Droit d'expression
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a laissé éclater sa colère lors d'un débat sur Gaza organisé au Forum de Davos. Ne pouvant riposter, faute de temps, au président israélien Shimon Peres, il a quitté la salle peu avant la fin de la discussion.
Au cours de ce débat extrêmement tendu, Shimon Peres a défendu la politique de son pays avec une rare véhémence. Dernier orateur qui devait s'exprimer, il s'est lancé dans un long et vif plaidoyer en faveur de l'Etat hébreu, criant par moments dans son micro.
M. Erdogan a voulu réagir alors que le temps imparti était écoulé. L'animateur, le journaliste du "Washington Post" David Ignatius, l'a alors interrompu, et le premier ministre turc a quitté la salle en disant: "Puisque c'est comme ça, je ne viendrai plus à Davos".
L'intervention de M. Peres succédait à celles du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, du premier ministre turc et du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. Ban Ki-moon a dit que la crise économique semble très éloignée pour les Palestiniens qui habitent à Gaza, compte tenu de la situation qu'ils doivent traverser. M. Erdogan a fustigé le recours "tout à fait disproportionné à la force" de la part d'Israël et qualifié la situation à Gaza de "prison en plein air" en raison du blocus israélien. Amr Moussa a critiqué l'"occupation d'une force étrangère à Gaza et en Palestine".
Shimon Peres a défendu son "pays démocratique confronté à une organisation terroriste illégale". Le président israélien a rappelé que la charte du Hamas prône la destruction de l'Etat hébreu et asséné que les Israéliens n'ont jamais tiré les premiers.
A la suite de cet incident, le premier ministre turc a expliqué, lors d'une conférence de presse commune avec le directeur du Forum de Davos Klaus Schwab, que sa réaction était dirigée contre l'animateur du débat.
Selon l'agence Anatolie, M. Peres a téléphoné en fin de soirée à M. Erdogan et lui a présenté des excuses.
Au cours de ce débat extrêmement tendu, Shimon Peres a défendu la politique de son pays avec une rare véhémence. Dernier orateur qui devait s'exprimer, il s'est lancé dans un long et vif plaidoyer en faveur de l'Etat hébreu, criant par moments dans son micro.
M. Erdogan a voulu réagir alors que le temps imparti était écoulé. L'animateur, le journaliste du "Washington Post" David Ignatius, l'a alors interrompu, et le premier ministre turc a quitté la salle en disant: "Puisque c'est comme ça, je ne viendrai plus à Davos".
L'intervention de M. Peres succédait à celles du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, du premier ministre turc et du secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa. Ban Ki-moon a dit que la crise économique semble très éloignée pour les Palestiniens qui habitent à Gaza, compte tenu de la situation qu'ils doivent traverser. M. Erdogan a fustigé le recours "tout à fait disproportionné à la force" de la part d'Israël et qualifié la situation à Gaza de "prison en plein air" en raison du blocus israélien. Amr Moussa a critiqué l'"occupation d'une force étrangère à Gaza et en Palestine".
Shimon Peres a défendu son "pays démocratique confronté à une organisation terroriste illégale". Le président israélien a rappelé que la charte du Hamas prône la destruction de l'Etat hébreu et asséné que les Israéliens n'ont jamais tiré les premiers.
A la suite de cet incident, le premier ministre turc a expliqué, lors d'une conférence de presse commune avec le directeur du Forum de Davos Klaus Schwab, que sa réaction était dirigée contre l'animateur du débat.
Selon l'agence Anatolie, M. Peres a téléphoné en fin de soirée à M. Erdogan et lui a présenté des excuses.
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