Retrouvez le replay de la course dames de l'étape de Coupe du monde de cyclo-cross de Besançon.
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00:00 30 secondes !
00:07 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue ici sur le complexe sportif de la Malkomb à Peuzonçon pour vivre cette grande finale de la Coupe du Monde de cyclocross.
00:16 On est déjà triste que ce soit terminé, mais on est ravi parce que c'est en France, Arnaud Jouffroy.
00:20 Bonjour Claire, bonjour à toutes et à tous.
00:22 Oui, c'est en France, finale de cette Coupe du Monde, cette Coupe du Monde qui est complète, qui est longue, qui va finir aujourd'hui sur ce magnifique tracé.
00:28 C'est une course très tactique, très rapide. On va s'égaler encore une fois.
00:32 Allez, on est à quelques secondes du départ.
00:35 Et c'est parti directement. Alors qui va nous faire le "Hole Shot" ? Dan-Marie Mors qui est bien partie.
00:39 Claude Peters qui part bien aussi. Une autre française, Hélène Clausel avec son nouveau maillot de championne de France qui est là bien calée à gauche de l'écran.
00:47 Claude Peters qui est déjà dans les toutes premières positions.
00:51 Alors Femme Vendempoel est absente. Femme Vendempoel était en Belgique hier.
00:55 Mais évidemment, il y a beaucoup de beau monde ici et puis surtout de l'ambiance.
00:59 Vous allez le voir tout au long de ce parcours. Parcours qui a été modifié au fur et à mesure des années.
01:03 Arnaud, on y reviendra. On attend aussi les Français qui sont très présents aujourd'hui ici à Besançon.
01:10 Oui, beaucoup de françaises qui sont présentes, un peu plus d'une dizaine au départ.
01:15 Allez, on voit de suite la forme. Marie Schreiber qui part très bien.
01:19 Il me semble que c'est Anne-Marie Worst, troisième position.
01:23 Et Hélène Clausel en cinquième, la championne de France.
01:25 Hélène qui est super. Amandine Foucney qui est bien partie aussi.
01:28 Je cherche Linn Burki, à mon avis, elle était à la hauteur d'Amandine.
01:32 Oh, Clare Hansinger qui a déjà un problème dès le début de ce premier tour.
01:37 Alors, elle a été tassée à une chute. J'ai l'impression qu'elle est tombée là. On voit son éloateur.
01:41 La championne de France qui est actuellement en quatrième position, cinquième.
01:46 Elle est là comme ça au départ. C'est rédhibitoire.
01:48 Qui est numéro 13. Je ne sais pas, mais c'est une française.
01:55 Peut-être Lauriane, peut-être Lauriane qui était gênée.
02:00 Lauriane Durafort ou Olivia Onesti.
02:03 On regardera ça après. Bon alors, du coup, en tête de course.
02:10 Un petit poitur qui se détache.
02:13 Et Hélène de suite qui revient super bien au contact.
02:17 La nouvelle championne de France qui est là.
02:19 C'était Lauriane. Cinquième position.
02:21 C'était Lauriane Durafort qui a été embêtée avec Hutsinger qu'on voit actuellement à l'écran.
02:25 Ça, ce n'est jamais évident. On tombe dès le début.
02:27 C'est vrai qu'en plus, on est loin du poste.
02:29 Peut-être après, elle s'est fait un petit peu mal.
02:32 Elle a préféré arrêter directement.
02:35 Elle est toujours Marie Schreiber qui est l'habituée.
02:39 Des gros starts comme ça, des premiers tours en force avec Puck Peters dans la Roue Anne-Marie Vos.
02:44 Qu'on retrouve ici bien positionnée.
02:46 Catablanca Vaz qui est en quatrième position.
02:48 Et Hélène Closet à la domicile en plus.
02:50 Hélène devant son public avec ce magnifique maillot de championne de France
02:53 qui a très envie de performer aujourd'hui.
02:55 Et si on regarde un petit peu derrière, on a déjà un écart.
02:58 Mais Zoe Backstett, la championne de Grande-Bretagne,
03:01 en sixième position devant Inge van der Eyden et Marion Norbert-Riberol.
03:05 Également passée sous le drapeau belge.
03:07 Bien sûr, il y a deux saisons de cela maintenant.
03:09 Et Puck Peters qui a déjà pris l'avantage dans les escaliers, Arnaud.
03:12 Elle est passée en tête.
03:13 Ses escaliers mythiques de Besançon.
03:15 Le plus dur, c'est vraiment là.
03:16 C'est de remonter, de savoir reclipser alors qu'on ne le voit pas à l'écran.
03:19 Mais ici, c'est un faux plein montant.
03:20 Et ça fait quand même mal.
03:21 Il y a certaines portions très difficiles de ce circuit.
03:24 Et notamment, cette portion-là est une portion très importante.
03:28 Il y a Mandine Fouquet qui est là.
03:30 On a Lindbergh qui est juste un petit peu plus loin.
03:32 Mais attention à Puck Peters.
03:33 On la connaît techniquement dans ce genre de virage.
03:35 Elle est très rapide.
03:36 Alors je disais, aujourd'hui, on a des conditions très clémentes pour ce circuit de Besançon.
03:41 On parlait encore tout à l'heure avec l'organisateur.
03:43 On est carrément 90% du temps.
03:45 C'est beaucoup de boue, comme on dit dans le jargon.
03:47 C'est un gros chantier.
03:48 Mais là, c'est beaucoup plus roulant.
03:51 Ça va vite.
03:52 Donc forcément, ça va être une course un peu plus tactique.
03:54 Il va falloir être très fin.
03:56 Et au niveau du pilotage aussi,
03:58 parce que c'est beaucoup de courbes et de virages qu'il faut négocier très rapidement.
04:01 Et le circuit a aussi un petit peu évolué.
04:03 On ne le voit pas encore, mais sur la fin, le début du deuxième tour,
04:06 vous verrez une petite partie "pumptrack", une partie un peu plus fun.
04:08 Donc c'est bien.
04:09 Aujourd'hui, ce circuit s'est énormément développé.
04:11 Peut-on expliquer peut-être le "pumptrack" pour les gens qui n'y sont pas d'habitude ?
04:14 On le connaît, le petit "pumptrack"
04:15 où des fois, on a l'habitude d'aller avec les enfants,
04:17 avec la trottinette et les skateboards.
04:19 C'est des petites bosses à enrouler.
04:21 On peut les sauter, mais comme des "oups", des virages reviennent.
04:25 On a de plus en plus dans le cyclocross.
04:27 Et les athlètes apprécient.
04:28 Ça fait un peu de fun.
04:30 Donc voilà.
04:31 Je suis vraiment super.
04:32 Je suis comblé par cette nouvelle version du parcours.
04:34 On va s'accrocher.
04:35 Zoé Backstead est passée devant Hélène.
04:37 Elle est déjà en troisième position.
04:38 Zoé Backstead, très très forte sur le parcours aussi.
04:40 On a pu la voir hier pendant les reconnaissances.
04:42 Et Hélène essaie de passer là également avec son maillot tricolore.
04:45 On est en train de resserrer complètement ce groupe,
04:47 de resserrer les échelons.
04:48 Alors vous disiez Arnaud que c'était une surprise
04:50 pour la plupart des athlètes de trouver un terrain plutôt sec.
04:52 C'est vrai ici.
04:53 Mais est-ce que vous pouvez nous parler justement de l'évolution de ce parcours ?
04:56 Un circuit, voilà, historiquement, qui était, on va dire,
04:58 moins technique en général, mais beaucoup plus physique.
05:01 Mais voilà, aujourd'hui, il va être beaucoup plus technique.
05:04 Pourquoi ? Parce que c'est plus roulant.
05:05 Alors quand il y a beaucoup de boue,
05:06 ça se joue vachement, on va dire, sur la force pure.
05:09 Alors il y a des rappels techniques parce que ça glisse.
05:11 Mais vous allez voir, notamment, ce virage magnifique.
05:15 On va appeler le virage "Oh là là".
05:18 Oui, si vous pouvez suivre sur les réseaux,
05:20 Claire Bricogne, vous pourrez voir son virage qui a été baptisé.
05:23 Il y a une petite pendrole.
05:24 Mais donc ce virage mythique aussi, l'an dernier, on se souvient de...
05:27 On la voit là.
05:28 On la voit, la petite affiche.
05:29 On se souvient de l'East Orbit avec un accrochage avec Toon Arts et tout.
05:33 Et là, on voit qu'on est carrément dans d'autres conditions.
05:35 Ça roule beaucoup plus parce que là, ça passait à pied.
05:38 Eh, Pat Peters qui a déjà mis en route.
05:41 On est, et on ne l'a pas encore dit,
05:42 et pourtant c'est peut-être l'information primordiale
05:44 de cette course à une semaine du Championnat du Monde
05:47 qui aura lieu à Augerheide, aux Pays-Bas.
