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Lionel Messi s'est blessé durant la rencontre face à l'OM (1-2), mercredi en Coupe de France. L'Argentin est forfait pour le déplacement à Monaco et incertain pour la réception du Bayern Munich en Ligue des champions, même si le club parisien reste optimiste.

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Transcription
00:00 -On a une info qui vient de tomber concernant Lionel Messi.
00:02 -Oui, Lionel Messi a été touché hier aux Isques de Jambier
00:05 lors du match face à l'Olympique de Marseille.
00:07 Il est d'ores et déjà forfait pour le match face à Monaco
00:10 et sa présence est incertaine pour le match à l'aide
00:13 de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich
00:15 le 14 février prochain dans cinq jours maintenant.
00:17 Donc c'est une très mauvaise nouvelle puisque Bappé,
00:19 contrairement à ce que les médias allemands pensent,
00:21 ne va pas jouer non plus.
00:22 -Parce que là, on n'est pas sur du bluff.
00:24 -Pas de connaissance en tout cas,
00:26 mais là, ça fait un sérieux coup dur
00:28 pour le PSG en main supplémentaire.
00:29 -Ah oui, d'ailleurs, pour tout vous dire,
00:31 en attendant que cette info tombe,
00:33 on commençait à avoir de...
00:34 Ça commençait à chauffer en plateau.
00:36 On était là, on a attaqué le conseil de classe,
00:38 mais vous savez comment ça peut se passer.
00:40 Les infos arrivent au compte-gouttes
00:42 et on attend de valider avant de vous les offrir.
00:45 La dernière action du match,
00:47 quand il ne m'était pas dans la boîte,
00:49 c'est le six passes avec Fabien Nuys.
00:51 On se demandait un peu pourquoi il n'osait pas frapper dedans.
00:53 C'est possiblement lié à ça.
00:55 Vous qui avez joué, Jérôme et Vikac,
00:57 il y a une possibilité de ne pas vouloir frapper
00:59 si ça vous fait mal à l'eschio.
01:01 -Oui, c'est ça. Mais d'ailleurs, parmi les retours
01:03 que l'on a pu avoir,
01:05 on me disait que notamment sur une des dernières actions
01:08 où il fait ce choix incompréhensible
01:10 de ne pas mettre le ballon dans la boîte,
01:11 c'est parce qu'il avait mal
01:12 et qu'il n'était pas dans la capacité de pouvoir...
01:15 -C'est que sur le coup, il n'a pas compris.
01:16 -Oui.
01:17 -Il échange six fois le ballon et...
01:18 -Tout s'explique, au final.
01:19 Quand on recolle le...
01:21 -Comme quoi, le complotisme est mort.
01:23 -Mais pour finir, il a centré quand même.
01:25 -Oui, à la fin, il a fini par le faire,
01:26 mais on sentait qu'il n'y avait pas d'enthousiasme.
01:28 On revient à cette info dingue.
01:30 On va mettre un peu en pause le conseil de classe.
01:33 On fera quand même deux, trois joueurs tout à l'heure.
01:35 On reparlera de ça en fin d'émission.
01:37 Le débat consacré à Messi, Neymar,
01:40 on le consacrera à Messi.
01:42 Ça change beaucoup de choses,
01:43 Swan Borsellino, s'il y avait, en plus de Mbappé,
01:45 l'absence de Messi pour le PSG face au Bayern.
01:48 -Déjà, l'absence de Mbappé,
01:49 ça vous met un petit coup au moral.
01:51 Et l'absence de Messi...
01:54 Après, à quel moment du match il se blesse hier ?
01:55 -On en débattra plus tard entre Neymar et Messi.
01:58 Mais Messi, hier, ne fait pas une prestation
02:02 de grande qualité.
02:04 Mais c'est sûr que si vous...
02:06 On parlait de février, juste avant la pub.
