Yverdon: Le meurtrier du jeune Afghanus prend 20 ans de prison

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Le tribunal de district de Broye et North Vaudois de Yverdon a rendu son verdict dans l'affaire jeune afghan, tué fin 2019 .Keystone / Laurent Gillieron SDA-ATS L'adolescente afghane trouvée sans vie au début de 2020 à Yverdon a en effet été assassinée par son ancien petit ami. Il s'agit de la "condamnation absolue" de la Cour pénale de North Vaud, qui a condamné cet homme à 20 ans de prison et à un internement ordinaire. Le corps de la fille de 17 ans, qui a disparu depuis plusieurs jours, avait été découvert le 6 janvier 2020, caché en roseaux par le lac.Les places avaient été nouées autour de son cou pour l'étrangler. Son petit ami à l'époque, avec qui elle voulait briser, avait été arrêté quelques jours plus tard. Aussi d'origine afghane, l'accusé avait avoué pour la première fois, avant de se rétracter et de proclamer son innocence pendant son procès. Pour le tribunal, cependant, la culpabilité de cet homme de 22 ans est en doute.Qu'un marcheur avait vu les deux adolescents peu de temps avant le crime. Les déclarations téléphoniques et la surveillance vidéo ont également convaincu les juges. Comme les aveux initiaux du défendeur, jugés "crédibles" contrairement à une "rétraction" incroyable qui a suivi. Crime "odieux et perfide" Pour le tribunal, l'accusé a tué sa petite amie "de peur qu'elle ne lui échappe". Ce crime s'est avéré "particulièrement odieux", a-t-il dit. Et pour ajouter qu'il avait tué "avec perfidie", s'occupant "d'une embuscade" à sa victime. C'était en effet en faisant semblant de lui faire essayer un collier qu'il avait dépasséLes lacets autour de son cou pour à l'étranger. Le tribunal a également déclaré qu'il avait été frappé par "l'attitude gelée" de l'accusé lors de son procès, par "sa morgue" ainsi que par son "manque d'empathie" vis-à-vis de la famille de la victime. Donovan Tésaury a même souligné que le tribunal aurait pu prononcer une peine d'emprisonnement à perpétuité, s'il n'avait pas pris en compte "le jeune âge de l'accusé et son histoire de migration". Risque de récidive En plus des 20 années de prison, dont près de trois ont déjà été purgées en détention pré-provenante, les juges ont opté pour un internement ordinaire, une mesure prononcée lorsque la peine privée de liberté ne suffit pas pour exclure le risque derécurrence. Dans ce cas, "l'absence de questionnement" et "les graves troubles de la personnalité" de l'accusé font "une grave crainte" une récidive, a déclaré les juges yverdoniens.Ils ont notamment fait référence à l'expertise psychiatrique, qui a détecté "les dimensions perverses et paranoïaques" enl'accusé. Le tribunal a en outre déclaré une expulsion de 15 ans de la région de Schengen, lorsque les exemptions afghan ont couvert la liberté. Il a également été condamné à payer 75 000 francs à la famille de la victime pour mal moral. Appel de défense

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