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En Corrèze, un village expérimente le train à la demande. Le principe, agiter la main lors de l'approche d'un train pour qu'il s'arrête à Montaignac-sur-Doustre. Un compromis qui permet d'éviter la disparition de cette petite gare.

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Transcription
00:00 Lorsqu'il arrive au loin, il faut agiter la main pour monter à bord du train.
00:05 "Il desservira Aigleton, Mémac, Hussel."
00:11 Des trains qui s'arrêtent sur demande, c'est l'expérimentation que mène ce village de Corrèze
00:16 pour éviter la fermeture définitive de sa gare.
00:19 Dans le bar, tout le monde semble ravi du compromis.
00:23 "Je veux dire, en lieu touristique, on peut dire voilà, on a une gare.
00:27 Vous pouvez venir, on a une gare."
00:29 "J'avais mes voisines qui partent à Paris et tout, je les amène là, je les amène ici."
00:36 "Même mes parents qui sont dans l'Indre, je veux dire, ils peuvent venir en train jusqu'ici."
00:40 Pour le maire, Montaignac a frôlé l'abandon.
00:44 "Si c'était parété, c'était une catastrophe pour nous, pour la population, mais pour le tourisme."
00:51 Pourtant, en moyenne, la gare n'accueille qu'un seul voyageur par jour.
00:55 La voiture reste le transport privilégié des 700 habitants.
00:59 "Moi, si j'ai besoin d'aller faire mes courses, je ne prendrai pas le train, ça c'est sûr."
01:02 "Si à l'offre, les gens se posent la question de prendre le train plutôt que prendre leur voiture,
01:06 surtout au moment où l'énergie est très chère."
01:08 Sur le quai, si personne ne fait signe, le train trace sa route.
01:12 Les trajets sont donc plus courts.
01:14 A bord, même principe, pour descendre, il faut se manifester auprès du contrôleur.

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