02:09 Si au moment le plus important de la saison,
02:10 vous pointez au rendez-vous le majeur de la saison
02:14 avec Mbappé et Messi en moins,
02:16 et le seul Neymar pour figure de proue de votre attaque,
02:19 c'est un petit peu compliqué pour le PSG.
02:20 -Il y a un cimetière indien sous le Parc des Princes ?
02:22 -Non, mais j'y pensais.
02:24 Quand Bertrand...
02:26 Hier, l'action, on ne m'avait pas interpellé.
02:28 Si ce n'est que c'était un mauvais choix,
02:29 l'échange entre Ruiz et Messi...
02:31 -On peut dire qu'il a joué à la Barcelonaise.
02:32 -Oui, je me suis dit qu'on était tous à se dire...
02:35 Je ne sais pas toi, en direct,
02:36 tu avais la même sensation.
02:37 Mais ils sont fous, ils restent 10 secondes.
02:39 Bon, bref.
02:41 Donc, tu peux discuter du PSG pendant 2 heures.
02:43 Mais franchement,
02:45 ils ne sont pas super vernis quand même.
02:48 Parce qu'on peut avoir tous les débats,
02:50 les anti-parisiens, les pro-parisiens,
02:52 et se dire "oui, machin,
02:53 il n'y a pas de cul de tueur".
02:55 Mais franchement,
02:56 ils n'ont pas de cul quand même.
02:57 -C'est peut-être le moment pour gagner,
02:59 faire du vrai coaching.
03:00 -Je veux bien tout.
03:01 -Vrai équipe défensive,
03:03 tu peux aller faire 0-0 au match à aller,
03:05 tu n'es pas obligé de...
03:06 -Ah oui, mais c'est chez toi.
03:06 -Tout éclater, tu peux défendre.
03:08 -Oui, mais après, il n'y a plus de but à l'extérieur.
03:09 Vous pouvez jouer...
03:10 -Voilà, en espérant qu'ils reviennent.
03:12 -On peut toujours essayer de faire la méthode couée.
03:15 -Ils sont pas à l'intérieur.
03:16 -Mais globalement, bon...
03:17 -Après, ça me rappelle quand Neymar avait été blessé.
03:19 Vous vous souvenez, on avait entendu...
03:21 Alors, je ne suis pas sur ce plateau ou pas,
03:23 je ne veux pas chercher l'histoire,
03:24 à dire "peut-être que collectivement,
03:25 ce sera mieux".
03:26 La réalité, c'est que c'est pas ça.
03:27 -C'est difficile à coacher quand tu as les trois,
03:29 parce qu'il y en a trois qui défendent pas
03:30 et tu ne peux pas les sortir.
03:31 Là, au moins, tu n'en as plus qu'un.
03:32 Donc maintenant, tu es un peu plus tranquille.
03:34 -Avec qui vous jouez ?
03:35 -Il y avait eu l'inverse, rappelez-vous,
03:36 le Bayern sans Lewandowski contre le PSG.
03:38 -Bien sûr.
03:38 -Les Web, ils vont s'en sortir, machin.
03:39 -Ils ne s'en sortent pas.
03:40 -Ce n'est pas sorti.
03:41 -Pour rappeler l'info, incertain contre le Bayern,
03:44 il ne jouera pas à Monaco, déjà.
03:46 Si on prend l'étape, il ne jouera pas à Monaco.
03:48 Quand on voit le PSG d'hier jouer à Monaco,
03:50 qui est très fort en ce moment,
03:52 ça va être compliqué.
03:53 Est-ce que les Ischios, vous avez été blessé déjà
03:56 aux Ischios, Vika, Jérôme ?
03:57 -Ce n'est pas mon corps.
03:59 -Oui, ça m'est arrivé.
04:00 Moi, je pense que l'Ischio,
04:02 soit on ne peut pas jouer, soit on peut jouer.
04:04 Une contracture, un attirement,
04:06 je ne vois pas comment on peut se retrouver sur le terrain.
