Un boycott des athlètes russes aux JO de 2024 ? Les responsables politiques français disent majoritairement non. Mardi 24 janvier, Volodymyr Zelensky a demandé à ce que les athlètes russes ne puissent pas concourir aux jeux de Paris, après l’agression de la Russie contre l’Ukraine depuis onze mois.
« Si on commence à sélectionner les athlètes au vu des guerres et des agressions et du non-respect des droits de l’Homme, on va se mettre le monde à dos et ça n’a aucun sens », a objecté le jour même sur France 2 le président LR de l’Association des maires de France David Lisnard. « Ce type d’approche qui vise à pénaliser les sportifs, je pense que ça n’a aucun effet. Au contraire ça n’a que des contre-effets », a-t-il ajouté.
Une position partagée par le patron des députés LR, Olivier Marleix : « Je ne suis jamais partisan de prendre les événements sportifs internationaux, qui sont des moments par définition de paix et de rencontres, en otage. Préservons les JO », a-t-il réagi sur France Info.
Une bannière neutre
À gauche, Ian Brossat a aussi dit ne pas être favorable à cette interdiction. « D’abord, j’espère qu’en 2024, nous ne serons pas dans la même situation », a commencé par nuancer le porte-parole du PCF sur Franceinfo. « Et par ailleurs je ne suis pas favorable au boycott, je ne suis pas favorable non plus d’ailleurs au boycott des artistes russes », a commenté celui qui est aussi adjoint à la maire de Paris en charge du logement.
« Imaginez si on avait par exemple boycotté l’Iran au moment de la Coupe du monde de football, on n’aurait pas eu l’expression de ses athlètes iraniens donc je pense que ça n’est pas forcément la bonne solution », a-t-il argumenté, en rappelant le refus des joueurs iraniens de chanter leur hymne national avant leur premier match du Mondial 2022 contre l’Angleterre.
La maire de Paris a défendu l’idée ce jeudi sur France 2 qu’il ne doit pas y avoir de délégation russe mais que les athlètes russes puissent participer « sous une bannière neutre, parce que je pense que c’est un moment pour les sportifs et qu’il ne faut pas priver les athlètes de leur compétition. »
Après l’agression de la Russie contre l’Ukraine le 24 février, le Comité international olympique (CIO) a sanctionné Moscou et Minsk. Aucun événement sportif international n’est organisé ou soutenu en Russie ou au Bélarus et aucun symbole national de ces pays n’est affiché pendant un événement sportif.
Dans un message pour le Nouvel An, le président du CIO, Thomas Bach, avait indiqué fin 2022 vouloir voir ces sanctions sportives prolongées en 2023.
« Si on commence à sélectionner les athlètes au vu des guerres et des agressions et du non-respect des droits de l’Homme, on va se mettre le monde à dos et ça n’a aucun sens », a objecté le jour même sur France 2 le président LR de l’Association des maires de France David Lisnard. « Ce type d’approche qui vise à pénaliser les sportifs, je pense que ça n’a aucun effet. Au contraire ça n’a que des contre-effets », a-t-il ajouté.
Une position partagée par le patron des députés LR, Olivier Marleix : « Je ne suis jamais partisan de prendre les événements sportifs internationaux, qui sont des moments par définition de paix et de rencontres, en otage. Préservons les JO », a-t-il réagi sur France Info.
Une bannière neutre
À gauche, Ian Brossat a aussi dit ne pas être favorable à cette interdiction. « D’abord, j’espère qu’en 2024, nous ne serons pas dans la même situation », a commencé par nuancer le porte-parole du PCF sur Franceinfo. « Et par ailleurs je ne suis pas favorable au boycott, je ne suis pas favorable non plus d’ailleurs au boycott des artistes russes », a commenté celui qui est aussi adjoint à la maire de Paris en charge du logement.
« Imaginez si on avait par exemple boycotté l’Iran au moment de la Coupe du monde de football, on n’aurait pas eu l’expression de ses athlètes iraniens donc je pense que ça n’est pas forcément la bonne solution », a-t-il argumenté, en rappelant le refus des joueurs iraniens de chanter leur hymne national avant leur premier match du Mondial 2022 contre l’Angleterre.
La maire de Paris a défendu l’idée ce jeudi sur France 2 qu’il ne doit pas y avoir de délégation russe mais que les athlètes russes puissent participer « sous une bannière neutre, parce que je pense que c’est un moment pour les sportifs et qu’il ne faut pas priver les athlètes de leur compétition. »
Après l’agression de la Russie contre l’Ukraine le 24 février, le Comité international olympique (CIO) a sanctionné Moscou et Minsk. Aucun événement sportif international n’est organisé ou soutenu en Russie ou au Bélarus et aucun symbole national de ces pays n’est affiché pendant un événement sportif.
Dans un message pour le Nouvel An, le président du CIO, Thomas Bach, avait indiqué fin 2022 vouloir voir ces sanctions sportives prolongées en 2023.
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NewsTranscription
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00:12 -Si on commence à sélectionner les athlètes au vu des guerres
00:16 et des agressions et du non-respect des droits de l'homme,
00:20 on va se mettre le monde à dos et ça n'a aucun sens.
00:23 Autant, je suis très clair sur la situation.
00:26 La Russie agresse l'Ukraine, il faut soutenir l'Ukraine.
00:29 Il n'y a aucune ambiguïté de ma part là-dessus.
00:32 En revanche, ce type d'approche qui vise à pédaliser les sportifs,
00:36 je pense que ça n'a aucun effet, au contraire,
00:39 ça n'a que des contre-effets.
00:41 -Je ne suis jamais partisan de prendre les événements sportifs
00:44 internationaux, qui sont des moments, par définition,
00:47 de paix et de rencontres en otage.
00:50 Préservons les JO plutôt.
00:53 -Sur les athlètes russes, je pense qu'il n'y aura pas,
00:56 je le souhaite aussi, et je sais que c'est partagé
00:59 par le mouvement sportif, qu'il n'y aura pas
01:02 de délégation russe. Ce n'est pas la première fois.
01:05 Il y a eu déjà, dans les jeux précédents...
01:08 -Ca veut dire que les athlètes pourront venir sous une bannière neutre ?
01:11 -Sous une bannière neutre, parce que je pense que c'est
01:14 un moment pour les sportifs et qu'il ne faut pas priver
01:17 les athlètes de leur compétition, mais je pense
01:20 et je plaide, comme une grande partie du mouvement sportif,
01:23 pour qu'il n'y ait pas de délégation sous bannière russe.
01:26 -D'abord, j'espère qu'en 2024, nous ne serons pas
01:29 dans la même situation. Par ailleurs, je ne suis pas favorable
01:32 au boycott. Je ne suis pas favorable non plus au boycott des artistes russes.
01:35 Par ailleurs, imaginez si on avait, par exemple,
01:38 boycotté l'Iran au moment de la Coupe du monde de football,
01:41 on n'aurait pas eu l'expression de ces athlètes iraniens.
01:44 Je pense que ce n'est pas forcément la bonne solution.
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