Longoria donne son avis sur l'arbitrage

  • l’année dernière
Pablo Longoria, le président de l'Olympique de Marseille, a toujours tenu des propos élogieux à propos de l'arbitrage français. Après le nul de l'OM contre Monaco (1-1), on l'a pourtant vu hors de lui à propos du VAR. Il a été interrogé sur cela en conférence de presse, ce jeudi dans les entrailles de l'Orange Vélodrome.

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Transcription
00:00 Il y a une question toujours. Je crois que faire une critique de l'arbitrage après chaque match, c'est trop de football de 1990. Et je n'aime pas. Je crois que ça c'est un football à l'ancien.
00:15 Je retiens le même discours que j'ai depuis le premier jour. Première chose, je considère que le niveau individuel des arbitres français c'est très haut. Comme il demande, comme il faut voir dans tous les matchs européens qu'il arbitre.
00:32 C'est une question que je crois que si on prend le niveau d'arbitrage des arbitres dans les compétitions européennes, on considère que tout le monde est bon. Il y avait pour moi un problème avec la DTA que c'était important.
00:45 On est en train de régler avec la nouvelle organisation à l'intérieur de la DTA que je crois et je suis convaincu que ça va apporter à de bonnes décisions ou de meilleures décisions, spécialement avec une unification de critères.
00:58 Si vous me demandez pour ma vision de l'arbitrage, je considère que chaque arbitre doit avoir sa propre personnalité dans le terrain. Dans le sens que l'on doit laisser la liberté à chaque arbitre de se sentir à l'aise avec son arbitrage et avoir des critères qui sont plus unifiés avec les arbitres européens.
01:15 Qu'est-ce que ça veut dire ? Je comprends la difficulté qu'il y avait avant dans l'arbitrage. Un arbitre qui arbitrait en Ligue des Champions, en Europa League ou en Conference League pendant la semaine, il se retrouvait à être valorisé avec des critères complètement différents pendant les week-ends.
01:30 C'est compliqué d'arbitrer de façon avec une distance de trois jours de différents matchs. Deuxième question, je crois qu'ici en France on a une grande capacité à améliorer et j'espère qu'on va continuer à nous améliorer avec l'utilisation de la barre.
01:48 Je crois que la barre est un instrument positif mais c'est un instrument qu'il ne doit pas utiliser pour blesser l'arbitre qui prend une mauvaise décision. On doit considérer la barre comme une aide à l'arbitrage, pas comme une question de mettre en évidence un erreur arbitrale.
02:06 Je crois que ça doit travailler beaucoup plus en tandem, c'est ma opinion. La question du bailli est une question complètement différente qui ne rentre pas dans l'ADTA, qui ne rentre pas dans l'arbitrage. C'est une question de différentes commissions de discipline.
02:22 Ce n'est pas normal d'avoir une commission de discipline qui peut juger un acte de la Coupe de France qui est pénalisant pour le championnat avec des marges de sanctions complètement différentes.
02:36 Ça c'est quelque chose qui n'est pas logique, spécialement parce que si le carton rouge de Eric Bailly s'est repassé pendant le championnat, c'est une sanction.
02:46 C'est la Coupe de France qui a une autre sanction parce qu'elle est jugée par la commission de discipline de la fédération. Dans ce moment où une sanction prend des compétitions complètement différentes, c'est juste d'avoir les mêmes barèmes.
02:58 C'est ce qu'on considère, c'est le même cas qu'un joueur qui joue en Ligue des Champions et qui prend une sanction, ce n'est pas effective pour le championnat parce que ce sont des barèmes complètement différentes. On peut améliorer ça.

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