Grève contre la réforme des retraites : à quoi faut-il s'attendre ?

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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 7 février.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline
Transcript
00:00 *Musique*
00:03 Punchline, Laurence Ferrari sur Europe 1.
00:06 *Musique*
00:12 18h16, on est en direct sur CNews et sur Europe 1 avec Frédéric Souillaud, secrétaire général de force ouvrière,
00:17 Fabien Vildieu, représentant Sudrail, Éric Revelle et Louis Dragnel d'Europe 1.
00:20 Demain aura lieu une nouvelle journée de mobilisation contre la fameuse réforme des retraites.
00:24 À quoi faut-il s'attendre demain ? La réponse avec Vincent Flandes.
00:29 Une fois de plus, il sera difficile de se déplacer en train demain.
00:32 La SNCF prévoit la circulation d'un TGV Ouigo sur 2, un TER sur 3 en moyenne.
00:38 En Ile-de-France, seul un RER A et B sur 2 circulera, un sur 3 pour le RER C.
00:45 Le métro parisien sera aussi particulièrement perturbé.
00:49 Certaines lignes ne seront ouvertes qu'aux heures de pointe, plusieurs arrêts ne seront pas desservis.
00:55 Des difficultés qui poussent les Parisiens à anticiper leur déplacement.
00:59 Je vais prendre ma voiture ou ma moto parce que les transports en commun ça va être une galère.
01:04 Et même en voiture ça risque d'être une galère.
01:06 Donc je vais partir 2 heures plus tôt pour être sûr d'être à l'heure à mon rendez-vous de demain en Seine-et-Marne.
01:11 C'est insupportable. C'est toujours les mêmes qui font grève et c'est toujours les mêmes qui sont emmerdés, ceux qui bossent.
01:17 J'ai la chance de pouvoir faire du télétravail donc je vais rester en télétravail.
01:22 Dans la rue, plus d'un million de manifestants sont attendus, jusqu'à 70 000 à Paris.
01:27 Avec 200 à 400 personnes radicalisées qui pourraient venir pour en découdre avec les forces de l'ordre.
01:33 Les autorités se préparent à une mobilisation inférieure aux précédentes,
01:38 car beaucoup de manifestants pourraient privilégier les rassemblements de samedi prochain.
01:43 Alors Frédéric Souillaud de Force Ouvrière, vous misez sur une mobilisation importante demain
01:49 et quand vous entendez les gens qui disent "c'est toujours les mêmes, ceux qui bossent, qui sont embêtés", qu'est-ce que vous leur dites ?
01:54 Je leur dis que ceux qui manifestent c'est aussi des gens qui bossent.
01:58 C'est des gens qui ne veulent pas voir reculer l'âge de départ
02:03 et qui ne veulent pas qu'on remette en cause leur protection sociale collective.
02:07 Donc je ne sais pas ce que fait ce monsieur,
02:12 mais s'il était travailleur avec lien de subordination, il serait dans la rue avec nous.
02:17 Fabien Vildieu, un peu moins de monde dans les rues,
02:20 et du côté des transports en commun, circulation perturbée,
02:24 mais samedi prochain il n'y aura pas de perturbation dans les transports. Pourquoi ?
02:28 Un peu moins de monde demain, vous allez vite en besogne.
02:32 Essayez au moins de voir demain.
02:34 Vous misez sur le million comme la dernière fois ?
02:36 Oui, toujours le million, mais je pense que le million sera encore plus dépassé le samedi.
02:42 Samedi c'est un chassé-croisé.
02:45 À la SNCF, les organisations syndicales, on a décidé de ne pas appeler à la grève.
02:50 Pour deux raisons.
02:52 La première c'est pour se donner toutes les chances que ce soit une réussite,
02:55 qu'il n'y ait pas de problème de galère, de transport,
02:58 et qu'on puisse venir en famille.
03:00 Parce que samedi, ce sera le cas demain,
03:02 mais particulièrement samedi c'est une manif populaire en famille.
03:05 On vient avec ses parents, ses grands-parents, ses enfants, ses petits-enfants, tout le monde.
03:10 Donc si on veut que tout le monde vienne et que ça ne galère pas,
03:12 il faut qu'il y ait des transports, c'est pour ça qu'on n'appelle pas la grève.
03:15 Et une deuxième chose, on fait un peu de stratégie.
03:17 Je pense que le gouvernement attendait à ce qu'on fasse grève
03:20 pour mettre l'opinion publique contre nous.
03:22 Pas de bol.
03:23 On ne lui donnera pas cette occasion de faire montrer à les gens qui partent
03:28 et qui vont galérer pour faire peser l'opinion publique contre nous.
03:32 Non, on sera là.
03:34 On sera en manif pour ceux qui peuvent.
