Cela fait des années qu’Eric Zemmour répand l’idée d’une union des droites dans les médias. Des années qu’il évoque le souvenir d’une époque où la droite gaulliste rassemblait les classes populaires et les bourgeois. Des années qu’il exprime sa nostalgie d’un temps où la droite gagnait, puis gouvernait, sous l'étendard d’un patriotisme assumé. Ce rassemblement, depuis longtemps regretté par le chroniqueur et qu’entend désormais ressusciter le candidat, s’appelait alors le RPR.
Dans son Livre Noir de la droite, publié en 1998, l’essayiste analysait déjà la trahison de la « vraie droite », gaulliste, par le chiraquisme, entendu comme une droite dévoyée, parce que devenue centriste, libérale et européenne. « Les orléanistes ont toujours trahi et sont allés à gauche, contre les légitimistes et les bonapartistes », expliquait-il en janvier 2019, invité par Laurent Wauquiez à venir débattre au siège des Républicains. Mais pour bien comprendre la filiation dans laquelle Eric Zemmour voudrait s’inscrire, il faut retourner aux origines du RPR, dans les années 1970, au moment de l’affrontement qui oppose Jacques Chirac, au Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing.
A quelle période du RPR Eric Zemmour fait-il allusion, en s’y référant constamment ? Reconquête!, le mouvement lancé par l’ancien journaliste pour conquérir le pouvoir, préfigure-t-il la renaissance de ce mouvement ? Est-il pertinent de convoquer ainsi la figure du général de Gaulle au service de ses idées, et de sa campagne ? Quelle attraction cette candidature exerce-t-elle sur les deux principaux partis de droite, Les Républicains, et le Rassemblement national ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons interrogé l’historien Jean Garrigues, ainsi que deux journalistes de notre service politique, Ludovic Vigogne et Paul Laubacher, respectivement spécialistes de la droite et de l’extrême droite.
Dans son Livre Noir de la droite, publié en 1998, l’essayiste analysait déjà la trahison de la « vraie droite », gaulliste, par le chiraquisme, entendu comme une droite dévoyée, parce que devenue centriste, libérale et européenne. « Les orléanistes ont toujours trahi et sont allés à gauche, contre les légitimistes et les bonapartistes », expliquait-il en janvier 2019, invité par Laurent Wauquiez à venir débattre au siège des Républicains. Mais pour bien comprendre la filiation dans laquelle Eric Zemmour voudrait s’inscrire, il faut retourner aux origines du RPR, dans les années 1970, au moment de l’affrontement qui oppose Jacques Chirac, au Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing.
A quelle période du RPR Eric Zemmour fait-il allusion, en s’y référant constamment ? Reconquête!, le mouvement lancé par l’ancien journaliste pour conquérir le pouvoir, préfigure-t-il la renaissance de ce mouvement ? Est-il pertinent de convoquer ainsi la figure du général de Gaulle au service de ses idées, et de sa campagne ? Quelle attraction cette candidature exerce-t-elle sur les deux principaux partis de droite, Les Républicains, et le Rassemblement national ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons interrogé l’historien Jean Garrigues, ainsi que deux journalistes de notre service politique, Ludovic Vigogne et Paul Laubacher, respectivement spécialistes de la droite et de l’extrême droite.
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