Florian Genton et les consultants de la chaîne analysent les rencontres des championnats de football français et européens diffusés chaque week-end sur beIN SPORTS.
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00:00 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, bienvenue en direct sur VingSport.
00:12 Effectivement, on va revenir ce soir sur ce grand classique entre l'OM et le Paris Saint-Germain,
00:17 mais pas seulement.
00:18 L'équipe est en plate autour de Louis Fernandez.
00:20 Bonsoir.
00:21 Bonsoir, mon cher Florian.
00:22 Julien Chaput à vos côtés, Patrick Guillou et Benjamin Da Silva.
00:25 Messieurs, bonsoir.
00:26 Benjamin, ça va ?
00:27 Il faut déstabiliser, changement de tactique au dernier moment.
00:31 C'est là où on s'aperçoit que Vincent Bélanger a le bras long.
00:34 Ah ouais, bien sûr.
00:35 Toujours.
00:36 Bélanger est toujours bon.
00:37 Il est sur le banc ce soir.
00:38 Vincent Bélanger, on lui passe le bonjour.
00:40 Grand retour sur l'actualité de la semaine, mais aussi bien sûr présentation des affiches
00:44 du week-end pour lancer ce grand week-end de foot sur Bing.
00:47 On ne peut pas lui laisser autant d'espace, on ne peut pas lui laisser autant d'espace.
00:53 Oh, c'est absolument incroyable ! Jamal Mousiala !
00:57 Ali Mast, Kingsley Coman, la reprise ! Ils sont tueux sur le centre de Jean-Luc Ancelot !
01:07 Wow, Vincent !
01:14 Quelle contrôle de Jordi Alba ! Raphinha ! Goooal !
01:36 Que s'il le fait, que s'il le fait, que passe à Jordi Alba ! Goal ! Goal ! Goal !
01:46 Beau choc en Espagne, on en parlera entre Villareal et le leader, le Barça des matchs,
01:52 également dès ce soir.
01:53 Soyez au rendez-vous sur les antennes de Bing.
01:55 Tenez, Patrick Pau, faire plaisir.
01:56 Chacun de nous le fire, vous serez aux commentaires contre Wolfsburg tout à l'heure.
01:59 C'est une affiche ? Il faut être là ?
02:01 Ah oui, c'est une affiche.
02:02 C'est énorme.
02:03 C'est la cinquantième fois qu'il y a cette affiche en boule de cigare.
02:05 Cinquante !
02:06 Oui, et surtout une série, une longue série d'invincibilité pour Wolfsburg face à Schalke.
02:10 Schalke qui a le couteau sous la gorge, si vous me permettez l'expression,
02:14 qui n'a toujours pas réussi à s'imposer, mais qui reste sur deux clean sheets,
02:18 deux 0-0, deux brillants 0-0, qui leur permettent encore à un moment,
02:22 à un soupçon, de croire au maintien.
02:24 Victoire de Schalke 0-0.
02:26 Ou 0-0.
02:27 Ou 0-0, ou pas de but, voilà.
02:28 Est-ce que je vous l'ai bien vendu ?
02:29 Oui, très bien, toujours.
02:31 On sera là, on sera présent.
02:32 Soyez également, pour le match italien entre l'AC Milan et le Torino,
02:36 l'AC Milan qui va mal, mais l'AC Milan dont on évoque,
02:39 et là votre avis messieurs, je commence par Louis, parce que c'est votre idole,
02:42 on évoque le grand retour de cet homme, Zlatan Ibrahimovic.
02:46 C'est mon idole ? Tu as dit, non ce n'est pas mon idole, c'est un garçon, un joueur.
02:48 Vous n'êtes pas content de le revoir ?
02:49 Si, je suis content de le revoir, je lui souhaite qu'il se chose,
02:51 qu'il revienne, qu'il le retrouve, qu'il nous fasse un peu rêver aussi,
02:54 parce que c'est un joueur, ses capacités, ses qualités,
02:58 sans plus en parler ou en dire, ce qu'il a fait dans le passé,
03:02 maintenant il revient à un certain âge, il revient avec une longue blessure derrière lui,
03:06 dans quel état est-il, de quelle façon va-t-il se comporter ?
03:10 Moi j'aimerais plutôt le voir démarrer sur le banc, tranquillement assis,
03:15 et ensuite en fin de match, quand les adversaires, on se rend un peu plus émoussé,
03:19 un peu fatigué, à ce moment-là, il peut faire rentrer,
03:21 parce que quand il va rentrer, on va sentir la ferveur, il est aimé Zlatan,
03:25 on ne peut pas le parler de manière...
03:26 L'auteur de punchline, comme ça a été le cas juste avant ce match face au Torino.
03:29 Zlatan, tu te sens encore Dieu ?
03:55 Dieu, c'est son.
03:56 Votre avis Julien, petit tour de table, vous aimez ses déclarations ?
03:59 Ça vous agace ?
04:00 Non, moi je suis fan du personnage, parce qu'après, une fois qu'il est sur le terrain,
04:05 il répond présent, je trouve qu'il a toujours eu une attitude de champion,
04:08 il a toujours tout donné, c'est quelqu'un qui se bat énormément
04:11 à partir du moment où il se trouve sur le terrain,
04:13 et donc voilà, c'est pour ça que ce genre de phrase ne me dérange pas,
04:17 et puis il a fait un bon démarrage avec Astérix, on le sait, il a un petit côté acteur,
04:20 donc bon, il est acteur aussi.
04:22 Pour passer la parole après à mes collègues, quand je le vois parler de la sorte,
04:26 j'ai quand même un souvenir de dire qu'avant, il n'y avait pas d'histoire au Paris Saint-Domingue,
04:30 et que la France était un pays de merde, voilà, c'est tout, vous pouvez enchaîner.
04:33 Ça, ça vous a resté en travers de la France ?
04:34 Oui, oui, ça ne s'efface pas.
04:36 Oui, mais tu sais, Louis, c'est pas la même chose.