05:49 Bien sûr, donc aujourd'hui, on est venu avec des repères.
05:51 Prendre des repères aussi avec une donnée par rapport à sa forme, son état de forme.
05:55 Une semaine d'aller chercher le maillot arc-en-ciel.
05:57 Donc bien sûr, ce rendez-vous est extrêmement important.
06:00 Vous aurez Mathieu Van Der Poel, d'ailleurs, tout à l'heure, sur la course des garçons.
06:04 Pas de confrontation directe avec Wout Van Aert qui s'est imposé hier en Belgique.
06:08 Mais Mathieu va évidemment avoir à cœur de briller en France.
06:12 Le pays de son grand-père et de sa mère, on ne l'oublie pas.
06:14 Allez, Puck Peters, toujours très impressionnante, c'est un parcours taillé pour elle.
06:18 Eh bien oui, après pour moi, elle est quand même l'archi-favorite, ça c'est sûr.
06:21 Mais bon là, elle a regardé son vélo, si dans le petit trou, elle n'avait pas déraillé.
06:26 Oui, elle a complètement déraillé.
06:28 Elle l'a vue, elle est arrêtée.
06:29 A l'arrêt, Puck Peters dans cette bosse.
06:31 Elle a la chaîne qui a sauté.
06:33 Alors voilà, le parcours aussi est tellement rapide, ça tape énormément.
06:35 Et forcément, la chaîne, elle saute à pas mal d'endroits, notamment sur sa descente.
06:41 Donc là, elle perd beaucoup, beaucoup de temps.
06:44 Elle met vraiment du temps à la remettre.
06:45 Arnaud, c'est de sa faute ça ?
06:47 Est-ce qu'on considère que c'est de sa faute ?
06:49 Peut-être qu'elle a manqué de souplesse dans la descente.
06:51 On va revoir.
06:52 Ah bon, il s'attarde sur l'image là, mais c'est dans la descente,
06:55 qu'il y avait 50 mètres avant, où elle déraille.
06:58 Alors est-ce que c'est de sa faute ?
06:59 Peut-être un peu plus de souplesse aurait permis d'avoir la chaîne qui ne déraille pas.
07:02 Après, peut-être qu'elle est arrivée avec le dérailleur et les vitesses un peu basses.
07:07 Parce que quand on a le grand plateau et qu'on croise un peu,
07:09 c'est-à-dire qu'on met des piliers un peu plus gros,
07:11 forcément il y a un peu plus de tension dans la chaîne et ça évite qu'on déraille.
07:13 Donc peut-être qu'elle est arrivée avec un braquet un peu faible.
07:15 C'est pour ça que la chaîne est moins tendue et risque de dérailler.
07:18 Mais on était justement en train de parler d'elle et de dire,
07:20 est-ce que c'est la favorite ? Est-ce que c'est un terrain taillé pour elle ?
07:23 Oui, elle peut vraiment briller.
07:25 Mais là, elle est quand même partie avec pas mal de retard.
07:28 Puis attention, parce que Puck Peters, on l'a dit,
07:30 on est à une semaine du championnat du monde,
07:32 et ça fait longtemps qu'elle n'a pas gagné en Coupe du Monde.
07:34 Pour se rassurer, elle n'a pas gagné depuis Val di Sole in Italy.
07:37 C'était donc à la mi-décembre. Je parle bien sûr de la Coupe du Monde,
07:40 mais ça en fait bien sûr du temps par rapport à tout ça.
07:44 Elle est partie chercher le maillot de championne des Pays-Bas.
07:46 C'était le 15 janvier dernier.
07:48 Elle a aussi gagné sur le X2O, sur le Superprestige.
07:51 Mais c'est vrai qu'il y a autre chose avec la Coupe du Monde qui s'inscrit.
07:54 Et elle qui a gagné déjà vraiment beaucoup de manches,
07:56 n'a plus de victoire depuis la mi-décembre sur ce parcours.
08:00 Il y en a d'autres qui n'ont pas gagné depuis longtemps
08:02 et qui se retrouvent aux avant-postes maintenant.
08:05 Il y a Anne-Marie Worst qui a fait une saison,
08:07 elle avait dû faire un petit break,
08:09 parce qu'elle n'était pas dans une super saison.
08:11 Et là, elle reprend. Depuis quelques semaines, ça va mieux.
08:14 C'est très bien pour elle. Blanc-Cavas aussi,
08:16 on l'a été habitué de la voir gagner plusieurs fois.
08:19 Après, elle gagne plus souvent des parcours.
08:21 Il y a beaucoup de dénivelé avec pas mal de boue.
08:24 Mais elle est quand même aux avant-postes.
08:26 On a Denise Betsema dans la roue actuellement d'Hélène Clozet qui est là.
08:29 On a Manon Bakker, Barbara Beriberol.
08:32 Elle est Puck Peters et Lynn Burkier qui sautent les planches.
08:34 C'est super ce que font ces deux athlètes.
08:36 16ème, Puck Peters pour l'instant.
08:38 Lynn qui était pointée à la 13ème place juste avant.
08:40 Elle peut revenir.
08:42 Elle est à 19 secondes. C'est surtout ça qui est important.
08:45 Connaissant Puck Peters, on est au début du deuxième tour.
08:48 Je pense qu'elle est capable de rentrer.
08:50 Mais Anne-Marie Worst a bien compris.
08:52 Son adversaire un peu direct n'est pas là.
08:54 Il faut continuer sur un bon tempo
08:57 pour lui rendre cette course un peu plus dure pour elle.
09:01 Il y a un petit écart avec Hélène.
09:04 Elle va essayer de revenir dans la roue.
09:06 On ne va pas laisser trop d'écart.
09:08 Toujours en contact, c'est toujours bien.
09:10 Mais évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire.
09:12 Ces marches ne sont pas évidentes.
09:14 Quand on pose le pied, c'est légèrement montant.
09:16 Elles ne sont pas régulières en plus.
09:18 Elles ne sont pas forcément hyper régulières.
09:20 Mais physiquement, elles font bien mal aux jambes.
09:25 C'est Katta Blanca-Vas qui a pris la tête avec Anne-Marie Worst.
09:28 Toujours dans la roue.
09:30 On retrouve Marie Schreiber.
09:32 L'incroyable Zoé Backstedt qui est vraiment incroyable de course en course.
09:35 La championne de Grande-Bretagne, Inge van der Heijden.
09:38 Derrière, Hélène Clozel qui est avec Denise Betsema.
09:41 Et puis on retrouve Manon Bakker, Annick Van Alphen.
09:43 Puck Peters qui est en train de remonter place après place.
09:45 Elle est déjà dans le top 10, Puck Peters.
09:47 Avec Marion Norbert-Riberol juste derrière elle.
09:50 Et Lynn Burkier qu'on retrouve à la 13ème place pour l'instant.
09:54 Katta Blanca-Vas qui arrive à point nommé elle aussi au niveau de la saison.
09:58 Oui, c'est elle qui est entraînée par l'ancien champion du monde d'élite Lars Baum.
10:02 Elle se loupe rarement les jours des objectifs.
10:06 Elle est toujours bien en forme.
10:08 Mais là c'est toujours particulier.
10:10 On a une semaine des championnats du monde.
10:12 C'est toujours délicat.
10:14 Est-ce qu'on fait une grosse semaine pour bien préparer les championnats ?
10:16 On a quand même envie de bien briller sur cette finale de coupe du monde.
10:19 Mais généralement, tous ces athlètes vont quand même faire une grosse semaine en prévision de la semaine prochaine.
10:22 Mais des fois on peut arriver à avoir moins de fraîcheur.
10:26 Elle va changer de vélo la Puck Peters.
10:28 Et on peut arriver avec moins de fraîcheur sur cette course
10:32 pour essayer d'être vraiment bien à partir de la semaine prochaine pour Eugène Reynald.
10:36 Et Peters qui va changer de vélo directement.
10:38 Là aussi il faut absolument que ça se passe bien, que ça se passe rapidement pour repartir dans le paquet.
10:44 Arnaud vous le dites à chaque fois, ça se travaille.
10:47 Bien sûr ce passage, elle repart à côté de Manon Bakker.
10:50 Elle est vraiment très forte aujourd'hui Puck Peters.
10:53 Elle est déjà repartie, elle a repris du temps, elle change de vélo.
10:57 Le mécano, la technique pour voir si on arrive à bien régler le derrière.
11:02 On le met derrière le cou, ça c'est pour les mécaniciens, les petits tutos.
11:05 On peut régler un derrière comme ça tout seul.
11:07 On revient sur la tête de course.
11:10 La jonction a été faite avec Hélène Clausel et Puck Peters qui sont là.
11:14 Ça se regroupe.
11:16 On a aussi Van der Heijden qui est là avec son Dosar 6.
11:19 C'est énorme pour l'instant à partir de la 17ème place.
11:21 On retrouve 5 secondes d'écart mais sinon ça se tient à rien.
