POLITIQUE - “La leçon de l’irréductible histoire de la lutte du peuple.” Jean-Luc Mélenchon a donné son premier meeting de plein air ce dimanche 6 mars, à Lyon, un rassemblement qu’il a voulu “dédier à la paix”, en pleine guerre en Ukraine.
Depuis plusieurs jours, le candidat Insoumis a consacré l’essentiel de ses prises de parole à préciser sa pensée sur les relations internationales, conscient de devoir dissiper les vives critiques de certains concurrents de gauche comme Yannick Jadot et Anne Hidalgo qui l’accusent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine ces dernières années.
“Stop à la guerre, stop à l’invasion de l’Ukraine, à bas l’armée qui envahit l’Ukraine. Solidarité avec les Ukrainiens, que ce soit l’armée régulière ou ceux qui montent sur les chars pour ralentir leur avancée”, a-t-il notamment clamé sur cette esplanade du quartier de la Croix-Rousse, entre Rhône et Saône, avant de revenir sur le terrain national de la présidentielle, le social et l’écologie.
“Notre règne arrivera, quand votre règne finira”
Son “appel à relever le défi de l’humanité universelle” incitait ainsi à “changer le cours de l’histoire, du monde, en commençant par changer la France”. “Ici, c’est le coin des Canuts, c’est le coin des traboules, où l’on passe d’une rue à l’autre pour mettre en échec l’occupant nazi. La Résistance!”, a-t-il lancé à ses partisans réunis à Lyon, avant d’entonner le dernier couplet d’un chant symbolique pour la ville, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article.
Celui des Canuts, ces ouvriers tisserands lyonnais, qui, au XIXe siècle, transformaient les fils de soie produits en Ardèche. Avec leur devise, “vivre libre en travaillant ou mourir en combattant”, ils furent à l’origine de la toute première révolte ouvrière française, en 1831, pour réclamer un salaire minimum.
Nous sommes les Canuts
Nous allons tout nus.
Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira.
Quand votre règne finira.
Nous tisserons
Le linceul du vieux monde,
Car on entend déjà la révolte qui gronde.
Et l’Insoumis de dérouler ses critiques contre la France d’Emmanuel Macron, ironisant sur sa déclaration de candidature, par une lettre: “Au moins un point positif dans cette lettre, elle ne tient qu’en quatre pages... Et on ne se fait pas engueuler, nous les bons à rien, les extrêmes, qui même en traversant la rue ne trouvons pas de boulot”.
Jean-Luc Mélenchon a également brocardé les “cinq milliardaires qui possèdent autant que 27 millions de personnes”, ou cogné, encore, sur l’augmentation de la fortune des plus riches, “des parasites covidaires” qui profitent de la politique mise en place par la majorité depuis cinq ans, selon ses dires. Et d’ironiser: “Le ruissellement à l’envers, ça s’appelle un aspirateur”.
Depuis plusieurs jours, le candidat Insoumis a consacré l’essentiel de ses prises de parole à préciser sa pensée sur les relations internationales, conscient de devoir dissiper les vives critiques de certains concurrents de gauche comme Yannick Jadot et Anne Hidalgo qui l’accusent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine ces dernières années.
“Stop à la guerre, stop à l’invasion de l’Ukraine, à bas l’armée qui envahit l’Ukraine. Solidarité avec les Ukrainiens, que ce soit l’armée régulière ou ceux qui montent sur les chars pour ralentir leur avancée”, a-t-il notamment clamé sur cette esplanade du quartier de la Croix-Rousse, entre Rhône et Saône, avant de revenir sur le terrain national de la présidentielle, le social et l’écologie.
“Notre règne arrivera, quand votre règne finira”
Son “appel à relever le défi de l’humanité universelle” incitait ainsi à “changer le cours de l’histoire, du monde, en commençant par changer la France”. “Ici, c’est le coin des Canuts, c’est le coin des traboules, où l’on passe d’une rue à l’autre pour mettre en échec l’occupant nazi. La Résistance!”, a-t-il lancé à ses partisans réunis à Lyon, avant d’entonner le dernier couplet d’un chant symbolique pour la ville, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article.
Celui des Canuts, ces ouvriers tisserands lyonnais, qui, au XIXe siècle, transformaient les fils de soie produits en Ardèche. Avec leur devise, “vivre libre en travaillant ou mourir en combattant”, ils furent à l’origine de la toute première révolte ouvrière française, en 1831, pour réclamer un salaire minimum.
Nous sommes les Canuts
Nous allons tout nus.
Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira.
Quand votre règne finira.
Nous tisserons
Le linceul du vieux monde,
Car on entend déjà la révolte qui gronde.
Et l’Insoumis de dérouler ses critiques contre la France d’Emmanuel Macron, ironisant sur sa déclaration de candidature, par une lettre: “Au moins un point positif dans cette lettre, elle ne tient qu’en quatre pages... Et on ne se fait pas engueuler, nous les bons à rien, les extrêmes, qui même en traversant la rue ne trouvons pas de boulot”.
Jean-Luc Mélenchon a également brocardé les “cinq milliardaires qui possèdent autant que 27 millions de personnes”, ou cogné, encore, sur l’augmentation de la fortune des plus riches, “des parasites covidaires” qui profitent de la politique mise en place par la majorité depuis cinq ans, selon ses dires. Et d’ironiser: “Le ruissellement à l’envers, ça s’appelle un aspirateur”.
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