04:38 Tu ne touches pas aux anciens, parce qu'il y a des joueurs qui ne sont plus de ce monde-là,
04:45 paix à leur âme, ils sont disparus, tu ne touches pas à une histoire d'un club,
04:48 quelque soit, que tu le fasses bien, que tu le fasses mal, où tu es, tu te tais, tu responds,
04:52 tu respectes un peu.
04:54 Est-ce qu'il le pense vraiment ?
04:55 Il a dit à un show, en sortant d'un match dans un couloir, là, ce qu'on entend,
04:59 c'est de la mise en scène, c'est ce que dit Julien, c'est un personnage,
05:03 il faut le prendre au deuxième degré, il est drôle.
05:05 Je l'avais croisé, on en avait reparlé, c'est vrai qu'il s'était un peu laissé emporter,
05:09 mais il m'a dit, quand il est sorti à Bordeaux, il n'était pas content, il remontait.
05:13 C'était contre nous.
05:14 Ah, c'est contre Sainte-Hélène ?
05:15 Non, contre Bordeaux, 3-2, à Champlain-des-Masses.
05:17 10 choses à rajouter ? 11 ?
05:19 11 ? Alors je vais essayer de faire court, une punchline.
05:22 Il y a plein de messages subliminaux aujourd'hui.
05:25 Par définition, Dieu est éternel.
05:27 Le footballeur Zlatan Ibrahimović ne sera pas.
05:31 C'est peut-être ça qui le différencie.
05:33 Zlatan Ibrahimović, peut-être ce soir avec l'Assez Milan, pour un grand retour sur les pelouses.
05:37 La grande actualité de la semaine, c'était bien sûr sur Beansport, la Coupe de France.
05:41 Tirage au sort hier des quart de finale, on vous rappelle les affiches.
05:44 On connaît les matchs, on vous proposera bien sûr l'intégralité de toutes ces rencontres.
05:49 Et vous avez les oreilles, on terminera par Marseille-Hannessy le mercredi soir.
05:54 On parle de toutes ces rencontres, ces images justement des huitièmes de finale dans le Football Show Express.
06:00 C'est Marseille-PSG-Bibi comme on dit ici.
06:09 Pour placer les Lyonnais devant, voilà qui est fait !
06:12 Le centre et le premier arrêt ! Le deuxième et le premier but, le voilà !
06:20 C'est le premier point de réussite pour Emile Descamps !
06:22 Il l'a franchement touché. Ça s'est bien fini dans un sourire.
06:27 Maintenant c'est le moment de fermer notre bouche, de continuer à travailler, d'aller vers l'avant.
06:36 On va tout donner, on a éliminé le PSG qui était un gros morceau, mais il nous reste encore des matchs.
06:41 On va tout donner pour ramener cette Coupe à la maison.
06:43 Ibrahima connaît face à Jean-Louis Léca.
06:46 Et l'arrêt ! L'arrêt de Jean-Louis Léca qui est parti du bon côté !
06:50 On ne va pas se cacher, c'est un objectif d'aller gagner la Coupe.
06:53 Et il faut prendre ce qu'on nous donne.
06:56 Donc c'est Nantes, on ira faire le maximum pour faire comme ce soir.
07:01 Envie d'aller la gagner et ce sera sur les antennes de Minsport.
07:05 Petit tour de table d'ailleurs avant de revenir sur la belle victoire de l'OM sur le Racing Club de Lens.
07:10 Vous montrez quelques chiffres peut-être à travers ces séquences.
07:14 Parce que le Racing Club de Lens, votre avis, mais hommage à Lens, meilleure défense de Ligue 1.
07:19 Ils sont 3ème du championnat, ils ont battu les gros cette saison.
07:23 Ils ont battu tous les gros et ils sont qualifiés pour les quart de finale.
07:27 Pas pour débuter, impressionné par Lens ? Très impressionné ?
07:31 Impressionné parce que sincèrement la première chose quand on parle de Lens,
07:34 ce n'est pas obligatoirement la stabilité défensive qu'on pense.
07:37 Parce que comme ils ont la volonté de jouer dans le camp adverse, ils éloignent le danger de leur but.
07:41 Et s'y expliquent malgré quelques situations chaudes, qu'ils réussissent à garder leur cage souvent inviolé.
07:48 Ensuite dans l'utilisation du ballon, c'est quand même assez conséquent.
07:53 Moi ce qui me surprend le plus avec cette équipe lensoise,
07:55 c'est quand ils arrivent à trouver des décalages,
07:57 lorsqu'ils arrivent à trouver des joueurs lancés dans les couloirs,
07:59 il y a de la densité à la conclusion des actions.
08:01 Ils sont 3 voire 4 joueurs dans la surface de réparation.
08:04 On a l'habitude de voir ça en Angleterre, on a l'habitude de voir ça en Allemagne.
08:08 Et maintenant avec Lens, on a l'habitude de le voir du côté lensois.
08:11 Ce qui est rassurant, c'est que le travail paye.
08:14 C'est un groupe qui travaille, c'est un groupe qui a l'état d'esprit collectif.
08:17 Donc ce n'est plus du tout une surprise du côté de Lens.
08:20 Ça fait deux ans que ça monte en puissance avec Franck Hesse à sa tête.
08:23 Cette équipe, elle est séduisante, elle plaît.
08:25 Ça marche en championnat, ça marche aussi en coupe.
08:28 Je leur souhaite franchement d'aller le plus loin possible.
08:31 À toi mon petit Benjamin.
08:32 Séduit. Qualité du jeu, qualité de l'entraîneur, qualité même du mercato et des recrues.
08:38 Quand tu parles de temps clos, c'est que l'équipe ne baisse pas de niveau.
08:42 Donc non, ce n'est plus une surprise, c'est une forme de continuité.
08:45 J'espère qu'ils vont aller encore plus loin.
08:47 Dans l'enchaînement par rapport au match d'hier soir, ce n'était pas un grand match.
08:50 C'est un match de puissance.
08:53 Le travail qui a été fait depuis deux ans, trois ans, depuis l'arrivée de Franck Hesse à la tête de cette équipe,
08:58 c'est remarquable, c'est fantastique.
09:00 On sent que ce club a retrouvé une certaine sérénité.
