19.000 hectares partis en fumée rien qu’en Gironde, soit près de deux fois plus que la moyenne dans tout l’hexagone: 2022 sera l’année de tristes records en matière d’incendie. Si les réponses apportées par le gouvernement font polémiques, il est peu question de l’origine des brasiers: ces départs de feu n’ont pourtant rien d’une fatalité, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.
À La-Teste-de-Buch, ville symbole de cet été meurtrier, c’est une camionnette qui a pris feu, quand quelques kilomètres plus loin, à Landiras, c’est la piste criminelle qui est privilégiée; dans l’Oise, c’est cette fois le moteur chaud d’une moissonneuse-batteuse qui a enflammé un champ. Tous ces brasiers ont un point commun: l’homme, responsable de 80% des départs de feu.
Au deux tiers involontaires, à un tiers volontaire ou sans cause bien identifiée, ces incendies pourraient-ils donc être évités? Une chose est sûre, aujourd’hui la surveillance, même renforcée, ne pourra suffire à en croire Dominique Morvan, chercheur à l’université Aix-Marseille et spécialiste de la propagation des feux de forêt. “Faire décoller des avions pour intervenir dans les minutes qui suivent le départ de feu [comme aujourd’hui dans le sud-est], ce ne sera pas possible si les zones concernées s’étendent sur des surfaces beaucoup trop grandes”, explique-t-il.
À La-Teste-de-Buch, ville symbole de cet été meurtrier, c’est une camionnette qui a pris feu, quand quelques kilomètres plus loin, à Landiras, c’est la piste criminelle qui est privilégiée; dans l’Oise, c’est cette fois le moteur chaud d’une moissonneuse-batteuse qui a enflammé un champ. Tous ces brasiers ont un point commun: l’homme, responsable de 80% des départs de feu.
Au deux tiers involontaires, à un tiers volontaire ou sans cause bien identifiée, ces incendies pourraient-ils donc être évités? Une chose est sûre, aujourd’hui la surveillance, même renforcée, ne pourra suffire à en croire Dominique Morvan, chercheur à l’université Aix-Marseille et spécialiste de la propagation des feux de forêt. “Faire décoller des avions pour intervenir dans les minutes qui suivent le départ de feu [comme aujourd’hui dans le sud-est], ce ne sera pas possible si les zones concernées s’étendent sur des surfaces beaucoup trop grandes”, explique-t-il.
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