Vous en avez sûrement déjà vu sans vraiment savoir que vous en regardiez un, happé par des souvenirs d’enfance ou d’adolescence, aveuglé par l’amour porté à un film, à une histoire et à ses personnages. C’est justement ce qu’espère Hollywood avec ses “Legacyquels”, un mot-valise qui rassemble “legacy”, pour héritage, et “sequel”, pour suite. On peut ainsi étiqueter comme Legacyquel le dernier “Indiana Jones”, la nouvelle trilogie “Star Wars”, le quatrième “Matrix” et le cinquième “Scream” ; “Creed”, “Tron” ou encore “Ghostbusters” qui comportent carrément le mot “Héritage” dans leur nom. Ces films viennent compléter une saga en général ancienne, jouent sur la nostalgie que celle-ci provoque afin de connecter les publics jeunes et anciens, et capitaliser sur de grands noms dont le succès commercial et d’estime est déjà bien installé. Voilà une dizaine d'années que Hollywood compte sur cette tendance pour redonner un coup de neuf à ses franchises. Alors, énième exemple du manque d’imagination de l’industrie du cinéma ou futur de la pop culture ? Décyptage d’une tendance qui montre quelques signes de fatigue, en compagnie de Matt Singer, journaliste sur le site ScreenCrush.com et inventeur-même du mot “legacyquel”.
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Court métrage