11:24 2 secondes d'écart à peu près entre toutes ces athlètes pour l'instant.
11:28 Pas de décision faite.
11:30 C'est Katta Blancavas qui est donc en première, deuxième position maintenant
11:33 puisqu'on a vu Marie Schreiber repasser juste devant.
11:35 Il y en a une qui se replace place après place avec son maillot blanc
11:38 et ses liserés de championne de Grande-Bretagne.
11:42 Ça peut lui convenir aussi avec sa force.
11:47 Elle remonte.
11:49 7ème.
11:50 Ce petit virage toujours un peu délicat parce que ça sort légèrement des verres.
11:57 La partie la plus physique, on y arrive dans moins de 5 secondes.
12:00 C'est ce long faux plat montant qui, plus on va avancer pour aller rejoindre les bois,
12:04 plus c'est raide et ça fait vraiment un effort assez long quand on le fait à bloc.
12:08 Ça se regarde un petit peu.
12:10 Là on est sur le plat et là on fait tout déniveler d'un coup.
12:13 Tout le parcours on le remonte.
12:14 Et Bors repasse devant Backstett.
12:16 Backstett s'est retourné.
12:17 Elle est déjà là Buckbeaters.
12:18 Attention, elle prend déjà la vitesse pour repasser tout de suite dans les toutes premières positions
12:22 justement dans cette partie du faux plat montant dont vous parliez Arnaud.
12:26 Tout de suite de retour Buckbeaters.
12:28 Elle ne laisse aucun répit à ses adversaires.
12:30 Aucune chance, aucun souffle.
12:32 Pas de problème.
12:33 Elle est vraiment très forte aujourd'hui puisque ça s'est fait sur le physique.
12:36 Elle est très très vite remontée.
12:37 En moins de 10 secondes, elle a repris toutes les places.
12:39 Elle revient en tête.
12:41 Elle est à la lutte complètement avec Inge van der Eyden.
12:45 On va revoir ce passage.
12:48 Ça s'est regardé un tout petit peu.
12:50 Elle a raison, elle en a profité pour remonter sous l'impulsion de van der Eyden.
12:53 Elle a pris simplement la roue.
12:55 Elle est plus forte que je crois que sept endroits du parcours.
12:59 Je dis toujours, il y a la montée qui est très physique.
13:01 Mais si on est capable de contrer juste à l'entrée du sous-bois,
13:03 c'est là qu'on peut vraiment créer des écarts.
13:05 Allez van der Eyden, Peters.
13:07 On a Anne-Marie Worst.
13:08 On a Schreiber.
13:11 Max Tett.
13:12 Hélène qui revient au contact.
13:13 Ce serait top que notre Française arrive à remonter un tout petit peu plus.
13:16 Parce que souvent quand on est 5-6, on accuse un peu à chaque fois les coups.
13:20 Et là, si elle revient, reprend quelques places, ça pourrait être vraiment top.
13:25 Allez Marion Nord-Berry-Berol avec Linne Burkier qui sont là.
13:28 On porte du top 10.
13:30 Ça se regarde un petit peu.
13:35 Elle a envie de se replacer à l'avant.
13:39 Et Vasse aussi qui cherche à être au contact pour essayer de repasser devant.
13:44 Et bien sûr, on va chercher toutes les opportunités pour pouvoir glaner place après place.
13:48 Et Hélène Closel, toujours au contact.
13:51 La championne de France.
13:52 C'est un peu dur pour Hélène, j'ai l'impression.
13:54 Elle revient, elle fait un peu l'youyou.
13:56 Elle est à la limite.
13:57 C'est dommage, celle-là, elle ne peut pas vraiment récupérer.
14:00 Denise Betsema qui vient de doubler Hélène.
14:08 Et Gwendolyn Derryden qui est en train de prendre un petit peu d'avance.
14:11 Il y a un tour, c'est laquelle Peters avait déraillé, juste dans la prochaine descente.
14:16 Ici même, il faut bien garder une bonne tension sur la chaîne,
14:19 être assez souple au niveau des jambes et des bras.
14:21 Une autre trajectoire à la droite.
14:24 Forcément, si tu dis circuit rapide, tu dis circuit qui tape.
14:29 Oui, parce qu'on a toujours l'impression qu'on doit surveiller le matériel,
14:33 quand il y a de la boue, quand il y a du sable, quand il y a de l'eau, quand il y a de la neige.
14:36 Mais pas du tout, pas que.
14:38 Et là, on a une petite montée technique.
14:40 C'est assez large, mais il n'y a vraiment qu'une seule trace.
14:43 On peut vraiment passer.
14:44 Peck-Peters a préféré assurer la descente du vélo.
14:46 Pourquoi ? Parce que Gwendolyn Derryden, on la connaît un peu, cette ruse.
14:49 Elle se met un tout petit peu en équilibre juste avant de basculer.
14:51 Et là, ça bloque Peters, elle perd énormément de temps.
14:54 Donc pour assurer, elle a préféré redescendre du vélo.
14:56 Mais par contre, Anne-Marie Wors, ou non pardon, c'était Blanca Vasse,
15:00 qui est quand même passée alors qu'elle était descendue.
15:04 Ça, c'est des petits signaux, des petits signaux que techniquement, elle est très bien.
15:07 Elle n'est pas forcément à bloc.
15:08 Elle arrive à encore bien gérer son effort.
15:11 Et déjà dans la roue de Gwendolyn Derryden, Peck-Peters,
15:14 qu'on surveille bien sûr énormément à une semaine encore une fois du championnat du monde.
15:18 Bergshted a un petit peu reculé, sixième désormais.
15:21 Derrière, on trouve Betsema, Bakker et Hélène Closet à le neuvième.
15:24 On est aussi sur un tempo très, très élevé.
15:27 Peut-être Arnaud voulait voir les temps en tour.
15:29 On est sur le premier tour là seulement pour l'instant, on n'a pas encore le deuxième.
15:32 Ça tourne dans les pas loin de huit minutes.
15:35 Voilà, entre 7h30 et 8h00 pour les féminines.
15:38 Allez, cette petite partie pump track, il faut faire attention,
15:40 il ne faut pas non plus trop d'engagement, parce que c'est légèrement un petit gravier au-dessus.
15:44 Je vais vous le dire, parce qu'hier avec les Espoirs, les juniors hors comps,
15:47 on s'est fait un peu de plaisir, mais c'est vrai que ça part vite.
15:49 Donc, il ne faut pas trop s'enflammer sur ces portions.
15:52 On peut voir que là, Zoé Bergshted n'est pas hyper, hyper à l'aise sur les petits hoops comme ça.
15:57 Il faut être capable de bien enrouler les bosses.
16:01 On est bientôt arrivé sur les planches dans moins de 2-3 virages.
16:04 Hop, on y est.
16:06 Et Puck Peters qui va passer à vélo.
16:08 Comme d'hab, c'est...
16:11 Elle a donné un petit contre.
16:12 Et oui, on sait qu'elle en profite, elle en profite en tout cas pour relancer.
16:15 Et Puck Peters, c'est la seule qui saute les planches sans toucher les planches,
16:19 parce qu'elles sont assez larges.
16:20 Aujourd'hui, il y a beaucoup d'athlètes qui roulent légèrement la roue avant sur la planche.
16:24 Et elle, elle les passe à la volée, c'est-à-dire comme les garçons,
16:26 et c'est pour ça qu'elle passe aussi vite.
16:28 Il n'y en a qu'une qui arrive à s'accrocher pour l'instant, c'est Inge van der Eyden.
16:31 Puck Peters et van der Eyden sont en train de partir.
16:34 Derrière, il y a Vasse et Vorst qui ont déjà 2 secondes de retard.
16:38 Puis Schreiber avec Backstedt, Betsema.
16:41 La Mademoiselle toujours dans le top 10.
16:44 C'est Linne Burkier qui gagne une place.
16:45 On a eu des petites interviews de nos Françaises avant le départ.
16:52 Linne qui, voilà, aujourd'hui, elle est aussi devant son public français.
16:57 Besançon, c'est une ville où elle étudie.
17:00 Et si je ne dis pas de bêtises, elle est au Pôle France VTT.
17:03 Ici, il y a son entraîneur, il y a toute sa famille.
17:05 Forcément, elle a envie de briller, mais elle l'a dit.
17:07 On a fait une grosse semaine avec l'équipe de France dans la foulée de la Coupe du Monde à Benidorm.
17:12 Donc voilà, on manque un petit peu de fraîcheur.
17:15 Pourquoi ? Parce que l'objectif, il est surtout la semaine prochaine.
17:17 Et donc Avas.
17:25 On se pose un petit peu là pour Peters van der Eyden qui a eu du mal à la suivre, à mon avis, dans la descente du dévers.
17:29 On ne l'a pas vu à l'écran, mais là, ça a fait une petite différence.