09:02 On a connu un air s'élance dans le temps, dans ce temps lointain.
09:07 Ces coupes européennes, ce LAN, ce stade.
09:09 On est retournés à Bourlard, on a vu cette ambiance, elle est magnifique.
09:12 Elle est présente, on aime, on aime aller dans ce stade, on aime jouer dans ce stade.
09:15 Parce qu'il y a, puis c'est les supporters qui sont revenus,
09:17 il y a ce club avec, je pense qu'il y a un sérieux, administratif et sportif,
09:22 où tout le monde est à la, tout le monde est bien, tout le monde se sent bien.
09:26 Et puis Franck Hesse, entraîneur un peu méconnu, parce que personne ne le connaissait dans un passé.
09:32 Ce monsieur est arrivé, il est en train d'imposer sa patte.
09:35 Ce qu'il fait comme travail, tout le monde adhère et les résultats sont là.
09:38 Alors sa réputation de formateur le précédait.
09:41 Du côté de Lorient, Franck Hesse, tout le monde le connaissait.
09:44 Tous les agents, tous les jeunes éducateurs et entraîneurs connaissaient le travail
09:48 qu'était capable de fournir Franck Hesse en profondeur.
09:52 Ensuite, pour le moment, on surfe sur une vague positive.
09:55 Il n'y a pas eu de répercussions négatives par rapport au départ de Gisolfi.
10:00 On verra les prochaines années.
10:02 Pour le moment, on surfe encore sur le recrutement,
10:04 on surfe aussi sur les pistes et sur les recherches et sur les joueurs qui sont venus.
10:07 On va voir si l'institution était aussi forte pour pouvoir se passer de ce directeur sportif
10:11 qui est parti du côté de Nice.
10:13 Une fin de saison passionnante en tout cas pour le Racing Club de Lens.
10:16 Grosse perf avec cette qualification en quart de finale.
10:18 Mais la grande perf de la semaine, elle est signée l'Olympique de Marseille.
10:21 Eric Barère.
10:22 Il symbolise parfaitement l'enthousiasme, l'envie et le talent marseillais.
10:29 À un poste inhabituel de défenseur central chargé du marquage individuel de Vitigna,
10:34 Valentin Rongier, capitaine multifonction, a livré une partie immense.
10:38 Concentré sur ses tâches défensives sans jamais négliger
10:41 de venir à apporter parfois le surnombre et le désordre dans la surface adverse,
10:45 il a été l'une des clés de la réussite du système marseillais.
10:48 Igor Thudor n'aime pas attendre l'erreur de l'adversaire, il préfère que ses joueurs la provoquent.
11:04 Le Croate prône un pressing agressif et répéter le plus haut possible dans le camp adverse
11:09 en défendant en avançant systématiquement.
11:12 Et donc on a encore vu au Vélodrome ce marquage individuel tout terrain,
11:16 ce pressing intense pendant de longues séquences.
11:19 Avec cette prise de risque et cette volonté de maintenir un rythme effréné,
11:22 les Marseillais ont bousculé les Parisiens dans des proportions rarement vues
11:26 lors des dernières confrontations entre les deux équipes.
11:28 Ça demande vraiment beaucoup d'effort, mais que ce soit des défenseurs ou des attaquants,
11:31 si on regarde le nombre de ballons récupérés par Alexis, Ruslan et Ander,
11:36 aujourd'hui c'est aussi exceptionnel parce qu'ils nous ont beaucoup aidés.
11:38 C'est une équipe qui va avec le cœur, on le fait depuis le début de saison comme ça.
11:42 Il y a les résultats qui suivent en ce moment, mais il ne faut rien lâcher.
11:44 On fait un pressing très haut, on n'a pas peur d'aller chercher les équipes,
11:46 qu'on joue contre le PSG ou peu importe une autre équipe.
11:49 On est prêts physiquement, on a beaucoup souffert pendant la prépa, mais on le ressent aujourd'hui.
11:53 Ça nous permet de faire de très bons matchs et d'être prêts physiquement.
11:56 Avec un marquage individuel quasiment tout terrain,
11:58 le pressing marseillais laisse donc très peu de temps aux adversaires.
12:02 Et ça revient avec Jean-Selvain Ba, qui met ce ballon en retrait, Alexis Sanchez.
12:08 C'était pour le 2-1, il a été constraint.
12:10 Oh, Malinovski ! Malinovski à l'entrée de la surface de réparation.
12:15 Le pied gauche de l'Ukrainien.
12:18 Petit bémol, ce pressing intense et magnifiquement coordonné reste énergivore.
12:24 Les Marseillais, certainement à la limite physiquement,
12:26 se sont mis à reculer dans les 20 dernières minutes,
12:28 mais avec des lignes resserrées où il y avait toujours un pied ou une tête qui traînaient,
12:32 l'OM a tenu et a enfin battu Paris au Vélodrome pour la première fois depuis 12 ans.
12:37 On ouvre bien sûr un grand dossier autour du PSG avant ce 8e de finale face au Bayern,
12:42 mais restons sur l'OM.
12:44 Louis, vous étiez au Vélodrome, vous étiez au bord de la pelouse.
12:46 Quelle intensité marseillaise.
12:48 L'intensité, puis l'ambiance dans ce stade, et puis les félicités.
12:51 Féliciter l'Olympique de Marseille, féliciter cette équipe avec cet entraîneur Igor Thudor,
12:55 qui fait un travail remarquable.
12:57 Il a été un peu, on va dire, en début de saison, un peu pris par les supporters.
13:02 Mais il a su retourner la situation, il a su leur mettre en place un système,
13:05 une animation, un jeu.
13:07 Il me fait penser un peu à Marcelo Bielsa, tu sais,
13:09 quand il met une équipe avec cette intensité, on le voit au travers des images,
13:12 une équipe qui attaque, une équipe qui presse, une équipe qui récupère,
13:15 une équipe qui fait des efforts.
