"Entre généalogie, travail de mémoire et recherche, quelles démarches et quelles finalités pour les données nominatives concernant les esclaves ?"
Depuis 1998, l’intensification du travail de sauvegarde et d’accessibilité des sources par les institutions d’archives s’est nourrie d’une grande demande du public :recherche individuelle de son histoire familiale plongeant dans le passé esclavagiste, initiatives associatives ,amples travaux de chercheurs en histoire sociale pour sortir du silence voire du déni. De simples sources démographiques, l’état civil concernant la population esclave, et particulièrement les registres des nouveaux libres, sont devenus des objets de mémoire.
Les projets collectifs pour établir des bases de données nominatives systématiques constituent un travail de mémoire,dont la mise en commun aujourd’hui pourrait répondre à de multiples enjeux de connaissance historique et de mémorialisation de l’esclavage.
La table ronde aura pour objet, d’éclairer les démarches, les difficultés,les limites et d’envisager la façon dont ces dépouillements,jamais achevés, peuvent être utiles au plus grand nombre grâce aux technologies numériques, sur le plan de l’histoire générale et individuelle, et sur ce lui de la construction de mémoires partagées et apaisées.
Intervenants :
Alex Bourdon, président de l'AMARHISFA (Association Martiniquaise de Recherche sur l'Histoire des Familles)
Gilles Gérard, historien et anthropologue de la Réunion
Jean-Yves Prudentos, CM98, Guadeloupe
Kristen Sarge, directeur Musées et Patrimoine, collectivité territoriale de la Guyane
Jacqueline Zonzon, responsable de l’association des professeurs d’histoire-géographie de la Guyane
Modératrice : Dominique Taffin, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et de ses abolitions
Depuis 1998, l’intensification du travail de sauvegarde et d’accessibilité des sources par les institutions d’archives s’est nourrie d’une grande demande du public :recherche individuelle de son histoire familiale plongeant dans le passé esclavagiste, initiatives associatives ,amples travaux de chercheurs en histoire sociale pour sortir du silence voire du déni. De simples sources démographiques, l’état civil concernant la population esclave, et particulièrement les registres des nouveaux libres, sont devenus des objets de mémoire.
Les projets collectifs pour établir des bases de données nominatives systématiques constituent un travail de mémoire,dont la mise en commun aujourd’hui pourrait répondre à de multiples enjeux de connaissance historique et de mémorialisation de l’esclavage.
La table ronde aura pour objet, d’éclairer les démarches, les difficultés,les limites et d’envisager la façon dont ces dépouillements,jamais achevés, peuvent être utiles au plus grand nombre grâce aux technologies numériques, sur le plan de l’histoire générale et individuelle, et sur ce lui de la construction de mémoires partagées et apaisées.
Intervenants :
Alex Bourdon, président de l'AMARHISFA (Association Martiniquaise de Recherche sur l'Histoire des Familles)
Gilles Gérard, historien et anthropologue de la Réunion
Jean-Yves Prudentos, CM98, Guadeloupe
Kristen Sarge, directeur Musées et Patrimoine, collectivité territoriale de la Guyane
Jacqueline Zonzon, responsable de l’association des professeurs d’histoire-géographie de la Guyane
Modératrice : Dominique Taffin, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et de ses abolitions
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Éducation