ATP - Montpellier 2023 - Benjamin Bonzi : "Bien sûr que je suis déçu de produire ce jeu qui plus est à la maison mais ça fait partie de la carrière d'un joueur"
Benjamin Bonzi
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00:00 Je suis déçu. C'était compliqué. J'avais beaucoup de mal à enchaîner mes coups, à trouver ma place sur le terrain, dans les déplacements, enchaîner les frappes.
00:15 Et les mouvements, il y avait eu un petit peu de place dans le deuxième pour prendre l'avantage et peut-être réussir à faire tourner le match. On ne sait pas ce qui se serait passé. Mais oui, pas mal de déceptions de produire ça et de se sentir comme ça sur le terrain.
00:36 J'imagine que tu aurais voulu produire mieux à la maison, chez toi. Tu avais des amis de la famille dans les tribunes ?
00:44 Oui, bien sûr. Faire ça ici, ce n'était pas forcément le meilleur moment. Mais c'est comme ça, ça fait partie de la carrière de joueur. Il faut accepter de toute manière. Maintenant, c'est fait. On ne reviendra pas en arrière.
01:00 Il y a d'autres tournois qui arrivent, mais il va falloir se remettre au travail, retrouver des solutions à tout ça pour retrouver de l'énergie sur le cours, retrouver du lien dans tout ce que je fais physiquement avec les frappes.
01:16 Mais c'est sûr que le fait de jouer à la maison avec un peu plus de proches dans les tribunes, ça augmente un peu la déception.
01:26 Moral, je ne pense pas. Physique, sûrement. Je pense que l'enchaînement avec l'Australie a été assez compliqué. On est rentrés tard. On sait que les semaines de Coupe d'Évices puisent beaucoup d'énergie dans leur ensemble, entre la préparation et la rencontre.
01:48 Surtout avec le scénario qu'il y a eu au final. Il a fallu pousser les copains et qu'ils aillent le chercher. Mais même quand tu es sur le bord du cours, tu laisses beaucoup d'énergie.
01:58 Après, je suis tombé malade là-bas aussi. Est-ce que ça rentre aujourd'hui en compte dans le fait que physiquement, ça jaillisse un peu moins bien dans mes jambes ? Peut-être. Je ne sais pas.
02:12 Mais en tout cas, l'enchaînement, on savait qu'il ne serait pas facile. On sait que les tenants et les aboutissants de la Coupe d'Évices, maintenant, je suis arrivé ici en état de jouer, en état de faire beaucoup mieux.
02:26 Il n'y a pas nécessairement d'excuses à se trouver. Il fallait fermer aujourd'hui que ça.
02:32 Je vais rentrer à Marseille. Je vais me poser le peu de jours que j'ai. Je vais rejouer un petit peu au tennis, refaire un peu de physique.
02:42 Je ne sais pas exactement le timing que je vais adopter pour le départ à Rotterdam encore. Ce qui est sûr, c'est que j'y serai pour jouer le tournoi.
02:53 Est-ce que ça sera un départ vendredi, un départ samedi ? Je n'en ai aucune idée. Mais on va rentrer un petit peu à la maison, essayer de refaire un peu de jus sur le peu de temps qu'on a.
03:02 Et puis, il va falloir repartir du bon pied.
03:06 Tu as fait un super tournoi quand même en janvier à Pune. Qu'est-ce qui te reste ? Sur quoi tu peux t'appuyer de cette expérience qui n'a pas passé longtemps pour pouvoir repartir de l'avant ?
03:18 Il y a plein de choses à retirer de ce tournoi. La manière dont je l'ai abordé et dont je l'ai vécu tout au long de la semaine.
03:28 Dès le début, ça a été des bons matchs en étant hyper agressif dans mon jeu. Pas en faisant des matchs parfaits tennistiquement, mais du moins en les maîtrisant.
03:40 En étant dans un état d'esprit qui me permettait d'être bon et physiquement ça tenait la route.
03:47 Ça a été un cap de franchise, une première finale que je ne méritais pas de gagner malgré un bon niveau de l'adversaire qui a été meilleur sur le moment.
03:59 Il y a beaucoup de choses à dégager de ça. On sait les points sur lesquels je dois m'appuyer sur mon jeu, entre mon service et les premiers coups derrière pour vraiment être agressif.
04:14 Je m'étais bien en place là-bas. Il va falloir revenir un peu sur les bases à l'entraînement et puis ça reviendra en match.