13:17 Peut-être par moments elle peut aussi se faire surprendre,
13:19 mais quand tu les comptes, les nombres de joueurs blancs, les Marseillais,
13:22 ils sont dans cette position, qui ne te laissent pas respirer, qui ne te laissent pas penser,
13:25 qui ne te laissent pas prendre le ballon pour repartir, ils ont du mal.
13:28 Et ça, regarde, toute l'équipe est là.
13:30 C'est du marquage individuel, pratiquement.
13:32 J'ai l'impression de voir à Auxerre de Giroud, il y a dans le lointain, dans le loin,
13:35 où les joueurs, ils étaient assez hauts, et le marquage pour tout le monde,
13:38 pour t'empêcher de ressortir.
13:39 Et ensuite, qu'est-ce qu'ils font ? On va renverser le jeu.
13:42 Qu'est-ce qu'ils vont chercher ? Un dédoublement ? Ou une frappe ?
13:44 Regarde cette frappe ! Non mais attendez, on ne peut pas rester.
13:47 Marseille a fait un match, pour moi, en termes de jeu, tactiquement,
13:52 dans l'intensité, dans l'engagement, c'était parfait.
13:54 Après le Paris Saint-Germain, ils les ont eus, les deux ou trois situations.
13:56 Mais regarde-moi ça ! Ils ne te laissent pas respirer,
13:58 ils ne te laissent pas prendre le ballon, ils ne te laissent pas ressortir.
14:00 C'est un Marseille très fort, un Marseille qui, trois jours avant,
14:04 ils ont joué le dimanche, le Paris Saint-Germain, ils ont joué le samedi,
14:07 un jour de moins de récupération, ils ont perdu 4-10,
14:10 ils reviennent trois jours après sur le terrain, et ils te mettent sur le terrain
14:13 tout ce que l'on attend d'une équipe.
14:16 Les supporters, le stade, ils ne peuvent qu'être fiers de leur équipe.
14:20 - Monsieur Marseille, Louis, justement, tu parles du pressing de l'OM,
14:23 hyper impressionnant. Comment Paris peut répondre à ça ?
14:26 - Comment peut répondre à ça ? - Non, je pose vraiment la question.
14:28 - Tu as des joueurs qui, au milieu de terrain, pour moi, Vitigna, Verratti, Fabian Ruiz et Danilo.
14:35 Sur ces quatre-là, tu en as trois qui, techniquement, dans l'orientation,
14:39 dans la prise de balle, ils doivent savoir vite le faire pour se retourner.
14:42 Mais si tu ne te retournes pas, tu contrôles tout ça, le joueur te suit dans ton dos,
14:46 il ne te laisse pas te retourner. Et c'est là où ces joueurs-là,
14:49 ils ont peut-être loupé ou peut-être ces relances n'ont pas été bonnes.
14:52 - Beaucoup de choses à évoquer. Sur le Paris Saint-Germain, justement,
14:55 ouvrons ce dossier, Paris sans doute en plein doute, on rappelle d'ailleurs
14:58 le forfait de Messi pour le déplacement à Monaco demain.
15:01 Restons sur ce match à Marseille, Paris qui a fauté dans beaucoup de domaines.
15:04 On va bien sûr parler de tout cela. Déjà, la lenteur, on voulait ressortir
15:07 quelques séquences de jeu et avoir votre avis, messieurs de spécialistes.
15:10 Regardez sur ce ballon de relance. Vous voudriez avoir votre avis ?
15:13 Là, ils ne sont pas pressés. - On revient en arrière.
15:16 - Non, mais d'accord. Mais là, ils ont le ballon. Regardez la lenteur.
15:19 Il n'y a pas un mouvement devant Flavien Nouesquy, le ballon.
15:22 - Compte au nombre de touches de balle. - Ils attendent, c'est des passes latérales.
15:25 Il n'y a pas de déplacement, il n'y a pas de prise de risque, il n'y a pas de course.
15:29 Il n'y a personne qui bouge autour de Flumenès. Le ballon va arriver,
15:32 regardez, sur Ramos. Ramos qui va essayer d'accélérer un petit peu,
15:35 mais il n'y a rien devant lui. Et l'avant-centre, pour pouvoir remettre la séquence.
15:39 Le joueur qui joue avant-centre, c'est quand même dans cette séquence-là.
15:42 Et ce n'est pas la seule. C'est vite qu'il y a un milieu de terrain,
15:45 peut-être défensif ou en tout cas de relayer, mais pas...
15:49 - La distinction... - Restons déjà sur cette séquence.
15:52 - Lenteur dans les transmissions... - Il y a plusieurs choses.
15:55 L'entame de match marseillaise fait qu'ils ont été pressés tout le temps.
15:58 - Là, il y a l'ouverture... - Ils ne sont pas pressés.
16:01 - Attendez, attendez, attendez. Mais non, il faut monter. - Deux secondes.
16:04 - Juste qu'on reste... - Mais je suis en train de l'expliquer.
16:07 Je suis en train de l'expliquer pourquoi on est à la 40e minute de jeu,
16:10 Marseille recule d'un cran et ne va plus presser parce qu'ils sont dans la gestion.
16:13 Parce qu'ils sont aussi secoués, ils ont pris un coup au menton,
16:16 et derrière, ils sont complètement dans la construction et personne n'attaque l'espace.
16:21 C'est là où on va venir. Personne qui attaque l'espace en profondeur
16:24 parce qu'il n'y a pas de course, parce que forcément, on peut aussi éventuellement
16:27 faire une course pour y tirer le bloc marseillais et libérer le partenaire.
16:30 - C'est pas normal. - Mais on est d'accord. On est dans le constat.
16:33 On est dans le constat de cette rencontre. La 40e, c'est absolument pas
16:36 les mêmes situations de jeu que dans les 20 premières minutes.
16:39 Ensuite, on se passe l'attaque. Là, vous parliez, pardon Flo,
16:43 de l'attaque de l'espace de Ramos qui vient percuter.
16:46 Autour du porteur de balle, il n'y a pas de mouvement.
16:49 Il n'y a pas de joueur en pivot profond qui permet éventuellement de sauter une ligne.
16:54 Donc, on est stéréotypé, on est dans un jeu de position d'ultra possession
16:57 où chacun reste dans sa zone. Les zones sont bien occupées.
