Il y a 40 ans, le 27 janvier 1983, Louis de Funès disparaissait.
Acteur populaire, il connaît enfin le succès et devient tête d'affiche au cinéma en 1963 avec le film "Pouic-Pouic" de Jean Girault. Suivront "Le Corniaud", la série du "Gendarme de Saint-Tropez", les "Fantomas", "La Grande Vadrouille"... Près de 150 films dans toute sa carrière.
Ce qui plaît au public : son rôle de Français moyen impulsif et râleur.
Acteur populaire, il connaît enfin le succès et devient tête d'affiche au cinéma en 1963 avec le film "Pouic-Pouic" de Jean Girault. Suivront "Le Corniaud", la série du "Gendarme de Saint-Tropez", les "Fantomas", "La Grande Vadrouille"... Près de 150 films dans toute sa carrière.
Ce qui plaît au public : son rôle de Français moyen impulsif et râleur.
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Court métrageTranscription
00:00 Comment devient-on Louis Defunes ?
00:04 Écoutez, je crois en travaillant énormément déjà.
00:07 Ça je peux être sûr, j'ai travaillé presque de mes mains et de là-dedans aussi.
00:11 J'ai travaillé énormément.
00:13 Toujours essayer de monter les petites marches, les petites marches, les petites marches,
00:16 ne jamais rater un rendez-vous.
00:17 Je n'ai rien à me reprocher au point de vue professionnel.
00:19 Et toujours, toujours, toujours, toujours respecter le public.
00:22 Même lorsque j'avais des petits rôles, ouvrir une porte ou la refermer.
00:25 Et il a fallu combien de films ? Il a fallu 100 films au moins ?
00:44 Non, 160 au moins.
00:46 Quand on vous définit Louis Defunes, on dit le geste exact, le clin d'œil et la grimace
00:51 juste, un sens aigu de la satire.
00:53 Je ne fais pas de grimace, ça j'ai horreur qu'on dise ça.
00:55 Dans le temps j'en ai fait, ah oui dans le temps, je n'étais qu'une grimace, mais
00:58 maintenant non.
00:59 Disons que j'ai un visage mobile.
01:01 Je suppose que vous avez eu une nombreuse crise de fou rire, non ?
01:03 On n'a jamais de crise de fou rire.
01:05 Ah non, il ne faut pas avoir le fou rire.
01:06 Le fou rire, le public n'aime pas ça.
01:07 Il faut s'amuser de ce que l'on fait, de la situation.
01:10 Moi ce qui m'amusait, c'est mon personnage, c'est pas moi, moi je ne me fais pas rire
01:12 du tout.
01:13 Mais mon personnage ou le personnage de Galabrie ou le personnage de Robert Derriz dans Un
01:16 gros âge de colère français.
01:17 C'est la situation qui me fait rire.
01:20 Est-ce que d'après vous, le rire empêche de vieillir ?
01:23 Oui sûrement.
01:24 Mais je ne sais pas si c'est le rire.
01:25 Oui le rire ça détend d'abord.
01:27 Ça détend le visage, on a des traits plus reposés.
01:29 Mais je crois que c'est la comédie qui tient jeune.
01:32 Moi je me sens ingénieur déjà.
01:35 Dans vos films, vous faites un peu comme James Bond, il y a un côté brutal, vous
01:39 aimez la force.
01:40 Non, non, non, James Bond c'est très bien, c'est très spectaculaire.
01:44 Moi c'est de la méchanceté simplement.
01:45 C'est de la méchanceté des petits qui ont un petit grade, qui ont un petit pouvoir.
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