• il y a 2 ans
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Adieu la neige et les sapins verts, bonjour les réacteurs nucléaires ? De nombreux spectateurs des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin, début février, ont été surpris par le décor atypique des épreuves de grand saut de ski - le « Big Air ». En l’occurrence, un tremplin de 60 mètres de haut sur fond de zone industrielle et de cheminées rappelant furieusement le site d’une centrale nucléaire. Le tout floqué du logo des JO.

« J'ai toujours aimé les Jeux olympiques d'hiver à cause des paysages incroyables. Comme un toboggan géant avec de la fausse neige à côté d'un réacteur nucléaire » ironise un internaute. Une journaliste du Irish Times évoque même un “désert nucléaire”, tandis que d’autres, sans doute pour plaisanter, s’étonnent que les épreuves aient été délocalisées à Tchernobyl, en Ukraine.

La zone, pourtant, n’a rien à voir avec l'atome. Il s’agit en réalité de l'ancienne aciérie Shougang. Fondée en 1919, elle a cessé ses activités il y a plus de 15 ans, dans le cadre d’un projet de purification de l'air avant les Jeux Olympiques d'été de 2008.

Depuis, le site industriel a été reconverti et fait la fierté des organisateurs des jeux d’hiver : les tours de refroidissement ont été transformées en sites olympiques, les hauts fourneaux en centres d'entraînement et une tour de stockage de minerai de fer est même devenue le siège du comité d'organisation des Jeux olympiques de Pékin 2022. Pour la plus grande joie des photographes, qui y réalisent des clichés uniques en leur genre.

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