17:00 Il n'y a pas de changement de rythme. Donc, du coup, il ne se passe rien.
17:04 D'autres séquences, des duels, parce qu'on a beaucoup parlé de l'agressivité marseillaise.
17:08 Il n'y avait pas que ça, bien sûr. Julien, vous étiez au stade également.
17:11 On a vu des parisiens à chaque duel au sort.
17:13 Ce match, il a mis en avant toutes les carences du Paris-Saint-Germain.
17:16 Louis s'était en train de le dire. La clé, c'est le milieu de terrain.
17:19 On le dit très souvent, un match se joue au milieu.
17:21 Et au milieu, les milieux se sont fait bouger. Et on peut les citer
17:24 parce que c'est écrivant. Vitigna, Fabien Nouris, ils n'ont pas vu le jour.
17:28 Vitigna, il a bu la tasse tout le long du match. Dans tous les duels,
17:31 soit il était en retard, soit il était battu. Dans l'agressivité, dans l'attaque du ballon.
17:36 Voilà, ils se sont fait bouger et il n'y a pas eu une seule réaction.
17:40 Et après, il y a une autre chose aussi. Parce qu'on a longtemps discuté aussi
17:43 de l'arbitrage de M. Le Texier. Mais pour qu'il y ait cet impact,
17:46 pour qu'il y ait cet impact, pour qu'il y ait ces duels, pour qu'il y ait cette intensité-là,
17:51 il faut aussi un arbitre qui sent le jeu et qui laisse aussi, à un moment donné,
17:54 le jeu couler sur le moindre impact. Sauf que les Parisiens n'ont plus l'habitude
17:58 de se faire bouger. Parce que systématiquement, quand ils tombent au sal,
18:01 la plupart du temps, on siffle un coup franc pour les Parisiens et ils se mettent en place
18:04 et après, ils mettent leur jeu. Là, ils se sont fait tout simplement bouger.
18:08 L'enthousiasme marseillais les a complètement asphyxiés et derrière,
18:12 il n'y avait pas de plan B. Il faut le dire aussi à un moment donné.
18:14 – Alors, d'autres séquences, Louis, votre avis et Benjamin également.
18:17 – Benjamin, à toi aussi.
18:18 – Mais vous étiez hostile, Louis. C'est intéressant parce que, par exemple,
18:20 Paris a un 6 mètres. Il n'y a rien à un 6 mètres, vous êtes tranquille.
18:24 – Non, non, plus aujourd'hui. – Non mais justement, encore moins.
18:27 Un 6 mètres pour le Paris Saint-Germain, c'était une action pour l'Olympique de Marseille.
18:31 A chaque 6 mètres, le Paris Saint-Germain a été mis en danger.
18:34 Regardez 6 mètres. Le ballon est rendu.
18:36 – Non, non, on regarde la relance de Marquinhos.
18:38 – Le problème, c'est à qui il peut la mettre Marquinhos ?
18:41 – Mais oui, c'est ça le souci. – Tu ne mets pas ça à 25 mètres devant toi.
18:44 – Non, mais ça, bien sûr, Benjamin, on est bien d'accord.
18:46 – On est d'accord, Louis, il est très vite. – Mais il ne peut pas aller au 0,1 devant,
18:48 il n'y a pas de droit de possession. – Mais regardez, il va sortir, regardez.
18:51 Vas-y, vas-y, Louis. – Pat, je t'explique une chose.
18:53 Quand tu fais aujourd'hui encore plus que par le passé, aujourd'hui, on a des...
18:57 – Regardez l'action pour l'OM. C'est un 6 mètres au départ.
19:01 – Les avantages que l'on a aujourd'hui, c'est que l'on peut travailler...
19:02 – Vous êtes mis en danger tout de suite. – On fait les vidéos,
19:04 on travaille sur les adversaires, sur quoi ? Sur les vidéos.
19:07 Quand tu vois Marseille jouer depuis le début de saison,
19:09 quand tu vois cette équipe de Marseille, elle joue comment ?
19:11 Elle a joué comme ça tous les matchs ou pas ?
19:14 Oui, contre Nice, je les ai vu jouer comme ça, souvent.
19:16 – Oui, souvent. – Tu mets en place quelque chose en te disant
19:19 "attention, quand on va repartir de derrière, quand on est à 6 mètres ou quoi que ce soit,
19:24 ils vont être là, ils vont nous presser". Alors tu sais ce qu'on fait ?
19:26 – Mais vous ne pouvez pas, Louis. Vous avez Messi et Neymar.
19:29 – Mais attends. – Messi et Neymar dans les duels,
19:31 ils ne vont pas y aller. – Tu dis "Danilo, tu ne peux pas aller
19:33 sur le côté gauche, on va aller sur le côté de Kloos,
19:35 qui est peut-être le moins fort de la tête et peut-être..."
19:38 – C'est ce qu'ils ont fait un petit peu avec Fabien Nouriel.
19:39 – C'est ça, en sautant une ligne ? – Oui.
19:41 – D'accord. Sauf que si vous me demandez aujourd'hui le Paris Saint-Germain,
19:44 qu'est-ce que c'est ? Je pense que la première des choses,
19:46 ce n'est pas une équipe athlétique, c'est une équipe plutôt technique.
19:48 – Bien sûr. – Donc aujourd'hui, on regarde
19:50 Manchester City, on regarde Villarreal, on regarde aussi parfois le Bayern,
19:54 Leipzig par exemple, les championnats que je connais le mieux.
19:57 Le premier décalage se fait sur la première relance du gardien avec les deux centraux.
20:01 Et la capacité technique leur permet d'avancer et de progresser sur le terrain
20:05 et de garder ce temps d'avance sur le premier d'équilibre jusqu'au bout.
20:08 Si vous me dites que contre Marseille, ils n'y arrivent pas,
20:10 ça veut dire que techniquement, ils n'ont pas réussi.
20:12 Donc le plan B, c'est éventuellement de sauter une ligne et de trouver…
20:16 – Et de jouer sur le deuxième ballon. – Et de jouer sur le deuxième ballon.
