En prévision de l'orage annoncé en début d'après-midi, nous avons décidé d'effectuer un aller-retour entre le hameau de
Pierre Grosse et Saint- Véran, le plus haut village d'Europe perché à 2040 m. d'altitude. C'est à l'entrée de Pierre Grosse
que nous remplissons le petit parking car des travaux nous empêchent de rouler plus loin. Nous traversons le hameau en
remarquant quelques maisons typiques de la région et descendons jusqu'au pont traversant le torrent de l'Aigue Agnelle.
Le sentier traverse un bois de Mélèzes puis nous entraîne dans une zone aux herbes hautes. Nous arrivons à côté de la
réserve d'eau, puis passons sous le télésiège de la Burle et sous le téléski des Amoureux. Saint-Véran n'est plus qu'à 2
km.. En alternance, nous marchons dans les Mélèzes et dans la prairie qui se fait l'écho des cris de quelques marmottes.
A l'oratoire de la Vierge Marie, nous débouchons enfin sur le chemin goudronné qui mène à Saint-Véran. Nous traversons
cette commune de 200 habitants en empruntant la rue principale. Autrefois, le village avait une activité artisanale
importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpentes et agricole, élevage (chèvres, vaches). Il avait aussi une activité
de production d'ardoises dans des galeries creusées dans la falaise. L'église paroissiale Saint-Véran, classée monument
historique, est située dans le centre du village ; à l'extérieur, on retrouve des lions sculptés dont l'un tenant entre ses
pattes un enfant. À l'intérieur de l'édifice, différentes statues en bois sculptées par les habitants du village représentent
certains saints ; une crèche en bois datant des années 1950 a été réalisée par les habitants du village, chaque famille
ayant réalisé une pièce. L'église est entourée du cimetière dans lequel reposent les Saint-Vérannais de confession
catholique. Les maisons traditionnelles saint-vérannaises ont un plan particulier adapté à la vie montagnarde. Le
rez-de-chaussée est construit en murs de pierre de 50 à 70 cm d'épaisseur. La partie supérieure appelée « fuste » est
faite en troncs d'arbres empilés croisés aux angles et toit de bardeaux en mélèze. Le bâtiment est relié à un plus petit en
pierres couvert de lauzes appelé « caset ». Hommes et bêtes accédaient au rez-de-chaussée par une porte à
double-battants. Plusieurs fontaines en bois coulent à volonté. Les croix de mission sont également la caractéristique de
ce village qui en comptait six. Chacune d'elles était dressée à chaque passage d'un missionnaire venant apporter la
bonne parole aux paroissiens. Elles portaient les symbole de la Passion du Christ. Comme il est presque midi, nous
grimpons en direction de la Maison du Soleil dont les extérieurs sont équipés de bancs et de tables. Après avoir
consommé notre pique-nique et avant que l'orage ne nous rattrape, nous prenons le chemin du retour, identique à celui
que nous avons foulé dans la matinée. Nous venons d'éviter l'orage qui ne se fera pas attendre une heure plus tard.
Pierre Grosse et Saint- Véran, le plus haut village d'Europe perché à 2040 m. d'altitude. C'est à l'entrée de Pierre Grosse
que nous remplissons le petit parking car des travaux nous empêchent de rouler plus loin. Nous traversons le hameau en
remarquant quelques maisons typiques de la région et descendons jusqu'au pont traversant le torrent de l'Aigue Agnelle.
Le sentier traverse un bois de Mélèzes puis nous entraîne dans une zone aux herbes hautes. Nous arrivons à côté de la
réserve d'eau, puis passons sous le télésiège de la Burle et sous le téléski des Amoureux. Saint-Véran n'est plus qu'à 2
km.. En alternance, nous marchons dans les Mélèzes et dans la prairie qui se fait l'écho des cris de quelques marmottes.
A l'oratoire de la Vierge Marie, nous débouchons enfin sur le chemin goudronné qui mène à Saint-Véran. Nous traversons
cette commune de 200 habitants en empruntant la rue principale. Autrefois, le village avait une activité artisanale
importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpentes et agricole, élevage (chèvres, vaches). Il avait aussi une activité
de production d'ardoises dans des galeries creusées dans la falaise. L'église paroissiale Saint-Véran, classée monument
historique, est située dans le centre du village ; à l'extérieur, on retrouve des lions sculptés dont l'un tenant entre ses
pattes un enfant. À l'intérieur de l'édifice, différentes statues en bois sculptées par les habitants du village représentent
certains saints ; une crèche en bois datant des années 1950 a été réalisée par les habitants du village, chaque famille
ayant réalisé une pièce. L'église est entourée du cimetière dans lequel reposent les Saint-Vérannais de confession
catholique. Les maisons traditionnelles saint-vérannaises ont un plan particulier adapté à la vie montagnarde. Le
rez-de-chaussée est construit en murs de pierre de 50 à 70 cm d'épaisseur. La partie supérieure appelée « fuste » est
faite en troncs d'arbres empilés croisés aux angles et toit de bardeaux en mélèze. Le bâtiment est relié à un plus petit en
pierres couvert de lauzes appelé « caset ». Hommes et bêtes accédaient au rez-de-chaussée par une porte à
double-battants. Plusieurs fontaines en bois coulent à volonté. Les croix de mission sont également la caractéristique de
ce village qui en comptait six. Chacune d'elles était dressée à chaque passage d'un missionnaire venant apporter la
bonne parole aux paroissiens. Elles portaient les symbole de la Passion du Christ. Comme il est presque midi, nous
grimpons en direction de la Maison du Soleil dont les extérieurs sont équipés de bancs et de tables. Après avoir
consommé notre pique-nique et avant que l'orage ne nous rattrape, nous prenons le chemin du retour, identique à celui
que nous avons foulé dans la matinée. Nous venons d'éviter l'orage qui ne se fera pas attendre une heure plus tard.
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