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FIGAROVOX/TRIBUNE - Les candidats à la présidentielle veulent refondre l'accord sur l'immigration négocié il y a soixante ans. Il promet des relations "respectueuses et non repentantes" avec l'Algérie
#ÉricZemmour # #60ans
FIGAROVOX/TRIBUNE - Les candidats à la présidentielle veulent refondre l'accord sur l'immigration négocié il y a soixante ans. Il promet des relations "respectueuses et non repentantes" avec l'Algérie

Il y a soixante ans jour pour jour, la signature des accords d'Evian marquait l'arrêt officiel d'une guerre d'Algérie que la France avait gagnée mais ne voulait plus déclencher.

La paix qui s'ensuit n'est jamais la vraie paix. Dans les semaines et les mois qui ont suivi, des milliers d'Européens et des dizaines de milliers de Hakis ont été enlevés, torturés et tués.

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Depuis, la France n'a fait que plaider coupable face aux dirigeants algériens souvent arrogants, qui n'ont cessé d'attiser la rancoeur anti-française chez eux et chez eux. Parce que des millions d'Algériens et de descendants d'Algériens sont venus sur nos terres dans le cadre d'un accord spécial entre la France et l'Algérie pour faciliter leur immigration massive.

De la bataille des armes à la bataille de la mémoire

Chez eux, les dirigeants algériens se sont donné beaucoup de mal pour perpétuer ce ressentiment, qui fait partie du récit de la « guerre de libération » de la nation algérienne. L'hymne national algérien est clair : « Ô France ! Le jour est venu où tu dois prendre tes responsabilités » et nous chantons encore 60 ans après l'indépendance.

Au lieu de réfuter cette affirmation, Emmanuel Macron n'a rien trouvé de mieux que de la nourrir, déclarant la colonisation un "crime contre l'humanité" sur sa chaîne algérienne. Son ministre de l'intérieur, Gérard Dalmanin, a fait encore pire en déposant une couronne tricolore très incongrue au pied du monument aux martyrs d'Alger qui ont combattu la France.

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Des propos et des actes dangereux et imprudents, s'ajoutant aux exercices en Algérie, visent à provoquer l'exclusion de la France de nos jeunes musulmans arabes. Mots horribles aussi pour ceux qui ont été rapatriés d'Algérie et Haki ou leurs descendants, dont les souvenirs d'abus, de violence et de fuite sont encore vivaces. Ses actions récentes ne nous ont pas fait oublier Hakis, ni les rapatriés.

Plus important encore, ce langage ou ce geste ne feront certainement pas revenir notre pays

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