20:18 Sauf que tu n'as pas ce profil de joueur-là.
20:20 – Non, tu n'as rien. – À Marseille, tu n'as pas ce profil
20:22 de joueur du côté du Paris Saint-Germain.
20:24 – Benjamin. – Tu as l'impression que tu as une équipe,
20:26 tu ne sais pas où elle va. Elle se repose sur des individualités,
20:28 on a du talent, ils peuvent faire la diff', ils peuvent nous marquer des buts,
20:30 mais voilà, au final, tu sens que tu dors. Il y a quelque chose,
20:33 il y a quelque chose qui est en place, au Paris Saint-Germain, tu ne le ressens pas.
20:36 – Là, tu le sens, excuse-moi, vas-y. – Non, vas-y, vas-y.
20:38 – Tu le sens, tu le vois au travers de ces images où il n'y a pas eu un travail qui a été fait.
20:43 Excusez-moi, parce que quand je vois des équipes comme le Real de Madrid,
20:45 ou le Barça, ou je regarde le Bayern, ou je regarde le championnat italien,
20:49 je vois que ces équipes-là, ils ont ce même problème.
20:51 – Flo. – Et ils arrivent à le résoudre.
20:52 Et nous, on n'arrive pas à le résoudre. – Les gars, vous pouvez mettre…
20:54 – Et bien ça ne se travaille pas. C'est un travail qui n'a pas été fait.
20:56 Excusez-moi de vous dire, vous pouvez mettre en place tout ce que vous voulez,
20:58 vous pouvez travailler tout ce que vous voulez.
21:00 La base du foot, c'est de courir. S'il n'y a pas un minimum de course,
21:03 un minimum de mouvement, il ne se passera rien.
21:06 – Il y a aussi un travail technique. – Oui, mais il faut le mettre en place,
21:09 il faut que ça se déplace, il faut que ça bouge.
21:11 – Je reviens toujours sur le truc de courir.
21:13 Louis, là, je parle sous ton contrôle, vraiment.
21:15 C'est de courir au bon rythme, au bon moment.
21:17 Ça, c'est courir au foot, au bon rythme, au bon moment.
21:19 Tu peux courir aussi dans… – Mais il faut courir.
21:21 – Mais il faut courir, mais tu peux courir dans le vide,
21:23 dans le vide, donc on définisse bien ce qu'on veut.
21:25 Dans le foot, pour revenir sur ce que vient de dire Julien,
21:27 il n'y a pas de course inutile, d'accord ?
21:29 – Tu crées toujours quelque chose.
21:31 – Tu crées toujours du mouvement, de la déstabilisation de l'adversaire
21:34 ou quelque chose comme ça.
21:36 Ce que vient dire Louis, ce que vient dire Benjamin,
21:38 en tout cas ce que moi j'ai retenu de l'heure 2,
21:40 c'est qu'à un moment donné, s'il y a le ballon d'un central
21:42 qui vient sur un latéral, du côté de Marseille, pouf,
21:44 le premier va y aller, le deuxième va fermer l'espace
21:46 et le troisième va fermer le jeu dans le couloir direct
21:48 et ça va bouger comme ça.
21:49 Sauf que du Paris Saint-Germain, le positionnement et le quadrillage,
21:52 dans le jeu sans ballon, parce que là on parlait beaucoup du jeu avec ballon,
21:55 moi ce qui va m'intéresser face au Bayern, c'est le jeu sans ballon,
21:57 parce que le Bayern va essayer de poser son projet de jeu,
21:59 c'est qu'à un moment donné, quelle zone de récupération,
22:02 qui déclenche en premier, ou c'est, qu'est-ce qu'on va faire,
22:05 est-ce qu'on va privilégier un jeu de transition ?
22:07 Si on privilégie un jeu de transition face au Bayern,
22:09 on a ni Mbappé, ni Neymar qui est sur une jambe
22:11 et Messi qui est sur une jambe aussi.
22:13 – Attendez, justement, Neymar, parce que c'est lui
22:15 qui doit porter le Paris Saint-Germain, notamment demain,
22:17 en l'absence de Messi, c'est un joueur qui revient de blessure,
22:20 quand même plus jeune que Messi, qui est capable peut-être
22:22 de faire des différences, mais on ne le voit pas faire de différences,
22:25 ou en tout cas ce n'était pas le cas à Marseille,
22:27 je voudrais l'avis notamment de Luis Cepas,
22:29 qui a été entraîneur, entraîneur adjoint,
22:31 non mais vraiment votre avis sur le but, le deuxième but que Paris prend,
22:34 c'est donc Paris perd 2-1, ils perdent notamment
22:36 qu'au deuxième but, juste avant le but, Neymar et Messi.
22:38 – On a la balle, Messi a le ballon, il se la passe à Neymar.
22:40 – Les deux qui se chassent, absolument c'est mal commis.
22:42 – D'abord déjà, bravo à l'équipe de Marseille,
22:44 parce que l'équipe de Marseille, elle a le chêne,
22:46 elle continue sur ce qu'elle a mis en place.
22:48 – Là, regardez la suite de l'action, le ballon va être dégagé.
22:50 – Le gardien doit faire partir ce ballon, il doit le faire partir !
22:52 – Non mais non, si vous voulez, le ballon au départ est perdu
22:55 avec Messi et Neymar qui se chassent, la touche est là,
22:58 et là regardez Neymar, il peut remettre en une touche,
23:00 il peut aller chercher sur le côté, pourquoi pas balancer loin devant.
23:02 – Non mais ce n'est pas Neymar. – Non mais ce n'est pas Neymar,
23:04 on est d'accord, mais au moins le Neymar qui fait ça,
23:07 ballon perdu, et vous allez bien revoir à travers la caméra isolée,
23:10 Beansport, ce que tente Neymar ici, ce n'est pas un fourreau bon secours.
23:14 – Mais la première, si tu es l'unique de Pigeon.
23:16 – Non, non, il tente la feinte de corps, la feinte de prendre le ballon,
23:18 et vous faites ça dans vos 20 derniers mètres.
