Il y avait du beau monde pour célébrer le 75e anniversaire du Festival de Cannes : Guillermo del Toro, Kristen Stewart, Léa Seydoux, Sophie Marceau, Wim Wenders, Paolo Sorrentino… Quatorze Palmes d’Or, des Prix d’interprétation comme s’il en pleuvait… Pendant la projection de « L’Innocent », le quatrième film de Louis Garrel en tant que réalisateur, on entendait des rires au sein du Théâtre Lumière qui se sont transformés à la fin en applaudissements à tout rompre. « C’était paradisiaque, nous dit Louis Garrel. J’espérais que les spectateurs s’approprient le film et qu’ils jouent avec. » Le pari est gagné. Louis Garrel peut être fier de sa comédie policière, l’histoire d’Abel (Louis Garrel) dont la mère (Anouk Grinberg) épouse un homme qui sort de prison (Roschdy Zem). Très inquiet pour elle, il embarque sa meilleure amie (Noémie Merlant) dans une aventure rocambolesque. S’inspirant d’éléments autobiographiques – sa mère Brigitte Sy a animé des ateliers de théâtre en prison – Louis Garrel s’amuse des codes du film de braquage et de la comédie sentimentale. Un film irrésistiblement drôle qui fait du bien. Interview.
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