17:32 Ça accélère vraiment à l'avant.
17:34 Il n'y a pas qu'une différence.
17:35 Il y a une différence aussi avec les athlètes qui sont derrière.
17:38 C'est ça qui peut compter.
17:39 On va avoir du mal peut-être à s'allier pour essayer de rattraper Puck Peters une fois qu'elle a mis en route.
17:45 Sous le soleil, ici.
17:52 On a l'habitude à Besançon de recevoir le cyclocross Arnaud.
17:55 Vous avez fait des championnats de France, notamment il y a quoi, il y a dix ans ?
17:58 Oui, il y a à peu près une dizaine d'années.
18:00 C'était, je crois, une manche de Coupe de France.
18:02 Le circuit a complètement évolué.
18:04 Évidemment, on était sur un terrain un peu plus gras.
18:07 Comme vous le disiez, les trois quarts du temps, ça reste très, très physique parce qu'il y a beaucoup d'humidité, beaucoup de boue.
18:11 Mais là, c'est complètement différent, complètement assez nouveau, beaucoup plus technique, beaucoup plus ludique aussi pour les athlètes.
18:18 Mais c'est bien, ça fait une nouvelle version.
18:22 La dernière fois que Besançon avait reçu le championnat de France, c'était en 2019.
18:28 On se rappelle bien sûr des victoires de Venturini, des victoires de Mouret aussi, également ici.
18:34 Ça creuse, j'ai l'impression que Van der Heiden et Vorst, là, vont essayer de rouler toutes les deux.
18:41 Mais ça va être compliqué par rapport à Peters, qui c'est la première vraie attaque.
18:47 Elle l'a fait sur la technique, elle l'a fait simplement sur les planches et après, elle a bien relancé.
18:52 Et là, elle a été capable de se mettre debout.
18:54 - 5 secondes déjà. - Elle a relancé pas mal aussi.
18:58 - Oui, il faut relancer.
18:59 On l'a vu avec une particularité tout à l'heure, l'échauffement, Arnaud, échauffement, entraînement.
19:04 - Oui, même hier, sur les échauffements, on l'a vu avec son cuissard long, mais qui était complètement ouvert au niveau de la rotule.
19:11 Alors, est-ce qu'elle a un problème de genou et qu'elle veut le mettre, je ne sais pas.
19:15 À l'air ou parce que le cuissard pourrait reposer dessus.
19:19 Je vous avoue, je suis assez étonné, je trouve ça assez curieux.
19:22 Mais parce que bon, elle aurait pu l'avoir hier, si elle tombe, elle peut ouvrir son cuissard, d'accord.
19:28 Mais là, elle avait encore un cuissard où elle avait la rotule directement à l'air.
19:33 Donc, peut-être quelque chose par rapport à son articulation.
19:38 Allez, on va arriver virage droite pour Pogpiter.
19:42 Cette longue ligne droite là où il y a un tour, elle avait vraiment remonté.
19:45 Elle le sait, c'est là la grosse partie physique.
19:47 Il faut être capable de bien relancer.
19:49 Ça donne de l'élan pour cette bosse qui est dans moins de 5 secondes.
19:53 J'ai l'impression qu'elle a même creusé encore avec les petits virages d'avant.
20:00 Pas loin, à mon avis, de 10 secondes d'avance en haut de la montée.
20:04 Regardez, elle est vraiment capable de continuer à relancer.
20:07 On ne se rend pas compte, mais à cet endroit là où elle est actuellement, c'est assez raide.
20:12 Elle est actuellement toujours en 4ème position.
20:17 On n'aperçoit plus le maillot de la championne de France qui doit être un petit peu plus loin.
20:22 Il est là !
20:23 Allez, Hélène !
20:25 Ça doit être quelque chose d'être à domicile comme ça avec ce maillot.
20:30 Hélène aussi qui a fait ses études à Besançon encore hier, on passait devant son ancien lycée.
20:37 Qui a fait toutes ses études avec sa sœur aussi, Périne.
20:40 Allez, on arrive au virage Oulala.
20:42 Alors, expliquez-moi comment on négocie ce virage ?
20:46 On prend l'intérieur, on prend l'extérieur, on fait comme Plug Peters ?
20:48 Il y a vraiment deux façons.
20:50 Soit on fait extérieur, intérieur, extérieur, c'est-à-dire le truc classique,
20:53 un peu comme on peut voir des MotoGP, des Formule 1 vraiment roulés,
20:56 ou carrément on vient tout extérieur.
20:59 Honnêtement, c'est en train de sécher.
21:00 Il y a de plus en plus de grippe, donc de venir directement à l'intérieur, ça va très bien.
21:04 Par contre, si ça glisse à l'intérieur, là, il vaut mieux arriver dans cette montée avec le vélo assez droit.
21:08 On a plus de crampons, donc de prendre plus large,
21:11 comme par exemple le fait Blanc-Cavas, là, à la relance, c'est un peu plus facile.
21:14 Honnêtement, aujourd'hui, je pense que ça va quand même mieux à l'intérieur.
21:18 Allez, il n'y a pas tant d'écart que ça.
21:25 Anne-Marie Morse qui réagit bien, elle est toujours là au contact.
21:29 Pas si moins que ça.
21:32 Et Backstett aussi, si elle arrive à rentrer, même si, franchement, à l'allure,
21:35 on sent que c'est un peu plus compliqué, en tout cas que pour les deux devant.
21:38 Et Denise Betsema, toujours pour l'instant en cinquième position.
21:42 Elle n'y se passe pas du tout la saison qu'elle attendait.
21:45 Denise Betsema, un tour en dessous.
21:47 Wunderheiden qui fait quand même une sacrée saison.
21:56 Honnêtement, elle est de plus en plus régulière, elle est vraiment au contact.
22:00 On l'a toujours vue, elle est à peu près à la 5-10ème position.
22:05 Mais là, franchement, elle a quand même passé un bon palier.
22:08 Elle est vraiment toujours pas loin du podium, voire sur le podium.
22:14 Donc elle nous fait vraiment une sacrée saison.
22:16 On l'a réussi à progresser cette année.
22:19 On l'a vu également performer sur des manches de super prestiges.
22:23 Aussi, aller chercher des deuxième places.
22:26 Notamment, elle s'était imposée à Lozet-Cross de Fayetteville en début de saison.
22:30 Grosse régularité en tout cas.
22:33 Allez, on va revenir sur Puck Peters qui décide à la mi-course d'attaquer.
22:40 Elle a juste déraillé, mais elle a perdu pas mal de temps.
22:43 On l'a vu, de suite, physiquement, elle était capable de très vite remonter.
22:46 Même de prendre le temps de changer de vélo, ça va très bien pour elle.
22:49 C'était la favorite aujourd'hui, ça c'est sûr.
22:51 Mais quand même, il faut toujours réussir à assumer ce statut.
22:56 Elle l'assume très bien.
22:58 Mais bon, honnêtement, regardez Anne-Marie Morse avec Van der Eyden.
23:02 Elle résiste très très bien.
23:03 Tout à l'heure, je pensais qu'après la montée, on allait avoir plus de 10 secondes.
23:06 Mais on en a quoi ? 6, 7, 8.
23:08 Ça va très bien.
23:09 Allez, dans ses portions, regardez comment elle est capable de bien enrouler les bosses.
23:12 Regardez même le relevé, ça va très vite.
23:14 Elle s'amuse.
23:15 Incroyable.
23:16 Il faut avoir de l'aisance.
23:17 Il faut bien plier les bras, pousser avec les jambes.
23:19 La souplesse.
23:20 Et ce genre de choses, on en verra de plus en plus en cyclocross.
23:22 Parce que c'est de plus en plus spectaculaire.
23:24 Parce qu'il faut amener aussi autre chose.
23:26 Donc des petits hoops, des petits virages relevés, que ce soit un peu spectaculaire.
23:29 Et donc les athlètes aussi doivent être capables de s'adapter et de rouler sur ce genre de terrain.
23:34 Allez, les planches.
23:38 Oh !
23:40 Elle a moins pris de risques que tout à l'heure.
23:42 Elle assure, elle sait qu'elle a un petit écart, à peine 10 secondes.
23:46 Incroyable quand même.
23:48 Après son incident mécanique, son coup d'arrêt, elle avait perdu une vingtaine de secondes quasiment.
23:52 Il a fallu en plus qu'elle change de vélo.
23:54 Elle est revenue et depuis qu'elle est revenue, elle est en tête.
23:56 La Puck Peters.
23:57 Il ne s'est pas passé longtemps entre le moment où elle a rejoint la queue du groupe et le moment où elle est passée en tête.
24:03 En moins d'un tour.
24:04 Elle est passée.
24:07 Betsema.
24:08 Le rider au fond.
24:11 Aujourd'hui, il fait assez frais.
24:13 On disait, il fait bon, il n'y a pas beaucoup de boue.
24:15 Mais on voit beaucoup d'athlètes avec les jambières.