03:36 Et puis on assurera nos missions pour amener beaucoup de gens
03:39 dans cette grande manif populaire qui aura lieu samedi.
03:41 M. Souillot de l'FO, c'est plutôt malin de ne pas faire grève dans les transports le samedi
03:45 pour rester populaire, tout simplement, pour que les Français restent de votre côté.
03:48 Je pense que l'intersyndicale est très maligne depuis le début.
03:52 Quand on nous avait dit entre le 19 et le 31,
03:56 pendant 11 jours, on a mobilisé, on a informé, on a expliqué
04:03 tout ce qu'il y avait dans cette réforme qui faisait qu'on ne gagnait rien à la fin.
04:08 On va tous prendre deux ans.
04:10 Donc on a une stratégie, elle est maligne, ce qu'il vient d'expliquer.
04:17 On l'avait déjà prévu sans le dire,
04:19 parce que c'est aussi les discussions qu'on doit avoir en intersyndicale
04:25 et après dans les branches.
04:27 Et comme ça, on n'entendra pas, vous avez pris en otage les Français qui partaient en vacances.
04:31 C'est comme ça que vous coupez le herbe sous le pied des aides du gouvernement et des journalistes.
04:36 Louis Drang, il y a une petite question.
04:37 Ce que je trouve intéressant dans ce que vous dites, c'est que,
04:39 premièrement, vous soyez votre image, ce qui n'était pas toujours le cas par le passé.
04:43 Et globalement, quand on regarde les enquêtes d'opinion,
04:46 votre code progresse, alors qu'effectivement, il y a des blocages,
04:50 il y a quand même beaucoup de Français qui sont contraints par ces actions-là.
04:53 Et le deuxième élément qui me frappe, c'est qu'au cours des deux précédentes manifestations,
04:57 il y avait d'ailleurs une syndicalisation, le nombre de personnes qui étaient syndiquées
05:02 qui faisaient grève, qui était beaucoup plus faible à la deuxième manifestation qu'à la première.
05:06 Et pourtant, il y avait beaucoup plus de monde dans les manifestations.
05:09 Et donc, ça montre qu'il y a un engouement populaire derrière la contestation à la réforme des retraites.
05:16 Et ça, pour le coup, c'est vraiment deux choses qui sont assez noires pour le gouvernement.
05:20 Premièrement, ils n'arrivent pas à montrer que les syndicats sont nuisibles au pays.
05:25 Et deuxièmement, ce n'est pas uniquement la manifestation de la CGT ou de l'EFO,
05:30 il y a beaucoup de Français.
05:32 Et puis, ce qu'on a observé aussi, notamment lors de la dernière manifestation,
05:36 c'est le fait qu'il y ait beaucoup de manifestations très locales.
05:39 Et en gros, c'est près de chez vous.
05:42 Et ça, ça a eu un effet multiplicateur, donc ça a bien fonctionné.
05:46 - Éric Revel ? - Oui.
05:47 Alors, si je peux dire un mot, monsieur Souillaud, tout à l'heure,
05:50 vous avez commencé votre propos très intéressant en disant
05:53 "je ne fais pas de politique, je fais de la politique syndicale".
05:55 Et vous avez expliqué que la rue ne voulait pas de cette réforme
05:58 et que si le gouvernement avait mieux entendu,
06:01 on n'assisterait pas à ce genre de débat polémique à l'Assemblée nationale.
06:06 Mais juste, et après je vous donnerai mon opinion,
06:09 mais peu importe cette opinion, sur la réforme des retraites.
06:11 Mais quand même, par principe, il faudrait quand même que dans une démocratie,
06:15 sauf si vous n'êtes pas d'accord avec moi,
06:17 que ce ne soit pas la rue qui impose ces lois,
06:20 mais on a éli des députés à l'Assemblée nationale,
06:25 précisément pour nous représenter.
06:27 Donc j'espère que vous êtes d'accord pour dire que la rue ne peut pas faire la loi
06:30 dans un pays comme le nôtre, et que les députés qu'on a envoyés,
06:32 quel que soit leur bord politique, sont là pour ça.
06:36 C'est mon premier point.
06:37 Puis comme je n'aurai pas trop la parole, je vais vous dire une autre chose.
06:40 - Ah ça y est, c'est Gallimero, le retour !
06:42 - Vous voyez, c'est très intéressant, parce que je connais bien les arguments de monsieur Illieu,
06:47 et c'est vrai que l'image de monsieur Illieu grandit, s'adoucit même, je trouve.
06:52 Et si on vous demandait, tiens là, à tous les deux,
06:55 vous êtes d'accord pour dire, puisque vous faites des propositions,
06:58 qu'il faut une réforme des retraites. Pas celle-ci, mais il en faut une.
07:01 Vous avez avancé l'idée très intéressante de l'employabilité des seniors,
07:05 où effectivement la France est parmi, ou pratiquement le dernier des pays de l'OCDE.
