés, ils renoncent. Certains Allemands de l'Est, incrédules devant cette liberté accordée si brutalement, hésitent plusieurs minutes avant d'oser franchir la frontière. Et là, sur le pont de Bornholmer, 28 ans après, les deux côtés se retrouvent. À pied, en vélo, en voiture Trabant, ceux de l'Est entrent à l'Ouest. Leur liberté est totale. On offre du champagne et du Coca. Et pendant ce temps, des Allemands de l'Ouest passent à leur tour sans visa à Berlin-Est, juste pour vérifier que c'est bien possible. Jusqu'à présent, les Allemands de l'Ouest, en effet, devaient attendre un visa de 48 heures à six semaines.

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