• l’année dernière
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

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Transcription
00:00 - Mais tu sais ce qui est intéressant, il va très bien, mais c'est que je crois que tu n'as pas d'enfant, moi non plus, c'est que tu vieillis, tu te dis où va aller le peu d'argent qu'on a accumulé ?
00:10 - Alors, on peut se positionner.
00:12 - Eh bien crois pas si bien dire. Moi, ça devrait aller à ma mère, mais mon père, il a déjà fait sa vie, donc moi ça devrait aller à ma sœur.
00:18 Ça monte d'abord si t'as pas d'enfant, et après c'est les collatéraux, ta sœur, et si tu as un neveu, ils vont payer 60 % d'impôt.
00:24 Ça va être pour l'État. Mais je me suis quand même posé la question, donc j'ai été voir un notaire. Je lui ai dit qu'est-ce que je fais ? J'ai ça, qu'est-ce que je fais ?
00:30 Donc il m'a dit "faites un testament". - T'as quoi ? - Hein ? Tu vois ? Des bricoles. Pas grand-chose, mais faites quand même un testament pour que tout n'aille pas peut-être à l'État.
00:38 - T'as pas un testament ? - Voilà. - Cyril est sur ton testament, du coup ? - Écoute-moi bien. Il m'a dit "il y a deux testaments possibles, il y a le testament de raison,
00:45 vous êtes les cousins, la famille Nain, et le testament du cœur". Il m'a dit "le testament du cœur". - Toi t'as pas fait le testament du cul aussi ?
00:52 - Non mais... Je t'imagine après une semaine... - Je lègue un testicule à Brian Durand-Bourg. - Ça fait 10 jours que je suis là. Jean-Baptiste.
01:07 - Non, le deux-cœur, c'est si tu y vas vraiment, vraiment, vraiment avec les gens qui ont compté pour toi et que tu veux vraiment protéger, tu verras qu'à ton âge, tu n'arrives pas à 10 personnes.
01:20 - Quoi ? - Eh ben crois-moi, crois-moi pas. - C'est long, 10 personnes, déjà. - Eh ben crois-moi, je suis arrivé à 9. - Non, c'est vrai ? - Ouais. - Personne n'était dedans ici ?
01:27 - Non. - Hein ? Non mais vous, je vous dis. Attention, parce qu'on ne donne pas forcément que de l'argent, tu peux donner aussi à quelque chose qui est touchant.
01:34 - Oui, c'est ça. - Par exemple, à vous, si je vous file du pognon, qu'est-ce que vous allez en foutre ? - Non, merci. - On va faire des bons baos. - Merci.
01:40 - On peut laisser un souvenir, une montre, une bague, un truc. - Ah ouais ? - Voilà. - Qu'est-ce que tu vas lui laisser à moi ?
01:45 - Alors, il ne faut pas dire que ça porte malheur, je ne veux pas mourir. Je vous ai laissé quelque chose, mais ce n'est pas de l'argent. - Ah d'accord. - Il s'en fout, du coup. - Hein ? - Non.
01:53 - Disons, il a un petit cœur qui bat là-dessous ? - Oui. - Bien sûr. - Ça peut avoir une valeur... - Donne de l'argent quand même. - Non mais... - Non mais pour mon cœur.
02:01 - Hein ? - Donne de l'argent quand même. - Ah non. - Ça peut être après mes dessins que j'ai faits, ça peut être... - Ah super. - Ah ouais. - Dessins, ouais.
02:12 - Alors, la vérité, ne me met pas, parce qu'ils vont m'appeler, je vais devoir me déplacer. Franchement, ne me met pas. C'est pour aller repartir avec un dessin ou un truc, je n'en ai rien à foutre.
02:21 - Non mais ça va me faire chier plus qu'autre chose. Non mais ça va traîner dans le coffre de la voiture, ça va être un enfer. - Mais qu'est-ce que t'en veux ? - Non mais je te le dis, franchement.
02:27 - Oubliez-moi. - Non mais vraiment, c'est horrible. Un livre, je n'en veux pas. - Ah non, non. - Franchement, laisse tomber. Oublie-moi. Voilà, oublie-moi. - Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?
02:33 - Mais de l'oseille, de l'oseille. - Il n'y a pas d'argent. - Tu n'as pas une voiture, sinon ? - Si. - Ah, tu n'as pas une voiture ? - Mais attends, pardon. - Une montre ? - Ça me sonne tellement vulgaire.