23:20 – La première… – On va revoir en caméra isolée.
23:22 – La première, c'est quand on donne le ballon au gardien,
23:25 quand on voit, remontrez-moi s'il vous plaît cette image-là,
23:27 quand il y a autant de joueurs qui vont sur le gardien de but,
23:30 ils sont en 2 ou 3, il doit faire partir le premier ballon.
23:33 – Mais là déjà, regarde derrière, Messine Neymar qui se cherche.
23:36 – Mais Messine est bon, comment tu veux ?
23:37 – Mais c'est mal joué de la part du gardien.
23:39 – Regarde, on va la récupérer cette balle, on va la récupérer,
23:42 on défend bien, on essaie de défendre, on essaie de la récupérer.
23:45 – Regardez Verratti, il veut aller prendre le ballon d'ailleurs.
23:47 – Tu fais partir ça, là il doit dégager, je suis d'accord avec toi.
23:49 – Mais à partir du moment où il ne le fait pas, derrière, les Marseillais sont là.
23:52 – On est d'accord, c'est mal joué, mais là quand il y a la touche.
23:55 – Là oui, c'est un mauvais contrôle.
23:57 – Non mais là le geste naturel, c'est le contrôle orienté vers la gauche,
24:00 c'est partir avec le ballon.
24:01 – Sincèrement, là il est tout seul au milieu de 3 joueurs, c'est très difficile,
24:05 non non, c'est Neymar, mais c'est très difficile quand même.
24:08 En plus, ils attaquent, ils défendent en…
24:10 – Le problème c'est qu'on le voit bien, il tente une feinte de corps,
24:13 comme s'il tentait une aile de pigeon ou quelque chose.
24:15 – Mais c'est son jeu.
24:16 – C'est Neymar, mais comme ça ça sert à rien.
24:17 – Non, Neymar, c'est son jeu, s'il réussit, on va dire "ah c'est extraordinaire".
24:20 – Ah non, dans ses 20 derniers mecs, il s'est réussi.
24:22 – Il l'a fait côté Barcelone.
24:24 – Mais tout le monde s'en fiche.
24:25 – Comment ça tout le monde s'en fiche ?
24:26 – Mais tu sais très bien que quand tu as ce type de joueur…
24:28 – C'est sa nature, Neymar, c'est comme ça.
24:30 – Mais exactement, quand tu as ce type de joueur…
24:31 – Ah bah alors, on fait sa nature, donc on dit c'est bien.
24:33 – Non, on dit pas que c'est bien, on dit juste c'est lui.
24:36 – Là le geste naturel, c'est le contrôle orienté avec le ballon partir à gauche.
24:39 – C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
24:40 – Par exemple, quand on rentre à la mi-temps,
24:42 quand on a subi ce qu'on a subi pendant une mi-temps,
24:44 on a… – Un partout, c'est miraculeux.
24:46 – Non mais tu as déjà une équipe de marché qui prend un but juste avant la mi-temps,
24:50 ça peut éventuellement un peu leur faire mal, très très mal.
24:52 Ce but-là, il est… bon, tu reviens, tu préviens tes joueurs,
24:55 tu leur dis "écoutez messieurs, ce qu'on a subi, il faut arrêter,
24:58 il faut arrêter qu'on perde le ballon aussi proche,
25:00 il va falloir jouer un peu plus loin, il va falloir peut-être un peu plus s'écarter,
25:02 tu demandes peut-être à Kimi et à Mendes de monter un peu plus haut,
25:07 tu descends un peu avec Danilo et tu peux essayer de chercher un peu plus dans les transitions
25:10 et des passes plus rapides".
25:11 – Ok. – Et là, ils ont fait quoi ?
25:13 Sur ce but-là, sur une touche, tu ne peux pas perdre le ballon là et le gardien ne peut pas…
25:16 – Avant, on va parler du Bayern avec vous Pat, notamment, juste un dernier mot,
25:19 parce que tout le monde, notamment les supporters du PSG veulent voir Zaheer Emry,
25:24 ça peut être Locas Demain, Verratti et Forfait, vous faites partie de ceux-là ?
25:27 Là on a vu son entrée encore plutôt intéressante peut-être contre…
25:29 – Quand je disais tout à l'heure que ce match-là avait mis en avant
25:31 toutes les carences du Paris Saint-Germain, c'est qu'on s'aperçoit aussi
25:34 qu'il y a très peu de leviers, très peu de solutions pour Christophe Galtier
25:36 sur le bord de touche.
25:37 Je ne vois pas le nombre de joueurs et quel joueur en particulier,
25:41 on peut se dire, il va rentrer, il va retourner le match,
25:43 si ce n'est Oaren Zaheer Emry qui peut apporter quelque chose,
25:46 parce que lui, tout de suite, il se projette vers l'avant, il percute,
25:49 il a l'envie d'aller faire mal à l'adversaire et il a des qualités énormes.
25:54 C'est le seul, mais ça c'est quand même dramatique de se dire que le PSG,
25:57 dix ans après l'arrivée de PSG, se retrouve avec un effectif
25:59 qui n'a pas de profondeur de banc.
26:01 Bref, toujours est-il que ce joueur-là, maintenant, après tout ce qu'il a montré
26:04 et surtout ce que les autres n'ont pas montré au poste de milieu de terrain,
26:08 il doit être titulaire dans les prochains matchs.
26:09 - Je vais avoir une action avec le petit jeune, je donne et je me déplace,
26:12 et je me montre entre les lignes.
26:14 Et en premier temps, quand on est dans un…
26:15 - Personne ne l'a fait.
26:16 - Personne ne me le fait.
26:17 C'est-à-dire que ce garçon-là, déjà, il est en train de se montrer.
26:19 - On est en train de trouver quelque chose de basique, d'exceptionnel.
26:23 - Voilà, voilà.
26:24 - C'est-à-dire que l'Allemagne, programme du week-end,
26:26 le classement avec bien sûr le Bayern, suivez le Bayern,
26:29 dernière répétition pour les Bavarois demain, ce sera face à Broum à domicile,
26:33 le Bayern qui est en tête, vous le savez, ce Bayern de Munich qui avance
26:37 avec quand même bien plus de certitude que le Paris Saint-Germain,
26:40 et on va en parler notamment avec vous.
