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Michel Onfray sur la réforme des retraites : «Je ne connais pas une catégorie sociale qui soit heureuse, elle se fait au détriment d'une majorité de Français»

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Transcription
00:00 Quand j'entends des gens parler, quels qu'ils soient, des chauffeurs de taxi, des instituteurs, des institutrices, des professeurs des écoles,
00:07 tout le monde est mécontent. Quand les gens viennent me voir dans le train, me reconnaissent et que nous parlons, les contrôleurs,
00:12 personne n'est content, personne n'est heureux de la façon dont ça se passe actuellement.
00:16 Je ne connais pas une catégorie sociale qui puisse, sauf peut-être les banquiers et traders,
00:20 sans que ce soit une catégorie sociale qu'on puisse intégrer dans une réflexion ici, mais qu'ils soient heureux.
00:26 Les gens qui font de l'argent avec l'argent, les gens qui font du business, oui, ceux-là, ils sont probablement heureux,
00:30 mais ça se fait au détriment d'une majorité de Français.
00:32 Vous savez, quand Marx fait l'analyse de ce qu'il appelle la paupérisation, nous disons qu'il a raison,
00:36 qu'avec le capital et le capitalisme, il y a de plus en plus de pauvres, et qu'ils sont de plus en plus pauvres,
00:41 et de moins en moins de riches, mais qu'ils sont de plus en plus riches, il a complètement raison, Marx, de faire cette analyse-là.
00:47 Et on voit très bien que dans la totalité de la société française, rien ne fonctionne.
00:51 Il n'y a pas besoin de prendre le train, de demander un rendez-vous chez le dentiste,
00:55 ou d'avoir besoin de quoi que ce soit aujourd'hui en France.
00:59 Vous savez que ça ne fonctionne pas.
01:01 On est dans une espèce de logique de tiers-mondialisation, et ça fait sourire à l'étranger.
01:06 Ça fait même beaucoup rire à l'étranger.
01:08 [Musique]
01:12 [SILENCE]

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