02:40 - Non, mais ne t'inquiète pas, ça me fait rire. - Ah bon ? - Ah bon ? - Oui. - Ah, donc je peux être vulgaire avec vous ? - Oui, oui, d'accord, d'accord.
02:46 - Vas-y. - Je le referai alors, pardon. - Tu n'en as pas une deuxième de voiture ? - Non, les gars, j'ai vu Cyril parce qu'il a compté pour moi, il m'a aidé.
02:53 - Bien sûr. - Qu'est-ce que vous avez fait pour moi, vous ? - Ouais, c'est vrai. - La rangée qui ne sert à rien. - C'est une raison, Mathieu. - Qu'est-ce que vous avez fait pour moi ?
02:58 - La rangée inaudible. - Moi, je t'ai toujours apprécié. - T'es toujours soutenu, moi. - Moi aussi, je t'ai toujours apprécié. - T'es toujours soutenu. - Il y a un ami ici, c'est moi.
03:08 - C'est 10 ans que ça dure, Mathieu. - C'est vrai. - Toi, tu l'as grattou à qui, toi ? - Ma fille. - Ma fille est fatou. - Putain, t'avais dit fatou en premier.
03:15 - Non, ma fille est fatou. Ma fille, c'est automatique. - C'est la même. - Ah, d'accord. - On ne peut pas les hériter en France. - C'est comme les antibiotiques, fatou.
03:23 - En France, on ne peut pas les hériter en France. - En France, on ne peut pas les hériter. - En France, on ne peut pas les hériter. - Attention, on peut le faire. Moi, je les ai prévenus.
03:33 - Vous avez dit quoi, vos enfants ? - Attention, je peux être extrêmement sévère. - On peut enlever les enfants de 15 %, mais il y a 25 %. Vous donnerez quoi, vos enfants ?
03:41 - Tu peux laisser ce qu'on appelle un tiers de réserve. - Est-ce que vous ferez comme ces immenses personnalités, les grands patrons, les machins, qui disent, par exemple, Bill Gates, il a dit
03:50 « Moi, je donnerais à peine 1 % de ma fortune à mes enfants parce qu'il faut qu'ils se débrouillent par eux-mêmes ». Vous allez faire ça, vous, pour les enfants ?
03:56 - Je préfère qu'ils se débrouillent par moi-même. - C'est mieux. - Non, franchement, c'est mieux. Oui, Gilles Vernez, oui. - Non, moi, je... - Mais quoi, toi ? Lui, attention à lui.
04:09 Il travaille tout le temps, il biche partout, il est à la télé. J'étais même pas à la télé qu'il y était déjà. Frère, il dépense pas 1 €. C'est une barre internationale.
04:19 C'est une barre de fer, mais frère, c'est un arbre. C'est du chêne, le gars. - Cyril, je pense qu'il a un compte en Suisse. - Ah non, mais lui, mais quel en... - Je pense qu'il a un compte en Suisse et des ningots.
04:27 - Il a même un compte chez les petits Suisses. Non, mais je veux dire que lui... - Vous sentez quand les gens sont fortunés ? - Lui, lui... - Quand j'essaie de piger ailleurs, vous m'arrêtez au bout de 3 jours, Cyril.
04:34 - Dites la vérité. - Il a fait. - T'as travaillé... Il a commencé la télé avant nous tous. Frère, c'est un truc de ouf, mais je le voyais à la télé. Moi, je le regardais, je faisais pas de télé, je le voyais.
04:43 Et je pouvais pas le blairer. Hein, je te jure ! Je le regardais, mais je pouvais pas le blairer. - Bah merci. - Mais non, mais je me rappelle, il avait une coupe com'asse, hein.
04:51 Il faisait des émissions de foot. - Le procureur ! - Je pouvais pas le blairer, le procureur. J'avais envie de le défoncer, mais je le regardais. - Il était chère avec la jeunesse à Comano.
04:58 - Mais je le regardais, parce qu'il était bon. - C'est pour ça que vous m'avez recruté dans la rue. - Exactement. - Voilà, vous m'avez croisé dans la rue.
05:03 - Et après, non, et au début, je l'ai pas... Et après, je me suis fait à lui. - Ouais. - Je me suis fait à lui. - Après, je l'ai adoré. Je l'ai adoré.
