La petite-fille de Paul Ricard préside depuis 2005 l’Institut océanographique fondé par son grand-père et dont le siège est sur l’île des Embiez. Sa mission : préserver la mer.
Elle aurait pu être dirigeante chez Pernod Ricard et y développer des campagnes publicitaires. Mais après sept années dans le groupe, c’est dans une autre voie, celle portée par l’Institut océanographique fondé par Paul Ricard, que Patricia Ricard, sa petite fille, s’est engagée. Un choix assumé, conséquence de cette fibre environnementale dont elle expliquait, dans un entretien accordé à "La Provence" en septembre dernier dans le cadre du congrès mondial de la Nature, "qu’elle lui vient de son grand-père, comme beaucoup de choses".
Elle n’a jamais oublié les promenades en forêt, les étés sur l’île des Embiez, les propos du médecin et biologiste Alain Bombard, naufragé volontaire pour mieux étudier la résistance du corps humain face à la mer. "Je me souviens lui avoir demandé ce que voulait dire le mot pollution, et de sa réponse : la pollution, c’est ce que l’homme fabrique et que la nature ne sait pas défaire".La simplicité du propos a happé la jeune fille qui des années plus tard mettra ses talents de communicante au service de la mer et plus largement, de l’environnement. Un combat au service de la planète avant l’heure, entamé en 1991 avec les Mardis de l’environnement. Un cycle de conférences mené sans tapage, mais avec ténacité 25 ans durant. "Je suis une autodidacte, j’ai pu me former grâce aux gens rencontrés", dit Patricia Ricard. Puis encore : "Je passais ma vie à écouter les gens".
Suivra en 1995 le magazine Vert de Terre sur la chaîne MCM6, puis l’accession à la présidence de l’Institut dont elle était administratrice. Un outil prestigieux soutenu par le groupe Pernod Ricard dans un cadre préservé. "L’océan est notre seconde chance pour garder… les pieds sur terre", lit-on sur son site. Façon de dire que les travaux scientifiques qui y sont menés ont pour but de mieux faire connaître, mais aussi et surtout de préserver la mer. Patricia Ricard, entre autres, s’attache à défendre la ressource marine et à travailler ce qu’elle nomme "la bouillabaisse 4.0. L’envie est d’atteindre le zéro carbone, le zéro déchet, le zéro kilomètre et le zéro plastique". Une mer propre.
Elle aurait pu être dirigeante chez Pernod Ricard et y développer des campagnes publicitaires. Mais après sept années dans le groupe, c’est dans une autre voie, celle portée par l’Institut océanographique fondé par Paul Ricard, que Patricia Ricard, sa petite fille, s’est engagée. Un choix assumé, conséquence de cette fibre environnementale dont elle expliquait, dans un entretien accordé à "La Provence" en septembre dernier dans le cadre du congrès mondial de la Nature, "qu’elle lui vient de son grand-père, comme beaucoup de choses".
Elle n’a jamais oublié les promenades en forêt, les étés sur l’île des Embiez, les propos du médecin et biologiste Alain Bombard, naufragé volontaire pour mieux étudier la résistance du corps humain face à la mer. "Je me souviens lui avoir demandé ce que voulait dire le mot pollution, et de sa réponse : la pollution, c’est ce que l’homme fabrique et que la nature ne sait pas défaire".La simplicité du propos a happé la jeune fille qui des années plus tard mettra ses talents de communicante au service de la mer et plus largement, de l’environnement. Un combat au service de la planète avant l’heure, entamé en 1991 avec les Mardis de l’environnement. Un cycle de conférences mené sans tapage, mais avec ténacité 25 ans durant. "Je suis une autodidacte, j’ai pu me former grâce aux gens rencontrés", dit Patricia Ricard. Puis encore : "Je passais ma vie à écouter les gens".
Suivra en 1995 le magazine Vert de Terre sur la chaîne MCM6, puis l’accession à la présidence de l’Institut dont elle était administratrice. Un outil prestigieux soutenu par le groupe Pernod Ricard dans un cadre préservé. "L’océan est notre seconde chance pour garder… les pieds sur terre", lit-on sur son site. Façon de dire que les travaux scientifiques qui y sont menés ont pour but de mieux faire connaître, mais aussi et surtout de préserver la mer. Patricia Ricard, entre autres, s’attache à défendre la ressource marine et à travailler ce qu’elle nomme "la bouillabaisse 4.0. L’envie est d’atteindre le zéro carbone, le zéro déchet, le zéro kilomètre et le zéro plastique". Une mer propre.
Category
🗞
News