24:17 On est à peu près à 2-3 degrés.
24:19 C'est assez frais.
24:20 Ce matin, on avait un ressenti assez froid.
24:21 Il y a un peu de vent aussi.
24:22 Il y a un tout petit peu de vent, moins qu'hier.
24:24 Hier, c'est vrai que pendant la reconnaissance, personnellement, je trouvais que c'était un petit peu plus humide.
24:27 Ce qui fait que ça faisait un tout petit peu plus froid, un tout petit peu plus glissant.
24:30 On n'est pas d'accord sur ce propos.
24:31 Mais moi, je n'étais pas sur le vélo.
24:32 C'est pour ça que ça compte.
24:33 Mais il y avait un tout petit peu d'humidité.
24:35 Je vous avoue que sur le vélo, hier, c'était un tout petit peu plus technique.
24:38 Et là, avec le petit rond de soleil, ça va bien.
24:40 Mais on est quand même sur des conditions assez froides.
24:44 Je ne vous ai pas dit qu'Arnaud Giffraud n'a pas voulu rentrer à vélo du coup,
24:46 et qu'il a voulu qu'on le ramène en voiture parce qu'il avait trop froid.
24:50 C'est ça, Arnaud ?
24:51 Oui, mais j'avais une excuse de crevaison.
24:52 Du coup, j'ai pu être ramené en voiture au chauffage.
24:55 Ce n'est pas ce qu'on m'a dit.
24:56 Le vélo était vérifié derrière Arnaud.
24:59 Allez, Puck Pitorsky a accéléré.
25:03 Il va m'en vouloir.
25:06 Il ne va plus jamais vouloir compter avec moi.
25:08 Ça va être terrible.
25:09 Une bonne avance sur Anne-Marie Morst.
25:10 J'ai l'impression que sur la portion technique, après les escaliers,
25:13 parce qu'on ne le voit pas trop à l'écran,
25:15 mais juste après ces petits escaliers, on remonte.
25:17 C'est une petite portion en dévers, il faut être capable de reclipser.
25:19 Et là, on peut faire aussi une petite différence.
25:21 J'ai l'impression que là, sur son tempo,
25:23 elle accélère encore progressivement.
25:25 Et le duo derrière a du mal à suivre.
25:27 Il ne peut pas lui arriver grand-chose, quand même, à Puck Pitorsky.
25:30 Honnêtement, on est un petit peu plus de la mi-course.
25:34 Elle domine bien son sujet.
25:35 Elle a eu un petit problème, mais bon, là, ça va très bien.
25:38 Après, ça reste du cross.
25:39 Elle peut redérailler, elle peut avoir une crevaison.
25:42 On peut avoir un souci assez loin du poste.
25:45 Donc, rien n'est fait, mais c'est quand même bien parti
25:47 pour une Puck Pitorsky, comme ça, qui maîtrise son sujet
25:49 et qui est toute seule en tête.
25:50 Elle a juste à bien s'appliquer sur sa technique
25:53 et concentrer sur son effort.
25:54 Si on se projette sur ce qui va se passer la semaine prochaine,
25:57 en termes de repères, on imagine un peu ce qu'on va chercher,
26:00 mais en termes de terrain, quelles sont les similitudes, par exemple,
26:02 avec Augeride ?
26:03 Avec quoi elle peut se rassurer, aujourd'hui, Puck Pitorsky ?
26:06 Elle peut aller justement se tester encore plus, comme ça ?
26:08 Voilà, à mon avis, c'est juste une dernière répétition.
26:10 On répète les gammes, mais c'est pour du psychologique.
26:13 Voilà, on en parlait.
26:15 Quelle gagne avec le plus grand écart possible, en fait ?
26:18 Oui, oui, mais c'est juste une gagne.
26:20 Ça peut vraiment lui...
26:21 De plus, ça lui fait du bien, une semaine des championnats du monde.
26:24 Elle le sait, après, on va dire que Femme Vendempoel,
26:26 son adversaire direct, n'est pas là.
26:27 Mais ça fait toujours du bien.
26:29 Mais après, c'est stratégique, c'est perso.
26:32 Voilà, on peut comparer ce qui va se passer tout à l'heure à 15h.
26:35 C'est un match Vendempoel qui est archi-favori.
26:37 Il n'y a pas Woodvornhardt.
26:38 Woodvornhardt décide...
26:39 Voilà, il a couru hier en Belgique.
26:42 Il a gagné.
26:43 Lui, il préfère faire une autre stratégie.
26:45 Il a gagné sa course.
26:46 Et puis après, je pense faire, à mon avis, aujourd'hui,
26:48 un gros bloc d'entraînement.
26:50 Voilà, c'est vraiment un trait perso sur les athlètes
26:53 et les équipes qui décident d'une stratégie ou d'une autre.
26:57 Peut-être on a loupé la marche.
27:01 Oui, aïe, aïe, aïe.
27:02 C'est la chute directe, même d'Elisabeth Sema, là, dans les escaliers.
27:05 Je me disais qu'elle n'avait pas un super rythme en repartant.
27:08 Je crois que c'est les genoux, là.
27:09 On peut vite taper les genoux contre le bois.
27:11 Ça peut vite faire mal.
27:13 Attention.
27:14 Elle est très vite repartie.
27:16 Mais elle était bien contente d'avoir les jambières, là.
27:18 C'est bien de revoir.
27:19 Pour ne pas rayer la carrosserie.
27:21 C'est bien de revoir Anne-Marie Worst à ce niveau.
27:23 Également, elle qui avait été vice-championne du monde,
27:26 il y a quelques années,
27:27 Anne-Marie Worst, qui n'a pas brillé cette année en Coupe du Monde.
27:31 Elle a été absente aussi sur un long moment.
27:34 Et là, bien sûr, pouvoir revenir comme ça,
27:37 batailler pour le podium,
27:39 en cette fin de saison,
27:40 c'est forcément très, très positif pour elle.
27:43 Elle avait été 3e à Fayetteville, 3e à Tabor, également.
27:49 Elle a encore creusé, là.
27:51 Regardez, 16 secondes.
27:59 Pour les distinguer, Inge van der Heijden, c'est la première avec la nat sur le côté.
28:02 Anne-Marie Worst, c'est celle qu'elle éliserait d'ancienne championne d'Europe.
28:05 Eh oui.
28:06 Zoe Bakstet, qui commençait à enterrer un petit peu,
28:10 mais qui a creusé l'écart sur ses concurrentes derrière.
28:13 Vasse n'a pas tenu.
28:15 Et on va revenir sur Vasse avec le groupe de Schreiber, Betsema.
28:18 Regardez-moi cet énorme groupe qui est derrière.
28:20 Et Hélène Clausell, qui est en dernière position, la championne de France.
28:23 Elle a une opportunité, là, de revenir, de grappiller des places.
28:26 Avec Marion Bakker, avec Schreiber, avec Betsema.
28:29 Marion Lambert-Riveraulx.
28:30 Voilà, Marion qui est là.
28:32 Van Alphen aussi de l'équipe d'Anne-Marie Worst et van der Heijden,
28:39 qui revient aussi sur Hélène.
28:41 Allez, ce petit virage technique, ça passe bien.
28:43 Ah, nouvelle trajectoire, là, pour van der Heijden, qui vient au milieu.
28:46 Il n'y a pas vraiment de traces à cet endroit ?
28:51 Si, il y a quand même.
28:53 Après, je pense que c'est un petit peu loupé sur le freinage.
28:56 C'est pour ça qu'elle a été un peu vers l'extérieur.
29:00 Aujourd'hui, en termes de pression et de tout ce qui va être boyau,
29:05 on est sur des boyaux intermédiaires,
29:07 qui ont juste des petits crampons qui vont bien, même sur le dessus.
29:10 On n'est pas du tout sur des boyaux type ébou, avec beaucoup de grippe,
29:14 comme on a l'habitude à Besançon.
29:16 Aujourd'hui, on a dégonflé.
29:17 Pourquoi ? C'est juste pour amortir un petit peu le fait que ça tape vachement au sol.
29:20 Pas pour forcément aller chercher beaucoup de grippe,
29:22 parce que c'est assez sec, ça tient bien.
29:24 Aujourd'hui, on a des athlètes qui vont rouler entre 1,3 et 1,4 au niveau de la pression.
29:30 Peut-être pour les plus légères, un peu moins.
29:33 Mais on ne va pas rouler sur du 1 kg de pression.
29:36 Parfait. C'est parti pour Puck Peters.
29:38 On a bien vu au moment où elle a fait la descente, à quel point ça tape.
29:41 Elle est beaucoup plus fiche.
29:43 Je pense qu'au premier tour, elle est arrivée un peu...
29:45 On est dans le premier tour, on rentre dans la course.
29:47 Première fois qu'on arrive fin de premier tour sur cette portion,
29:50 elle est un peu trop tapée, un petit peu trop...
