Le ,directeur d'Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, au sujet des actions «Robin des bois» : «L'Etat de droit et la loi se défendent y compris dans les mauvais cas [...] Si on entre dans cette logique-là, où est la limite ? Pourquoi la CGT serait-elle plus fondée que n'importe qui pour décider qui mérite de voir son électricité rétablie ?».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 c'est certainement plus sympathique sur la forme que de menacer des milliardaires ou des élus,
00:04 ce qui est parfaitement inacceptable.
00:07 Mais malheureusement, un principe se défend surtout sur les mauvaises causes.
00:10 Vous savez, c'est comme la liberté d'expression.
00:12 Si vous défendez ce avec quoi tout le monde est d'accord,
00:14 vous n'êtes pas en train de défendre la liberté d'expression,
00:15 vous constatez juste que tout le monde était d'accord.
00:17 L'état de droit, la loi, ça se défend, y compris dans les mauvais cas.
00:21 Donc là, oui, on pourrait se dire, oui, c'est généreux que de faire ça.
00:24 Sauf que si on rentre dans cette logique-là, où est la limite ?
00:27 Où est la limite si la CGT décide ?
00:30 À chaque semaine, on va passer un cas pour d'autres.
00:32 Pourquoi la CGT serait-elle plus fondée que vous, moi ou Gabriel ou n'importe qui d'autre
00:35 pour décider qui mérite de voir son électricité rétablie ?
00:38 Elle n'en sait rien si les gens qui n'ont pas payé, c'était de la mauvaise foi
00:41 ou qu'ils étaient simplement pauvres.
00:42 Elle n'en sait rien.
00:43 Puis de toute façon, est-ce que c'est à elle de l'apprécier ?
00:44 Donc quoi qu'il en soit, oui, c'est plus sympathique que des menaces,
00:48 que des sabotages certainement.
00:50 Mais je crois qu'il faut respecter la loi tout simplement,
00:53 parce que sinon, c'est la loi, pour le coup, du plus fort.
00:56 Sous-titrage ST' 501
00:58 [Générique de fin]