A l'issue d'un match qu'ils ont globalement dominé, les Marseillais se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de France face au PSG (2-1). Après le coup de sifflet final, Bertrand Latour, envoyé spécial de L'Equipe à Marseille, a évoqué le match.
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00:00 - Bertrand, vous avez eu la chance d'assister à ce match à Bordeaux-sur-Stade.
00:04 Ce qui vous a impressionné, c'est physiquement les Marseillais par rapport aux Parisiens ce soir ?
00:12 Est-ce que cette impression se dégage comme ça ?
00:15 Vous a sauté au visage ?
00:17 - Déjà Olivier, je ne peux pas commencer par prendre la parole sans évoquer l'ambiance et l'atmosphère ce soir au Stade Vélodrome.
00:24 C'est incroyable, c'est sans doute un des endroits les mieux en France pour jouer au foot quand ça se passe comme ça.
00:32 L'ambiance était incroyable tout au long du match.
00:35 La liesse et la ferveur, c'est vraiment noté.
00:38 Les 65 000 spectateurs et les joueurs qui ont participé à ce match quand ils vont rentrer chez eux,
00:43 forcément le retiendront longtemps parce que c'est un gros match auquel on a assisté.
00:47 Ce que je retiens, c'est que les Marseillais ont gagné cette rencontre en respectant les principes qui sont les leurs depuis le début de la saison.
00:54 C'était audacieux, ils l'avaient déjà fait au Parc des Princes à l'aller, ça ne va pas payer.
00:58 Mais là, ils ont utilisé les mêmes ingrédients et ça a réussi.
01:01 Alors effectivement, à chaque fois sur les fins de première période et fin de deux matchs, ils subissent beaucoup et ils étaient vraiment éreintés.
01:09 Il y a aussi forcément toutes les carences, toutes les lacunes du paysage en main que l'on voit semaine après semaine.
01:15 On pouvait se dire que dans un match identifié comme celui-ci, peut-être que les Parisiens auront davantage de répondants.
01:20 Ce n'est pas le cas. Neymar est toujours aussi inquiétant. Il y a beaucoup de sujets à soulever.
01:24 C'est vrai qu'à six jours d'un match contre le Bayern, ça pose question. Il y a un peu le faux lac quand même.