• il y a 15 ans
[…] Au moins 1/5 des prises mondiales (les estimations varient en fait entre 20% et 60% !) sont ainsi rejetées à l’eau parce que trop petites ou parce que n’appartenant pas aux espèces ciblées. Elles sont généralement rejetées mortes, blessés, ou extrêmement affaiblies.

Le massacre semble empirer depuis que, par mesure de protection, des « tailles minimales des captures » et des « quotas de captures autorisées » ont été édictés. Les gouvernements imposent que ne soient pêchés que des poissons d’une certaine taille (variable selon les espèces). Comme leur taille ne peut évidement pas être déterminées avant la capture, les poissons immatures sont tout de même pris, mais ensuite rejetés, généralement morts.
Des quotas des captures sont également imposés sur les espèces commerciales, dans l’espoir de permettre aux « stocks » de se renouveler. Dès lors que les quotas sont atteints, la loi impose que tous les poissons de l’espèces concernée soient rejetés. Comme souvent les quotas d’autres espèces ne sont pas simultanément remplis, la pêche continue, et les poissons des espèces « over quota » retournent directement des filets à la mer, morts ou grièvement blessés. Ce phénomène est aggravé encore par la logique marchande : comme certaines tailles ou qualités de « poisson » se négocient plus cher sur le marché, il est fréquent que des pêcheurs rejettent une partie de leurs prises à la mer pour continuer les captures jusqu’à ce qu’ils aient « engrangé le stock optimal », qui leur rapportera le maximum d’argent.

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