29:53 Les bras tendus. On le dit toujours, il ne faut pas oublier qu'en cyclocross,
29:56 ce n'est pas comme du VTT, on a des suspensions, on n'a rien.
29:58 Le seul rebond qu'on peut avoir, c'est la pression de ses boyaux.
30:00 Et après, c'est vous, c'est les jambes et les bras qu'il faut plier et amortir.
30:04 Ça a été compliqué de repartir là pour Anne-Marie Wors,
30:15 qui du coup accuse un petit peu de retard sur Inge van der Heijden qui était avec elle.
30:20 Un effort supplémentaire pour Wors.
30:23 Avec Puck Peters, seule au monde.
30:26 Largement devant. Là, il faut bien sortir.
30:29 Là, on est sur la ligne droite d'arrivée.
30:31 Ce dernier virage à négocier.
30:34 Et Arnaud, vous disiez que cette partie était assez courte pour gérer un sprint.
30:38 En cas d'arrivée dans des groupes, c'est quand même très serré.
30:41 Vous tournez, alors pas aussi serré que la semaine dernière à Benidorm.
30:44 Mais vous voyez, regardez là, c'est un peu chaud.
30:47 Ça tape un petit peu à la jonction de la route, il faut être propre.
30:50 Mais cette ligne droite est quand même assez courte.
30:53 En cas d'arrivée au sprint, je pense qu'il vaut mieux tourner en tête.
30:57 On avait vu, on se rappelle à Benidorm, Van Aert raté un petit peu son dernier virage.
31:02 Partir trop large, partir contre les barrières, tomber presque.
31:06 Mais en tout cas, raté son sprint à la lutte avec Van der Heijden.
31:10 Après, Mathieu avait très bien joué. Il a été malin.
31:12 Il est passé juste avant dans le bois, là où personne ne pensait qu'on pouvait doubler.
31:15 Et ça l'a fait. Allez, ça passe toujours très bien pour les planches.
31:19 Vous voyez là, à chaque fois, on dit que c'est bien de sauter les planches à vélo,
31:22 parce qu'on gagne du temps. Là où on gagne du temps, ce n'est pas au moment des planches.
31:25 C'est ce qui se passe juste après.
31:26 Ça va être les 10, 20 derniers mètres qu'on a après la deuxième planche.
31:28 Parce que quand on court à pied, des fois, limite, entre les deux planches, on va plus vite à pied.
31:32 Mais par contre, là, au moment où on remonte sur son vélo,
31:35 on essaye de clipser et des fois, on cherche un peu de clipser au niveau des pédales.
31:38 Pendant ce temps-là, quand on est à vélo, on est déjà en train de relancer.
31:42 Et c'est là que ça fait vraiment la différence.
31:44 On entend la célèbre voix de Daniel Mangias, qui est venu apporter toute son expertise également ici,
31:51 à Besançon, pour cette grande finale de la Coupe du Monde.
31:55 14 manches cette saison, Arnaud. 14 belles manches, tout le temps disputées,
32:00 des terrains différents les uns des autres. On s'est vraiment régalé.
32:03 On est parti aux quatre coins de l'Europe. On est aussi parti aux Etats-Unis.
32:07 On a commencé par les Etats-Unis. C'était un joli feuilleton, cette année.
32:11 La saison, elle est longue. Alors cette année, c'est vrai que cette saison de Coupe du Monde
32:14 a commencé qu'en octobre, alors que souvent, ça commence au mois de septembre.
32:17 Mais quand même, c'est-à-dire que pratiquement tous les week-ends, on a eu une manche de Coupe du Monde
32:21 où ça a été très diversifié. Des circuits très rapides au début, en début de saison.
32:26 Aujourd'hui, où c'est plus froid, mais ça reste rapide, on a eu des circuits dans la boue.
32:30 Il y a des supporters !
32:33 On a eu de la neige aussi, cette saison. Donc voilà, ça a vraiment été une saison ultra complète
32:38 où il faut bien gérer, car elle est longue, cette saison. Il ne faut pas oublier que toutes ces athlètes
32:42 ont commencé le cyclo-cross au mois de septembre. On est fin janvier.
32:46 Le Championnat du Monde est dans une semaine, début février. Donc c'est vraiment une réelle et longue saison.
32:51 Je rappelle qu'elles ont été trois, vraiment, dominées ces manches.
32:56 Van Empel, Van Anderhooy, Peters. Voilà les trois vainqueurs de manche sur ces 14 manches.
33:02 13 pour l'instant, mais on peut imaginer que ça va être compliqué d'aller chercher Peters encore aujourd'hui.
33:07 Trois Arnaud seulement pour aller chercher toutes les manches comme ça.
33:11 Ça veut dire énormément sur la saison, sur l'homogénéité bien sûr, mais aussi sur le très haut niveau
33:17 et sur les favorites du Championnat du Monde, même si Van Anderhooy sera avec les espoirs.
33:23 C'est vrai que Van Anderhooy a gagné deux, trois, je ne sais plus. Elle en a gagné quand même pas mal.
33:29 C'était sa première saison où elle gagnait chez les élites, mais elle a quand même décidé, elle ne veut pas créer les étapes.
33:33 Elle décide de courir avec les espoirs, alors que Peters, pour ne pas oublier, était espoir.
33:38 Elle a demandé un surclassement sur l'année. Donc du coup, aujourd'hui, elle est considérée élite,
33:42 alors qu'elle a l'âge d'être espoir. Mais Peters, elle a assumé ce statut et est là pour essayer d'aller conquérir le titre,
33:48 comme à l'image d'Alvarado il y a quelques années. C'était exactement le même cas.
33:52 Elle était espoir, elle a décidé et elle avait réussi.
33:55 Elle avait réussi Alvarado, ça me rappelle très bien.
33:58 Et si vous vous demandez qui a remporté la Coupe du Monde, sachez que le classement a été figé,
34:04 en tout cas, pas figé, ce n'est pas la bonne expression, mais gagné, remporté par Femme Van Empel à l'issue de la manche de Bignidorme.
34:11 On rappelle que Van Empel n'est pas présente aujourd'hui en France.
34:14 Mais Pug Peters ne peut plus revenir sur elle désormais, puisqu'il y a 40 points à déglener
34:20 lors de la première place acquise sur une manche de Coupe du Monde et qu'elles ont 45 points d'écart.
34:26 Ça va se jouer à 5 points à la fin, mais c'est en partie parce que Van Empel n'est pas là.
34:31 Allez, c'est tranquille pour Pug Peters.
34:35 On peut dire qu'elle se balade, mais là elle sait qu'elle a un écart, elle a juste à bien le gérer.
34:39 Évidemment, elle se retourne, elle le voit cet écart, mais aussi elle a forcément son directeur sportif,
34:44 ses entraîneurs de l'équipe qui sont là pour lui donner les bons écarts.
34:49 Mais voilà, elle peut bien gérer son effort à un tour et demi de l'arrivée.
34:54 C'est la chance parfaite que nous fait Peters, même si au début elle a eu ce petit souci.
35:00 24 secondes d'écart avec Anne-Marie Vorsing-Van der Heiden,
35:05 qui n'arrive pas à revenir pour l'instant, ni à se départager d'ailleurs.
35:09 On va voir ce qu'il y a en première position.
35:11 Ça passe bien, il y a de la vitesse.
35:13 On voit toujours Zoé Bakstet en 4ème place.
35:22 J'ai du mal à déterminer qui est la plus forte entre Anne-Marie Vorsing-Van der Heiden.
35:26 C'est vrai que par le palmarès, on ne connaît plus le nom d'Anne-Marie Vorsing-Van der Heiden,
35:29 mais j'ai l'impression que Van der Heiden est quand même très forte aujourd'hui.
35:32 C'est la première fois de la course qu'elle ne la voit plus.
35:36 Quand elle rentrait dans cette ligne droite, si elle levait les yeux, à chaque fois elle voyait un peu Peters.
35:40 Mais là maintenant c'est fini, elle a trop d'avance.
35:43 Ça, ça compte dans la course.
35:45 Quand on a plus ce repère visuel, forcément après on se retourne un peu plus, on gère son effort.
35:50 On sait que là on joue cette deuxième place.
35:53 Particulier aussi parce qu'elles sont de la même équipe.
35:56 Elles s'entraident, mais il y a un moment aussi où il faut se faire la guerre pour aller chercher cette deuxième place.
36:00 On avait vu ça, avec Izerby, c'était le run-out, notamment sur plusieurs manches.
36:05 Laissez-moi quand même vous parler de Zoé Bakstet, 18 ans, première année Espoir.
36:09 Elle est née le 24 octobre 2004, pour être très précise.
36:13 Et sa saison en cours du monde est incroyable.
36:16 Arnaud, 11e à Overize, elle a été 4e à Gaver, elle a été 17e à Zonnevent, c'était moins bien passé.