04:09 -Ce n'est pas un risque d'aggravation ?
04:10 -Evidemment, oui.
04:11 La différence entre l'entraînement et le match,
04:14 c'est qu'en fait, c'est des efforts où tu es surpris.
04:19 Tu as un ballon qui arrive et tu dois réagir très vite.
04:22 Ce n'est pas préparé comme une course en ligne à l'entraînement
04:24 où tu peux anticiper, doser ta course.
04:27 Là, c'est brutal.
04:28 -Ca veut dire quand même que des joueurs
04:30 qui n'étaient pas prévus pour être titulaires,
04:32 ceux qui me viennent à l'esprit des Carlos Soler,
04:35 des Eki Tikey ou d'autres,
04:37 devront maintenant affronter le Bayern ?
04:38 -Bien sûr.
04:39 Mais le problème de toute cette gestion à Paris,
04:41 c'est que tout au long de la saison,
04:43 vous envoyez des signaux à ces joueurs-là
04:44 que vous ne servez à rien.
04:45 Vous êtes là...
04:46 -Ils le savent quand ils arrivent.
04:47 À aucun moment, Soler n'est pas titulaire.
04:49 -Non, mais qu'il va être titulaire, non.
04:50 Mais il ne croit jamais qu'ils vont jouer un quart d'heure
04:53 quand ça va bien, une fois par semaine,
04:54 alors qu'il y a trois matchs par semaine
04:55 ou qu'ils vont rentrer à la 92e.
04:56 Il pense toujours qu'il va y avoir un peu de temps de jeu.
04:58 Ne pensez pas que ceux qui sont dans le groupe parisien,
05:01 ils s'imaginaient que Neymar et Mbappé
05:04 allaient faire 90 minutes contre une D6 en Coupe de France.
05:07 Donc, tous ces joueurs-là ne servent pas à grand-chose
05:12 ou on leur fait passer l'idée qu'ils ne sont pas très importants.
05:14 Et là, vous vous retrouvez, manque de chance.
05:16 C'est le moment où c'est sous la saison.
05:17 Et là, il faut leur dire, leur faire croire
05:19 qu'en fait, là, tout repose sur eux
05:20 et que vous avez totalement confiance en eux.
05:23 Ce que vient d'éventuellement le coaching.
05:25 C'est-à-dire qu'ils sont dans un état mental, c'est compliqué.
05:27 Et Kittiquet, moi, à chaque fois que je le vois jouer,
05:29 il n'est pas bon. On est d'accord ? Il n'est pas bon.
05:30 Il ne lui donne jamais la balle.
05:32 Jamais, jamais, jamais la balle.
05:35 Il n'est pas mis en bonne condition.
05:38 Il ne sort pas la confiance de ses coéquipiers.
05:39 Là, s'il doit se présenter comme titulaire face à Munich,
05:43 dans quel état mental va-t-il être ?
05:44 - Il va être motivé. C'est le moment où j'avoue
05:46 qu'ils ont le droit de se dire, c'est la chance de ma vie.
05:48 - Mais évidemment qu'il est motivé.
05:49 - Il a le droit de vous dire ça quand même.
05:50 - Au prix, vous êtes payé en plus.
05:51 - Mais quand vous manquez de confiance, Greg,
05:55 vous ne décidez pas, en claquant des doigts, de dire,
05:57 là, c'est bon, je vais tout casser ce soir.
05:58 - Sauf que ceux qui ne vous donnent pas la balle,
05:59 ils ne sont pas là.
06:00 Donc peut-être que les remplaçants vous donneront la balle.
06:01 - D'accord, mais je dis simplement que c'est difficile
06:04 d'être remplaçant en Paris Saint-Germain
06:05 parce que vraiment, on vous met de côté.
06:07 Et là, c'est avec les remplaçants
06:08 que tu vas devoir te qualifier peut-être.

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