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00:00 - Vous pensez qu'ils sont... Amandine et Alexandre, vous pensez qu'ils ont demandé de venir ce soir pour faire la promo de leur nouveau film ?
00:05 - Bah oui, bien sûr ! - Vous pensez ?
00:06 - Pas du tout ! Bah non, parce qu'on voulait même pas en parler au départ !
00:09 - C'était juste pour... - C'est le service après-midi, c'est normal !
00:11 - Parce qu'elle voulait vous montrer qu'elle était...
00:12 - Non, c'était juste vraiment pour pouvoir nous exprimer de façon légitime.
00:16 - C'était ça, hein ! C'était pas le film, hein ! - Guillaume !
00:18 - Pas du tout, hein ! - Tu crois pas trop, mais bon...
00:20 - Moi, je reste sur mes positions. Je pense que ce n'est pas un métier. Ce n'est pas un métier, ce que vous faites.
00:23 Je pense que vous avez été utilisés par une plateforme qui surfe sur votre buzz. Et moi, pardon, mais j'en peux plus d'entendre les mots "business", "chef d'entreprise", "commerce".
00:32 On dirait des patrons du CAC 40. Pardon ! Mais vous dites... - Ah non, surtout pas ! Non, c'est pas capitaliste !
00:36 - On vend des contenus digitaux à nos abonnés. Pardon, la chaussouche que vous vendez, c'est votre cul. Je suis désolé !
00:39 - Non, mais c'est vrai ! Ce n'est pas un travail ! - Et alors ?
00:42 - Alors, attendez ! Ne parlez pas de bourse ! - Le jour où c'est un délit, on s'en sera pas méprisés, les gens !
00:48 - Mais pourquoi ? Arrêtez de faire croire que c'est un travail ! Ce n'est pas un boulot !
00:51 - Chut ! En parlant comme ça, c'est un travail ! - C'est un métier !
00:54 - Je pense que vous m'avez passé pour la ramener, il me semble. - C'est pas pareil ! C'est des patrons du chat de 40 !
01:00 - Non, mais qu'est-ce qu'il y a ? Non, mais sérieux ! C'est un métier !
01:03 - Non, mais là, je prends... C'est un métier, Guillaume ! - Mais oui !
01:08 - Alors, acteur porno professionnel, c'est un métier. Je pense que vendre des contenus...
01:13 - Mais personne ne vit en monde d'acteurs pornos ! - J'ai regardé vos vidéos, elles coûtent 3 euros.
01:16 - 3 euros ? Je trouve... Pardon ! En fait, ça me fait de la peine pour vous !
01:18 - Non, sur le site, nous, les montres, elles ne coûtent pas 3 euros.
01:21 - Non, mais regardez votre vidéo, ça coûte 3 euros. - Bien sûr qu'on paye des impôts !
01:23 - On est soumis au régime de l'Ursaf. Et 3 euros, c'est le visionnage unique sur la plateforme du site qui diffuse le film en question.
01:29 - Et moi, j'ai peur que vous alliez dans une escalade. - Mais nous, c'est notre plateforme à nous.
01:32 - Et nous, croyons-moi qu'on n'a pas été payés 3 euros d'une part et d'autre part.
01:35 - Est-ce qu'il y a eu un deal avec la plateforme ? Est-ce que vous leur avez dit ce soir à la plateforme
01:39 "Vous inquiétez pas, on va faire TPMP, ça va être bien pour les vues" ? - Jamais de la vie !
01:43 - Eux, ce qui est sûr, c'est qu'ils ont profité de ça. - Jamais de la vie !
01:45 - Ce n'était pas le premier motif. - Voyons !
01:47 - Non, nous, notre motivation pour venir ce soir, c'était pour pouvoir nous exprimer, en fait, sans se faire insulter et juger.
01:51 - Voilà, c'est ça. - Comme on l'a été pendant 3 soirs d'affilée.
01:53 - Mais on ne vous a jamais insulté ni jugé. - Ah, ben, il faut faire un petit... Il faut faire regarder les répliques, je crois.
01:56 - Non, mais on ne l'insulte pas, on dit ce qu'on pense. - Oui, ben, vous pouvez le faire dans le respect.
01:59 - On l'a toujours fait dans le respect. - Là, c'est bien, c'est respectueux, ce soir.
02:02 - On ne l'a pas toujours fait dans le respect. - Dans le respect des règles.
02:04 - Non, le film, ce n'est pas du tout notre argumentaire pour venir ce soir. - Bien sûr.
02:08 - Absolument pas. Au contraire, je voulais justement mettre en avant le fait que le gouvernement, cette année, allait mettre en place, justement, une...
