• il y a 2 ans
Météo du Comme un ouragan
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Suite à sa visite de l’exposition « Années 80 », Thomas Morales dresse un portrait un peu moins flatteur mais plus réaliste de cette décennie qui, comme celles des années 60 et 70, est désormais auréolée de nostalgie.  Décennie funeste où la laideur et la démagogie ont scellé un pacte diabolique. Les espoirs y ont été piétinés avec allégresse. Les faux-semblants y ont pullulé, un peu partout, dans les médias et les hémicycles, à la sortie des usines ou des boîtes de nuit. Halo de mort réhaussé d’une couleur fluo criarde, voilà ce qui restera dans les mémoires. Bien sûr que je suis injuste, les années 1970 poseuses et politiquement indécentes n’étaient guère plus clairvoyantes. Et les Sixties avec leur fausse libération et la naissance d’une jeunesse, consommatrice et individuelle, n’ont pas tellement brillé par la suite. Chaque époque est vouée à l’échec et au ressentiment. Je ne parle même pas ici de la mienne. Génération perdue qui s’abstint de tout engagement, réfractaire à l’action et au changement, cherchant désespérément le CDI et la voiture de fonction. Quelle infamie d’avoir eu vingt ans au milieu des années 1990.  Tous les objets sentaient le factice. Tout sonnait faux. Nous étions à l’ère du toc et du bourrage de crâne. Sous le coup de l’asservissement idéologique et de la loi du marché, nous étions pris en tenaille. Notre industrie se désagrégeait lentement pendant que notre nation se disloquait doucereusement. Nous avons écopé d’une double peine, d’une double catastrophe, l’hégémonie d’une Europe assimilatrice et de l’homo festivus. Si l’on y ajoute des monospaces dans les rues et l’autofiction dans les librairies, vous comprendrez l’état actuel de notre délabrement intellectuel. Alors, c’est remonté comme un pré-quinqua amer et vindicatif que je me suis rendu au Musée des Arts Décoratifs avec la ferme intention de saborder l’énergie des années 1980, d’y fustiger leur force tranquille et d’y pointer toutes les aberrations esthétiques. On connaît la chanson, elle sert de mémorandum : clip, fric, pub, dope et SIDA, musique urbaine et grands travaux, Mai 81 et tournant de la rigueur, Montand transfert du PCF à Vive la Crise ! GTI Turbo au volant et montre Swatch au poignet, lunettes Mikli et chaussures Éram, Clio Goldsmit

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