07:09 - On va laisser cette réponse nous intégrer.
07:11 - Monsieur Illieu, lui, sa proposition, c'est plutôt une augmentation des cotisations.
07:16 Si on vous laissait décider d'une réforme, les syndicats,
07:19 vous êtes certain que vous seriez d'accord sur les mesures à prendre ?
07:21 - Alors, monsieur Souilloux ?
07:22 - Alors, oui.
07:23 - Et faux.
07:24 - Oui, oui, on serait certain sur les mesures à prendre,
07:27 on arriverait à se mettre d'accord sans problème.
07:30 - Vous avez essayé déjà ?
07:32 - Comment ?
07:33 - Vous avez essayé déjà de nous discuter ?
07:34 - Alors, on va laisser terminer.
07:35 - Regardez, l'intersyndical depuis mi-juillet,
07:38 là aujourd'hui, on ne parle de l'intersyndical que sur la réforme des retraites.
07:42 Mais depuis mi-juillet, le premier communiqué de presse
07:46 où il ne manque aucune organisation syndicale,
07:48 c'est sur la loi pouvoir d'achat.
07:50 Le second, le 9 septembre, on explique les choses sur l'assurance chômage,
07:57 y compris ceux qui avaient été la veille au CNR,
08:00 avaient signé ce communiqué de presse.
08:02 - Sur la réforme des retraites ?
08:04 - Sur la vision du social.
08:05 Mais en fait, ce n'est pas les retraites qui sont...
08:08 - Quelles mesures à mettre en avant ?
08:09 - Ce n'est pas les retraites qui sont un problème,
08:11 c'est l'emploi en général,
08:13 et les cotisations,
08:15 et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises.
08:18 Aujourd'hui, on nous parle du montant dans le PIB de la retraite.
08:26 On ne nous parle pas des 163 milliards d'aides publiques aux entreprises
08:30 sans aucune conditionnalité.
08:31 - Donc vous les supprimez ?
08:32 - Non, je ne les supprime pas, je mets des conditions.
08:35 L'emploi, la localisation, les conditions de travail et les salaires.
08:40 Et après on paie plus de cotisations,
08:42 et on n'a pas de problème de déficit du régime.
08:44 - Si on vous confie les clés du camion,
08:46 si on les confie à l'intersyndical,
08:48 il n'y aura aucun problème entre vous
08:50 pour vous mettre d'accord sur les mesures qu'il faut prendre
08:52 pour éviter que le système par répartition,
08:54 dans deux ans, dans trois ans, dans quatre ans,
08:56 peu importe le scénario, bascule.
08:58 Vous êtes tous d'accord ?
09:00 - Et après, M. Touillot ?
09:02 - Si vous n'êtes pas tous d'accord sur les mesures.
09:04 - Si, si, nous serons d'accord sur les mesures.
09:06 Regardez, le Conseil d'orientation des retraites,
09:08 sur 2021 et 2022, nous annonçait un déficit.
09:12 - Oui, oui.
09:14 - 5 milliards. On a fait +4.
09:16 Ils se sont juste plantés de 9.
09:18 - Je vous parle des mesures entre...
09:20 - Attends, mais les prévisions à 90 ans...
09:22 - Vous me démontez mon tourisme, M. Souliot.
09:24 - Déjà, on serait tous d'accord pour dire pas de recul
09:26 de l'âge de départ, pas d'allongement de la durée de cotisation.
09:28 - Mais après, une fois qu'on a dit ça ?
09:30 - Une fois qu'on a dit ça, on garde les anciens dans les entreprises,
09:32 on remet en place la retraite progressive,
09:35 FNE, ASFNE, LARP,
09:38 le départ d'un ancien pour l'embauche d'un jeune,
09:40 et des mesures, on va en trouver plein,
09:42 et on arrête les allégements de cotisation,
09:44 et sur le temps partiel imposé,
09:47 on demande aux employeurs de cotiser complètement
09:50 pour les retraites de ces salariés
09:52 à qui on impose le temps partiel.
09:54 - Alors, M. Villedieu, et vous ?
09:55 Votre vision de la réforme, qu'il faudrait pour sauver notre système ?
09:58 - Bah, moi je trouve que pour l'instant,
10:01 on se défend plutôt bien,
10:03 on est plutôt d'accord sur les ressources.
10:05 - Oui, parce que c'est important,
10:07 parce qu'il n'y a pas d'explosion,
10:09 il y a un problème de ressources.
10:11 Aujourd'hui, le gouvernement dit qu'il n'y a qu'un seul levier,
10:13 c'est celui de travailler plus longtemps.
