• il y a 2 ans
Quand Claude et sa femme ont acheté leur maison il y a plus de quarante ans à Cormeilles-en-Parisis (Val d’Oise), ils ne s’imaginaient pas un instant qu’ils vivraient un jour un enfer «  sonore » au quotidien. Car progressivement depuis le début des années 80, le trafic aérien s’est intensifié au-dessus de leurs têtes.  « Nous sommes pile sous l’un des couloirs empruntés par les avions en phase d’atterrissage vers l’aéroport de Roissy », précise le couple de retraité. Au point que Claude, plus sensible que son épouse aux nuisances sonores, s’enferme certaines nuits dans sa cave où il a aménagé un lit d’appoint. « C’est surtout l’été, quand il fait chaud et qu’on est obligé de dormir les fenêtres ouvertes. Mes boules Quies ne suffisent plus. Alors quand le trafic reprend de plus belle vers 5 heures du matin, je finis ma nuit ici, sous ma maison », explique cet ancien facteur

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