02:15 Une... Comment dire ? - Une application.
02:17 - Non, pas... Oui, une application, en tout cas, une obligation de tous les sites pornographiques en France...
02:22 - C'est ça. Vous trouvez toutes les infos sur... - ... qui obligeront à justifier de l'identité et de l'âge des utilisateurs,
02:27 en tout cas, ceux qui accèdent au site. - Sur informations.gouv.tub.
02:31 - Euh... Non, mais arrête ! - Non, mais arrête !
02:33 - Non, mais arrête ! - Non, mais arrête !
02:34 - Ce sont les sites avec lesquels on travaille. En tout cas, ils ne sont pas du tout... Ils sont déjà... En tout cas, ils ont déjà appliqué ça depuis longtemps.
02:39 - Qu'est-ce que t'en penses, quand même ? - Non, non. Il ne faut pas dire n'importe quoi, non plus.
02:41 - La pornographie, les acteurs porno, c'est un métier. - On n'est pas venus là pour la promotion.
02:44 - C'est un métier. - C'est un vrai travail.
02:45 - Voilà. - C'est un métier.
02:46 - Voilà. C'est quelque chose de différent. Néanmoins, je pense et je reste...
02:50 - Donc maintenant, il devient un professionnel. Donc qu'est-ce que t'en penses ?
02:52 - Je reste sur la même ligne de choix. - Ce qu'elle a dit, à un moment donné.
02:54 - Personne ne vient au monde avec son métier dans les mains. - De choix.
02:55 - Quand tu fais 9 enfants... - Arrêtez, quoi.
02:57 - Éduquer des enfants, c'est aussi un métier et je pense qu'il faut aussi avoir une responsabilité.
03:01 - Et oui. - Maintenant, qu'ils soient heureux, qu'ils kiffent leur vie et qu'ils protègent leurs enfants.
03:05 Prenez un maximum d'argent pour protéger vos enfants pour plus tard.
03:08 S'ils ont besoin de vous, vous serez là. Soyez heureux. Kiffez. Voilà.
03:12 Moi, je reste sur mon position. Je trouve que c'est... On veut tous faire des choses dans la vie.
03:16 Mais quand on a des enfants, il faut aussi assumer ses enfants et préférer...
03:19 - Alors, la dernière fois... - On les assume, hein !
03:21 - Je peux te dire un truc, la dernière fois ? - Et on les protège.
03:22 - La dernière fois, Amandine, elle m'a dit un truc à la fin de l'émission.
03:24 Elle m'a dit... Tout le monde a dit que mon fils était génial. Eh ben, c'est moi qui l'ai élevé.
03:28 Donc pourquoi ils disent que j'élève mal mes enfants ? Parce que tout le monde dit qu'il est génial, ici.
03:31 - Mais parce qu'une fois de plus, on n'a pas le... Dans le calme...
03:34 - Ce serait un délinquant, ce serait de ma faute.
03:35 - Dans le calme et dans le respect, on n'a pas le retour. Aujourd'hui, c'est facile de dire...
03:38 Nos enfants ne verront pas nos vidéos. Ils ont 3 ans, ils ont 6 ans, ils ont 10 ans.
03:42 - J'ai pas dit ça. - On est dans le respect ou pas ?
03:45 Donc c'est facile, aujourd'hui, de dire... Ils ne verront pas les vidéos.
03:48 Tu ne peux pas savoir s'ils les verront ou pas.
03:50 Donc moi, je pars de ce principe-là. Je me dis que moi aussi, je voulais aussi faire des choses.
03:54 Mais j'ai 2 enfants et j'ai préféré assumer mes 2 enfants.
03:57 Et je suis pas parti dans n'importe quel délire de faire tout et n'importe quoi.
04:00 Et je pense que se lancer, c'est mon choix perso. Je ne juge pas. Soyez heureux.
04:04 Mais se lancer dans le X avec 8 enfants comme ça...
04:07 - 8 enfants. - Comment ?
04:08 - 8 enfants. - Tu recommences.
04:10 - Oui, 8 enfants. - 8 enfants, c'est...
04:12 - Se lancer une fois que tu as 8 enfants. - C'est les mêmes.
04:15 - Je pense que c'est ne pas penser à eux.
04:18 Et je peux me tromper. Je ne suis pas psychiatre. Je peux me tromper.
04:22 Maintenant, soyez heureux. Faites votre vie. Amandine, je habite plein de bonheur.
04:26 - Tant mieux.
04:27 - Très bien, très bien.
04:28 [Musique]