"Il en souffrait" : Le petit-fils de Louis de Funès fait de rares confidences sur son grand-père dans Télématin

Transcript

00:00 quand on était un petit, en fait, c'est quelqu'un qu'on voyait peu

00:03 parce qu'il était toujours en tournage, mais par contre, à chaque fois qu'il tournait un film sur Paris,

00:07 il venait nous voir, à chaque fois, il téléphonait à mon père,

00:09 "Bon, j'arrive", il fallait venir le chercher, studio de Joinville,

00:12 donc on se voyait, oui, après, quand il a déménagé, quand il est parti au château de Clermont,

00:18 c'était plus loin, et puis à l'époque, il n'y avait pas autant de possibilités.

00:21 - Oui, mais parce qu'il n'y avait pas des vacances pour aller voir ?

00:23 - Non, non, non, du tout, du tout, on était deux familles différentes,

00:26 et la famille de mon grand-père, la deuxième famille, donc, c'était Jeanne,

00:33 était peu encline à ce que nous venions, donc on voyait beaucoup plus discrètement.

00:38 - Les choses étaient très séparées entre les deux familles.

00:40 - C'était très séparé, à son grand-dame, d'ailleurs, il en souffrait.

00:43 - Et comment il était dans la vie de tous les jours ?

00:45 Parce que vous savez bien ce qu'on dit de Louis de Funès,

00:47 qu'il était extrêmement marrant sur les plateaux, mais qu'il n'était pas fastoche dans la vraie vie.

00:51 - Oui, alors je dirais deux choses. Moi, je n'ai jamais vu le côté pas fastoche.

00:56 J'ai plutôt vu le côté... Quand il arrivait, il y avait toujours cinq minutes de flottement,

01:03 vous savez, les bonjours, les machins, les embrassades, tout ça,

01:05 puis après, il redevenait lui-même, en fait.

01:07 Et lui-même, c'était quoi ? C'était quelqu'un de tout à fait normal,

01:10 mais qui avait aussi ce même visage, ces mêmes expressions, ces mêmes limites, en fait.