Rifkin’s Festival sera-t-il le dernier film de Woody Allen ? Nos deux critiques ne le lui souhaitent pas tant ce film “carte-postale” envoyé depuis San Sebastián, en Espagne, n’arrive pas à les convaincre.
Un jeune réalisateur (Louis Garrel) et son attachée de presse (Gina Gershon) se rendent au festival du film de San Sebastián. Le vieux compagnon de cette dernière (Wallace Shawn) se joint à eux, car il soupçonne leur relation de ne pas être que professionnelle.
Boycotté aux États-Unis depuis l’accusation de viol sur sa fille dont il fait l’objet, Woody Allen a du faire appel à des investisseurs européens pour financer son dernier — et probablement ultime — long métrage.
Tourné en 2019, Rifkin’s Festival ne sort donc que maintenant dans les salles françaises. Le retour de la canicule invitera peut-être les spectateurs à rejoindre le frais des salles obscures climatisées, mais avouons tout de même qu’avec une sortie programmée en plein été, cette comédie semblait destinée à passer inaperçue. Et c’est peut-être un mal pour un bien pour un Woody Allen sur la fin, que nos critiques auraient pourtant bien voulu quitter sur une note beaucoup plus magistrale. Hélas ! Comment peut-on terminer une immense filmographie sur cette histoire au déroulé prévisible, avec une faible mise en scène et des dialogues assez pauvres ?
Espérons que Woody Allen nous offre un ultime retour de flamme d’ici là, pour ne pas finir sur ce vaudeville paresseux !
Un jeune réalisateur (Louis Garrel) et son attachée de presse (Gina Gershon) se rendent au festival du film de San Sebastián. Le vieux compagnon de cette dernière (Wallace Shawn) se joint à eux, car il soupçonne leur relation de ne pas être que professionnelle.
Boycotté aux États-Unis depuis l’accusation de viol sur sa fille dont il fait l’objet, Woody Allen a du faire appel à des investisseurs européens pour financer son dernier — et probablement ultime — long métrage.
Tourné en 2019, Rifkin’s Festival ne sort donc que maintenant dans les salles françaises. Le retour de la canicule invitera peut-être les spectateurs à rejoindre le frais des salles obscures climatisées, mais avouons tout de même qu’avec une sortie programmée en plein été, cette comédie semblait destinée à passer inaperçue. Et c’est peut-être un mal pour un bien pour un Woody Allen sur la fin, que nos critiques auraient pourtant bien voulu quitter sur une note beaucoup plus magistrale. Hélas ! Comment peut-on terminer une immense filmographie sur cette histoire au déroulé prévisible, avec une faible mise en scène et des dialogues assez pauvres ?
Espérons que Woody Allen nous offre un ultime retour de flamme d’ici là, pour ne pas finir sur ce vaudeville paresseux !
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🎥
Court métrage