10:15 Bon, si on arrive à faire entendre
10:17 qu'il y a peut-être d'autres possibilités,
10:19 moi, ça va bien,
10:21 les 157 milliards de cadeaux qui sont donnés
10:23 sans aucun contrôle,
10:25 parce que c'est open bar,
10:27 - Ni conditions. - Ni conditions !
10:29 Moi, je ne dis pas qu'il faut tout prendre.
10:31 Aujourd'hui, il y a 157 milliards
10:33 d'aides aux entreprises,
10:35 pour embaucher, je ne sais quoi,
10:37 mais sans aucun contrôle.
10:39 Moi, je ne dis pas qu'il faut tout enlever,
10:41 mais au moins regarder, mettre des conditions,
10:43 peut-être certaines, il faut les maintenir,
10:45 d'autres, il faut les retirer,
10:47 il y a de la marge, il y a de la marge là-dessus.
10:49 On a parlé justement de l'emploi des seigneurs,
10:51 enfin, il y a d'autres possibilités.
10:53 Moi, ce qui me rend dingue, c'est que j'ai l'impression
10:55 qu'il y a une seule possibilité, c'est de travailler deux ans de plus
10:57 et accélérer la réforme de Touraine.
10:59 Et tout le reste, c'est balayé
11:01 d'un revers de main. Y compris,
11:03 je pense qu'on pourrait avoir des propositions
11:05 qui peuvent être différentes, mais pourquoi pas ?
11:07 C'est aussi ça, la démocratie.
11:09 - Bien sûr. - Il y a un point
11:11 - Il y a des propositions qui sont différentes.
11:13 - Il y a un point... - Vous êtes bien comme M. Vigneux.
11:15 - J'admets le fait que ça pourrait arriver.
11:17 - Bien sûr. - Il y a un point qui est commun.
11:19 - Bien sûr. - C'est qu'il y a d'autres possibilités.
11:21 - Mais vous savez très bien
11:23 que ce ne sont pas les mêmes propositions, en réalité.
11:25 Sinon, il faut fusionner avec Sudrail.
11:27 - Mais non !
11:29 - Comme ça, on aura plus d'adhérents.
11:31 - Mais on est pour le pluralisme politique.
11:33 Pourquoi on serait contre le pluralisme syndical ?
11:35 - Non, non, mais... - Politique syndicale.
11:37 - Non, non, non, non.
11:39 - Et d'ailleurs, sur ce point de vue, on disait
11:41 quasiment que les syndicats étaient morts,
11:43 en attendant, qui met plus d'un million de personnes
11:45 dans la rue, ça reste quand même les orientations syndicales.
11:47 - C'est grâce à Emmanuel Macron.
11:49 - Vous voulez terminer votre réponse ?
11:51 - C'est un travail en commun.
11:53 - Vous voulez terminer votre réponse ?
11:55 - Non, sur ce que disait Eric Revelle,
11:57 sur le Front syndical uni.
11:59 - Le Front syndical,
12:01 aujourd'hui,
12:03 pas de recul de l'âge de départ, pas d'allongement
12:05 de la durée de cotisation. Si vous regardez
12:07 les propositions des organisations syndicales
12:09 qu'on a faites
12:11 pendant les concertations,
12:13 regardez le squelette.
12:15 C'est l'emploi,
12:17 les cotisations, la conditionnalité
12:19 des aides publiques et
12:21 l'enjeu, l'emploi des seniors.
12:23 Alors, c'est pas moi qui l'invente,
12:25 c'est le bulletin d'information du Sénat qui le dit.
12:27 Réforme des retraites, l'enjeu,
12:29 emploi des seniors. On a le plus
12:31 bas taux d'emploi.
12:33 - Mais je sais bien.
12:35 - 50% de ceux qui liquident
12:37 leur retraite aujourd'hui
12:39 ne sont plus en emploi.
12:41 - Mais M. Souillot, vous le savez très bien, vous avez une grande expérience syndicale.
12:43 - Vous en faites quoi de cela ?
12:45 - L'unité syndicale,
12:47 c'est toujours plus facile à
12:49 mobiliser lorsqu'on va
12:51 appeler à la manifestation qu'ensuite à se retrouver
12:53 pour discuter,
12:55 par exemple, des finalités d'une réforme des retraites.
12:57 - On a compris votre démonstration, Eric.
12:59 - Je suis d'accord avec votre démonstration.
13:01 Regardez sur la loi pouvoir d'achat, on appelait à la mobilisation
13:03 et à la grève.
13:05 Et pour autant, on a fait un communiqué
13:07 intersyndical où il ne manquait
13:09 aucune organisation. Ça n'était jamais
13:11 arrivé. - Alors, Frédéric Souillot
13:13 est là, de FO, Fabien Ville-Dieu,
13:15 M. Drey aussi, on fait rappel des titres
13:17 dès l'actualité de 18h30 et on se retrouve
13:19 pour continuer ce débat sur la réforme des retraites.

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