36:23 7e à Benidorme, imaginez aller chercher ces résultats à 18 ans déjà.
36:28 Ça c'est uniquement pour la partie cyclocross, on connaît aussi tout son talent,
36:31 toute l'étendue de son talent sur la route.
36:33 Elle fait vraiment quelque chose de très très fort cette saison.
36:36 Vous l'attendez où par exemple l'année prochaine ? Quel palier elle peut passer Zoé Bakstet ?
36:40 Ça se passe bien et qu'elle évolue dans le bon sens de sa progression.
36:45 Je pense qu'elle peut ici, un an ou deux, être en meilleure forme.
36:48 Enfin elle l'est déjà.
36:50 Elle peut aller gagner une manche au plus grand nombre, très rapidement.
36:52 Allez, peut-être l'année prochaine ça peut le faire.
36:54 Attention, le pari est pris.
36:56 29 janvier 2023, 14h16, Arnaud Jouffroy a dit Zoé Bakstet peut gagner une manche au plus grand nombre la saison prochaine.
37:02 Voilà, c'est dit.
37:07 On va chercher les Françaises maintenant.
37:09 Hélène Cleusel qui est rentrée dans le top 10 à nouveau, 9ème.
37:12 Hélène, Arline Burquet qui est un petit peu reculée, 14ème.
37:16 C'est bien de prendre aussi des repères avant le championnat du monde.
37:21 Je pense qu'on a très très bien bossé au sein de l'équipe de France, menée par François Trahieu.
37:28 Cette semaine, on est resté à Benidorm en Espagne, que ce soit toutes les catégories.
37:34 C'est bien parce que même les élites hommes étaient présents lors de ce stage.
37:37 Ça a vraiment bien bossé, il y a vraiment eu une très bonne cohésion.
37:40 On n'a pas eu de soucis au niveau, voilà, tout le monde allait très bien.
37:45 Mais la priorité devrait être vraiment de super bien bosser pour être très performante dès la semaine prochaine.
37:50 Et j'en peux pas, ce qui est sûr c'est que les résultats qu'on a aujourd'hui seront meilleurs la semaine prochaine.
37:55 Vous aviez tous les athlètes qui étaient présents à Benidorm, tous les athlètes français.
37:59 Ouais, tous les athlètes de l'équipe de France.
38:03 Bon, les deux champions de France.
38:05 On peut nommer ? Vous voulez pas les nommer ? C'est moi qui les nomme ?
38:09 Allez-y.
38:10 Non, non, je peux en prier. Ça peut durer longtemps.
38:12 Et ben, on avait Clément Venturini, on avait Hélène Fautel, bien sûr.
38:18 Je sais pas si vous connaissez les équipes, mais après voilà, dans toutes les autres catégories, les jeunes catégories, tous les...
38:23 Ah, pardon, c'est le last route !
38:25 Ah non, pas ici, pas ici !
38:28 Ah non, ben là c'est le...
38:29 Ou alors faut le dire en francophone, toi !
38:30 C'est le dernier tour, je sais pas comment vous répétiez.
38:33 Ça vous risque des périls, ça.
38:35 C'est le dernier tour.
38:36 Je vais me faire critiquer.
38:37 En tout cas, l'enjeu en français, on est ici à Besançon, on est en France.
38:40 Allez, pour ce dernier tour, on est prêt pour le final de la Coupe du Monde.
38:45 25 secondes, elle continue de creuser, Fuck Peters.
38:49 Max Schette à 41 secondes, Hélène Closel qui est 6ème, elle est remontée dans ce groupe.
38:56 Magnifique le final d'Hélène.
38:59 Un gros groupe là qui est derrière, on va sûrement bientôt le voir à l'image.
39:03 Allez, elle est juste devant, Dennis Betsema, on a Manon Bakker qui est là, tout petit écart.
39:11 Regardez Hélène, elle est en tête de ce groupe, elle est en tête pour essayer de relancer.
39:15 Anne-Marie Worstet est devant, devant son public encore une fois, avec ce magnifique maillot de championne de course,
39:20 le maillot bleu blanc rouge.
39:21 Les supporters qui sont là pour taper contre les barrières pour Hélène.
39:25 Là aussi, on prend bien sûr des repères pour ce qui va se passer la semaine prochaine,
39:32 mais surtout on engrange les souvenirs, les émotions.
39:35 Ça pilote bien, vous l'avez vu, les trajectoires sont belles.
39:44 Franchement, dans toutes ces portions, je pense que Fuck Peters ne freine même pas.
39:48 Elle utilise toute la largeur du circuit pour tourner le plus vite possible.
39:52 Alors Van Dampel a gagné hier, c'est Van Dampel la favorite du Mondial ?
39:55 Il n'y a pas de favorite.
39:59 Non, honnêtement, pour moi, je ne vois pas pourquoi on dirait plus Peters ou plus Van Dampel.
40:04 Parce que, ok, Van Dampel, début de saison imbattable, ça se voyait, elle maîtrisait.
40:07 Sauf que Peters après est arrivé, mais Van Dampel a regagné la semaine dernière,
40:10 et là, maintenant, c'est le même niveau.
40:13 Bref, soyez avec nous le week-end prochain, les 5 et 8,
40:19 et le week-end prochain, les 5 et 6 décembre.
40:22 Ça roule encore fort, elle le sait, elle est de l'avance,
40:28 mais quand même, elle continue à toujours bien relancer, bien concentrée,
40:31 là, ça va très vite.
40:32 Allez, là, on est juste avec ce duo pour le podium, la 2e et 3e place,
40:36 avec Van der Heide et Anne-Marie Worst, juste après ces escaliers.
40:39 Là, on va arriver dans ce petit dévers.
40:41 Ah non, on a changé d'image.
40:42 Elle a repris encore de l'avance, j'ai l'impression, Fuck Peters.
40:46 Toujours important de finir avec un dernier tour costaud.
40:52 Ah oui, elle n'est pas du tout en dedans, là.
40:54 Elle se la donne, parce qu'elle sait très bien que la semaine prochaine,
40:57 le dernier tour, ce n'est pas ce tour-là qu'il faudra relâcher.
41:00 Elle est presque à 30 secondes, maintenant,
41:02 elle ne cesse de grappiller du temps sur Van der Heide et Worst.
41:06 On va assister à une bataille entre ces deux-là.
41:08 Pour ce qui concerne le cyclisme, on vous donne rendez-vous également
41:11 à partir de demain, à partir de mardi, pour le Saoudi-Tour,
41:15 et à partir de mercredi, pour celle avec l'étoile de Bessèges,
41:19 qui va être présente sur notre antenne, pour ouvrir la saison en France, sur route.
41:25 Et puis ce soir, à 20h55, la NFL, avec les deux finales de conférence,
41:30 Philadelphie-San Francisco, puis Kansas City, Cincinnati.
41:35 Cincinnati, comme vous voulez. Je l'ai faite à l'italienne.
41:38 Allez, Fuck Peters qui descend du vélo et qui remonte tout de suite.
41:44 Elle relance là.
41:45 Oui, même là, vous l'avez vu, la remontée de suite, c'est reclipsé.
41:48 C'est une des seules à se mettre debout à cet endroit-là.
41:50 Oblier à chaque fois les portions à pieds sont très physiques,
41:53 et être capable de remonter, se remettre en danseuse,
41:56 de relancer comme ça aussi vite, c'est du très fort, c'est le top niveau mondial.
42:01 Là, s'écarter un petit peu à la fin du virage pour pouvoir bien rebasculer.
42:07 Exactement, la changement d'angle pour tourner le plus vite possible.
42:12 Ça me fait penser à Denise Betsema qui est derrière Hélène Clozel.
42:15 Pour l'instant, Hélène qui est toujours en tête du groupe.
42:17 Ça va être hyper serré pour le groupe d'Hélène là.
42:24 En fait, il y a quatre échelons en ce moment.
42:26 Fuck Peters, Van der Eyden, Vos, qui sont derrière à 37 secondes.
42:30 Imaginez, elle vient de reprendre 10 secondes.
42:33 Elle vient de reprendre 10 secondes, Fuck Peters.
42:35 Derrière, il y a Zoe Baxter et le quatrième échelon,
42:37 donc avec le groupe Vos, Betsema, Schreiber, Bakker, Van Alphen et Clozel.
42:43 Mais Vos a l'air de s'extirper de ce groupe pour l'instant pour aller chercher la cinquième place.
42:48 Allez, Van der Eyden là pour l'instant pour la deuxième place.
42:57 Toujours devant.
42:59 Attention à la moindre petite erreur, la moindre défaillance,
43:04 la moindre faute d'inattention.
43:07 Oversteer est revenu directement dans la roue.
43:10 Elle va compter cette place.
43:12 Et puis ce duel aussi va compter.
43:14 Ce n'est pas évident entre les deux.
43:16 Là, j'avoue qu'on est dans la même équipe.
43:18 En plus, je pense que ça se voit sur les reconnaissances.