05:09 - Ah bah, ça peut arriver pour nous, alors. - A lui, c'est dur, quoi. - Mais c'est dans quelle année, alors ? - Je l'ai adoré. Bah, je sais pas. C'était en 1980.
05:15 - Non, 2000... - 90, 90, 95. - Fin des années 90. - On refait le match ? - Ouais. - Vous pensez que c'est le plus riche de la bande ? - Non, c'est pas le plus riche.
05:22 - Oh, bah non. - Mais je peux te dire qu'il a emplâtré de l'oseille. Après, bon, après, il... Je pense... Voilà. - Qu'il est plus riche.
05:30 - Il a des frais qui font que... Voilà, aujourd'hui... - Ouais, ben, c'est... - Voilà. - Ah bah, il a été... - Forcément, on peut... C'est dur d'être pigeon et riche.
05:38 - Et voilà. - Non, mais j'ai été licencié, comme tout le monde ici. - Ah oui ? - Ah oui, et comme vous. Et quand on est licencié et qu'on gagne, bah, ça fait une petite somme.
05:48 - T'as été licencié pour quoi ? - Parisiens après 22 ans. - Parisiens après 22 ans ? Oh, il a pris un pas de col. Oh, le bâtard. Oh, le bâtard.
05:56 - Moi, j'ai jamais été licencié. - Bracal, jamais. - Et donc, licenciement sans cause réelle ni sérieuse au prénom. - Bâtard. - Alors, on va...
06:05 - Il a pris combien, ma sœur ? - Non, c'est pas... Je veux pas dire. C'est pas des fortunes, mais c'est correct, quoi. - Pas vagiste. - Ça permet de voir venir. - Ah ouais.
06:13 - Finalement, c'est Gilles qui va nous mettre sur son véritable... - Hé, je vous dis. Gilles, est-ce que tu penses que t'auras quelque chose pour ma personne si demain...
06:21 - Non, mais... - Non, mais si demain, ça devait mal se passer pour toi... - Sans hésitation, bien sûr que oui. - Non, non, sans rigoler. - Ah bah, bien sûr que oui.
06:28 - Je vous l'agraie quelque chose. - Quoi ? - La viesse, la viesse. - Non, non, mais pas... - Jolie peinture ou une belle gravure. - Bah, t'emmerde pas, alors. Fais pas chier.
06:36 - Ça vous en fait, des beaux objets. - Ah, mais c'est vrai. - C'est un peu un conclub. - Hé, j'ai pas suffi d'abord, hein. Mais je te le dis, hein.
06:43 - Ça suffit, maintenant. Non, non, mais t'as pas un truc pour moi. - Si, je penserais à vous. - Non, mais pensez à moi comment ? - Une petite somme, ça sert à rien pour vous.
06:49 - Si, si, bah si, ça sert, si. - Si, bah alors, je vous l'agraie une petite somme, alors. - Ah, merci. - Et vous aurez beaucoup d'impôts dessus, ça vous dérange ?
06:54 - Non, mais t'emmerde pas avec ça. Non, mais c'est vrai, t'emmerde... - Est-ce qu'il y a des millionnaires autour de cette table ? - Bien sûr qu'il y en a.
07:00 - Ah bah, il y en a déjà un. - Bernard Moutiel, c'est sûr. - Il y en a un. - Bernard Moutiel, c'est sûr. - Si on compte le patrimoine...
07:04 - Je sais que Mathieu aussi. - Non, pas du tout. - Depuis hier, depuis hier, cette fille délire. J'ai regardé la télévision, elle dérediffe.
07:12 - Elle lui bat très bien la France. - Mais chérie, au-delà de ça, chacun a travaillé. - Bien sûr. - Bien sûr. - Bah oui. - Bah j'ai pas 20 ans, moi, j'ai 65.
07:20 - Je vous dis juste, les mecs, que vous êtes tous des bars. - N'importe quoi. - Voilà. Vous êtes des bars de fer. - Non. - Non. - Voilà.
07:26 - Et je sais que vous pensez qu'il y a une chose, c'est mettre de côté pour aller vous barrer là-bas. - Oh, non. - Dans vos maisons de campagne.
07:34 - Ah oui, ça, oui, ça, oui. - J'en ai rien à foutre, je le dis, je dis des choses. - T'es en train de dire que si on avait assez d'argent, on pourrait éventuellement te quitter.
07:41 - Oui. - Non. - Non. - On attendait que ça.
07:43 [Musique]

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