L'opposition dit qu'une remise de 15 cents le litre sur l'essence est une mesure "électoraliste"

  • il y a 2 ans
Valérie Pécresse, Rassemblement national et La France insoumise ont toutes critiqué les mesures de pouvoir d'achat annoncées par Jean Castex samedi 12 mars.
#Laremise #15centimes #litre
La "chaîne" est un peu grosse pour eux. Plusieurs représentants de l'opposition ont été jugés dimanche 13 mars à la suite de la déclaration du Premier ministre Jean Castex au Parisien la veille, donnant le prix de 15 euros le litre d'essence à partir du 1er avril. La remise d'un centime est une mesure électorale.

"L'Etat restitue l'argent de l'augmentation du gaz, et c'est ce que je demande", a commenté Valérie Pécresse dans "Le Grand Rendez-vous" d'Euro 1, Les Echos et CNews. La seule question que je me pose c'est, pourquoi le 1er avril, pourquoi pas maintenant, parce que maintenant les Français ne peuvent plus agir ? » Et le candidat républicain à la présidentielle lui-même de répondre : « Le 1er avril, c'est à dix jours de l'élection. »

"Je ne sais pas si les 15 cents représentent pleinement tous les gains que le pays a réalisés, peut-être pas tous, alors je veux que le Premier ministre nous dise : je rendrai tout l'argent aux Français", a-t-elle ajouté.

Jean Castex a annoncé samedi une remise de quatre mois pour tous les Français dans les stations-service, et assuré que c'était le cas. La mesure coûtera à l'Etat environ 2 milliards d'euros et, selon le Premier ministre, "au premier semestre 2022, si les prix restent à ce niveau, les taxes sur les carburants augmenteront de moins de 2 milliards d'euros".

"Je ne peux pas dire que l'Etat paie. Bien au contraire évidemment", a-t-il promis, insistant sur le fait que "depuis octobre dernier, 20 milliards d'euros ont été investis pour protéger le pouvoir d'achat des Français".

Mesure "ridicule"

"En l'occurrence, à dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, le gouvernement nous accorde un rabais d'électeur", a déclaré Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national (RN), sur franceinfo. Selon lui, la mesure "est aussi ridicule car 15 centimes le litre ne revient même pas à la hausse de taxe de 19 centimes le litre décidée par Emmanuel Macron".

"Évidemment, ce n'est pas à la mesure de la gravité de la situation aujourd'hui ni même demain. Il faut baisser durablement la taxe générale sur la valeur ajoutée énergétique (…) de 20% à 5,5%", Marine Le Pen, candidate infirmière diplômée à la Elysee Palace, chez BFM - ajouté à la télé. "Le gouvernement nous a donné quelque chose pour 15 cents et cela pourrait s'appliquer

Recommandée