43:20 Elles sont tout le temps ensemble.
43:21 À mon avis, elles s'entendent très bien.
43:23 Donc, je pense que ce n'est pas simple.
43:27 Entre les deux, ce duel n'est pas simple.
43:29 Vous voulez dire qu'on hésite un petit peu, on fait moins de choses, on tente moins ?
43:32 Elles vont se le faire vraiment à la régulière.
43:34 Ce sera sur le physique à la fin.
43:36 Inconsciemment peut-être ?
43:38 Oui, mais je pense que Cane-Marie Morse a envie que ce soit Van der Eyden,
43:41 une deuxième pour elle.
43:42 Et inversement, c'est la même équipe.
43:43 Elles s'entendent bien, elles sont très amies.
43:45 Elles ne vont pas arriver à arrêter sur la ligne arrière.
43:50 Non, non plus.
43:51 Ça reste les points du CIE.
43:52 À part si au niveau du classement général, il y a une athlète
43:55 où je pense que Van der Eyden, oui.
43:57 Alors Cane-Marie Morse, elle, elle a pas mal coupé à un moment.
44:00 Elle n'était pas super, elle est revenue.
44:01 Mais bien sûr que sur le classement général,
44:03 pourquoi pas laisser Van der Eyden devant ?
44:05 On va parler des points du CIE.
44:08 Mathieu Van der Poel l'a signifié, précisé, d'ailleurs,
44:11 dans son interview avec le Signal International,
44:14 juste avant la course.
44:16 Il a précisé que sa venue ici était en partie liée à ça,
44:20 au fait qu'il allait chercher des points,
44:22 qu'il voulait aller chercher des points
44:23 pour être en première ligne lors du Mondial.
44:25 Exactement.
44:26 Exactement, on part toujours mieux en première ligne
44:28 qu'en deuxième ou troisième ligne, même si...
44:30 C'est faux, là.
44:31 Des fois, il partait quatrième ligne,
44:32 et au bout du premier virage, il était dans les cinq.
44:34 Mais sur un Mondial, c'est différent.
44:35 Exactement.
44:36 C'est la course d'un jour.
44:37 Tout est important.
44:38 Et on salue, bien sûr, l'organisation ici
44:43 avec Pascal Orlandi, avec Lassé Byzantine.
44:46 Jolie fête pour cette finale de Coupe du Monde.
44:49 En France, on est ravis de voir ça en France.
44:51 Arnaud est ravi de voir la Coupe du Monde de cyclocross
44:54 faire des étapes en France.
44:56 Allez, on va voir.
44:58 Allez, regardez, Anne-Marie Morse qui va doubler Van der Eyden
45:01 juste avant le final.
45:03 Avant cette portion un peu technique.
45:05 Allez, maligne Anne-Marie Morse pour passer devant.
45:07 Ça passe bien, ça passe parfaitement bien
45:11 pour Puck Peters, la relance également.
45:14 Il n'y aura rien à dire, il n'y aura rien à dire.
45:17 Elle a évacué la malchance, elle a fait fille du destin.
45:21 Puck Peters pour aller s'imposer aujourd'hui ici à Besançon
45:25 avec la manière.
45:26 Pourtant elle a eu un ennui mécanique, vraiment.
45:29 En début de course, elle a perdu beaucoup de temps,
45:31 plus d'une vingtaine de secondes.
45:33 Et puis elle est revenue sur le groupe.
45:35 Elle s'est relancée.
45:37 Elle a dépassé tout le monde tout de suite.
45:39 Et plus personne ne l'a revue derrière.
45:42 Anne-Marie Morse.
45:43 Une semaine des Mondiaux, ça compte.
45:44 Une belle victoire comme ça pour Puck Peters.
45:46 Il y a un écart, il y a un écart.
45:48 Anne-Marie Morse a fait un petit écart juste avant la butte.
45:50 Si elle a tenu le tempo, c'est fait.
45:52 La victoire en attendant de Puck Peters.
45:54 Les confettis à Besançon.
45:56 Le maillot de championne des Pays-Bas.
45:58 A une semaine du Mondial.
46:00 Augerheide, on le rappelle, aux Pays-Bas justement.
46:02 Bravo, encore une fois,
46:05 pour cette victoire en Coupe du Monde pour elle.
46:08 Allez, voilà, c'est bien ce qu'elle avait fait.
46:10 La différence.
46:11 Anne-Marie Morse sur Inge van der Heijden.
46:13 Le tempo toujours.
46:15 Quatrième manche de Coupe du Monde pour Puck Peters.
46:23 Aujourd'hui, et voilà, c'est fait.
46:25 La différence a été faite.
46:26 Il n'y aura plus de 30 secondes sur la ligne d'écart.
46:28 Anne-Marie Morse a réussi, sur cette petite butte,
46:31 à en profiter, à en jouer,
46:33 à se débarrasser d'Inge van der Heijden
46:35 qui va compléter le podium.
46:38 C'est la meilleure place de Anne-Marie Morse cette saison
46:40 donc en Coupe du Monde.
46:41 Elle qui avait fait des podiums à Fayetteville et à Tabor également.
46:44 Et c'est le premier podium de la saison en Coupe du Monde
46:48 pour Inge van der Heijden.
46:51 Zoé Backstedt, le talent de demain, mais aussi d'aujourd'hui.
46:55 Très clairement, elle peut être ravie, Zoé.
46:57 Magnifique quatrième place encore aujourd'hui.
47:02 Elle vient égaler son meilleur résultat en Coupe du Monde cette saison.
47:05 Vaskela Schreider avec Bakker, avec Betsema également.
47:10 On a vu un peu d'ailleurs chuter dans les scènes.
47:12 Encore Hélène, elle est là, neuvième.
47:14 Hélène Closel qui rentre dans le top 10, neuvième.
47:16 Encore une fois, la régularité vraiment cette saison.
47:18 Marion Norbert-Riberol qui vient prendre la dixième place ici.
47:22 C'est bien pour Hélène ?
47:26 Oui, c'est bien.
47:28 Après une grosse semaine d'entraînement, à top 10,
47:31 à une semaine des Championnats du Monde, c'est top.
47:34 Il ne faut pas oublier qu'elle est ultra régulière.
47:36 Ce n'est pas pour rien qu'aujourd'hui, c'est la Française
47:38 qui est la mieux placée au classement du CIE.
47:40 Pratiquement, je crois que dans toutes les Coupes du Monde,
47:42 les trois quarts du temps, elle est dans le top 10.
47:44 Il me semble bien.
47:45 Ses meilleures places sont plus vers la cinquième place,
47:48 cinq, sixième, mais très régulièrement,
47:51 Hélène Closel, notre nouvelle championne de France,
47:54 est là et présente dans ce top 10 en Coupe du Monde.
47:57 Ça met bien un drapeau breton pour saluer la victoire
48:00 de Peter sur la ligne d'arrivée.
48:03 En effet, elle a fait dixième à Benidorme,
48:05 quatorzième à Zonhoven, elle a fait septième à Ulst,
48:08 notamment, huitième à Overijse, septième à Fayetteville.
48:12 On l'avait vu parfaitement démarrer.
48:14 Huitième également à Waterloo.
48:15 En fait, il n'y a eu que deux manches, trois manches
48:17 où elle n'a pas été dans le top 10 de la Coupe du Monde.
48:19 Dans ce qu'elle a disputé cette saison,
48:21 elle est peut-être quatre, n'oubliez Bergen.
48:24 Elle est toute la quart du temps,
48:26 elle est vraiment dans le top 10.
48:28 Quatre ou cinq, peut-être aussi.
48:30 Smechelhoorn, il paraît, c'est comme ça qu'on prononce.
48:33 En tout cas, c'est cette régularité couronnée
48:36 par le maillot de championne de France
48:38 qu'elle a été chercher.
48:40 Agnol de Lorme, de Lorme en Normandie.
48:43 Il y a deux semaines.
48:45 On va savoir si Linn Burkier est passée, c'est ça ?
48:52 À mon avis, elle est passée entre les deux.
48:54 Exactement, quinzième pour Linn Burkier.
48:56 Arnaud, on va se quitter sur ces magnifiques paysages
48:59 qui entourent ici le circuit à Besançon
49:02 et puis on va se retrouver dans quelques instants
49:04 parce qu'il y aura Mathieu Van Der Poel
49:06 sur la ligne de départ, bien sûr, on l'attend.
49:09 Il ne sera pas seul, il y aura quand même de la concurrence
49:11 avec Mathieu Van Der Poel sur un terrain
49:13 quand même bien taillé pour ses capacités aujourd'hui.
49:17 A tout à l'heure, Arnaud Jouffroy, je vous donne votre pronostic avant ou pas ?
49:19 PDP.
49:20 Allez, voilà, c'est fini.
49:21 C'est fini, à tout à l'heure.
49:23 Merci.
49:24 [Bruits de la foule]