26:42 Peut-être pas des certitudes sur le système, même si ça peut bien sûr évoluer,
26:47 où on évoque plutôt une défense à quatre, mais on a vu en 2023,
26:50 les voir à quatre derrière contre Wolfsburg, et à trois derrière,
26:54 c'était un match de coupe, ça n'avait pas empêché le Bayern de gagner.
26:57 On reste sur le Wolfsburg avec ce système, en 4-2-3-1,
27:00 et notamment, vous montrez quelques séquences, notamment l'impact,
27:03 on a bien vu, on a vu dans les séquences, Paris peut en manquer,
27:06 ils ont été battus dans ce domaine, et des Bavarois, regardez le nombre
27:10 de joueurs en mouvement, ça va partir vers l'avant, ça je sais que ça va vous plaire,
27:14 Louis, regardez, Devis qui va venir dédoubler vers Coman, Coman qui va pouvoir s'entrer,
27:18 et quatre joueurs du Bayern dans la surface, ça bouge dans tous les sens.
27:22 - Oui, ça bouge dans tous les sens, parce que contrairement à ce qu'elle n'a pas réussi
27:26 le Paris Saint-Germain, Bayern l'a parfaitement fait, c'est-à-dire qu'ils ont pressé
27:30 Wolfsburg de la même façon le Bayern dans l'entame de rencontre,
27:33 sauf qu'ils se sont sortis techniquement de ces zones presse,
27:36 et ensuite en jouant à l'opposé, ils ont trouvé des joueurs libres,
27:39 comme Kingsley Coman, qui a marqué un doublé. Dans l'utilisation du ballon,
27:43 ce qui était très bien fait face à Wolfsburg dans les 20 premières minutes,
27:47 c'est tout de suite de jouer vers l'avant, tout de suite d'avoir un jeu vertical,
27:50 même si c'est Thomas Müller, mais il a servi en point d'ancrage,
27:53 et ensuite il y a des joueurs comme Coman, comme Sané, comme Mousiala surtout,
27:57 qui sont capables d'aller tout de suite vers l'avant, parce qu'ils savent que c'est automatisé,
28:01 je ne sais pas si on peut le dire, mais en tout cas, il y a des automatismes
28:04 du côté du Bayern pour tout de suite à la récupération, essayer de trouver un joueur
28:08 dans une position plus haute pour pouvoir progresser.
28:11 Et celui qui reçoit le ballon a deux possibilités au-delà de lui,
28:13 et on continue à monter à la première étape.
28:15 - Je vais vous montrer une dernière séquence sur ce match contre Vaudenbourg,
28:17 souvent, pareil, vous êtes le premier à dire, ils jouent comme à 3, à 4,
28:19 on ne sait pas trop, 4 au milieu, en losange, à plat.
28:22 Le Bayern, vous allez le voir notamment sur ce ballon pour Vaudenbourg,
28:26 c'est très net, c'est rodé, vous avez l'attaquant qui est là,
28:29 la ligne de 3 en soutien de Schuppo-Moting ou de Müller,
28:33 le ballon va être dégagé, et on va bien voir clairement les deux qui s'écurisent
28:37 devant les quatre défenseurs, c'est l'impice.
28:40 - Ça c'est, on va dire que quand tu fais des comparaisons,
28:42 quand tu veux montrer par rapport à d'autres, tu sens que cette équipe-là,
28:45 ce club-là, du côté du Bayern, il y a cette rigueur,
28:48 on va dire qui a été mise en place par un entraîneur qui essaye,
28:51 mais attention parce que le Bayern, je le disais à Pat tout à l'heure,
28:54 ce n'est pas le meilleur des Bayern qu'on voit à l'heure actuelle,
28:57 c'est un Bayern qui est encore un peu fébrile, des garçons qui n'arrivent pas
29:00 à retrouver leur meilleur niveau qui était le leur pendant cette première partie,
29:05 parce que moi, un Kimmich ou un Koreska au milieu de terrain,
29:08 c'est un peu, Davis aussi, il me dit Davis, ça va un peu, il y a des manques.
29:14 Alors c'est vrai que là, quand tu les vois, tu nous les montres,
29:16 sur ce match-là, quand ça part à 2 à 0, 3 à 0, tu te dis,
29:20 ils vont gagner, après ça se termine 4-2, c'est limite, limite,
29:24 si le but est accordé…
29:25 – Alors après, il y a plusieurs choses, la gauche de tout le monde…
29:28 – Défensivement, il y a des manques.
29:29 – On sera à fond derrière Paris, ce sera mardi bien sûr.
29:31 – La principale différence entre ces images-là et celles du PSG à l'OM,
29:35 c'est quand même, c'est très simple, il n'y a même pas de truc tactique
29:37 ou quoi que ce soit, c'est juste une question de philosophie,
29:39 d'état d'esprit, d'envie, voilà, on parlait de mouvement tout à l'heure,
29:42 là les joueurs du Bayern, ils courent, voilà, comme tu dis,
29:45 ils vont faire le précis, on ne va pas me faire croire
29:47 que les joueurs du PSG ne sont pas capables de faire ça,
29:49 ils n'ont pas envie de le faire.
29:51 – Benjamin ?
29:53 – Quand tu vois ce que fait le Bayern là, ça fait peur, en fait,
29:56 la même fois que tu dis…
29:57 – Je ne sais pas si ça fait peur…
29:58 – Ah, mais quand tu vois ce que fait Paris, ce que produit Paris,
30:00 quand tu vois ce que fait Bayern, c'est flippant.
30:02 – Non, mais les champions parisiens sur un match, ils vont se transcender…
30:05 – Il y a plusieurs choses, je ne sais pas si dans le montage
30:09 qui a été fait, c'est volontaire, mais sur le long dégagement de Wolfsburg,
30:12 en disant, oui, le Bayern, il y a quatre derrière, les deux récupérateurs,
30:15 il y a quand même déjà, moi, ce qui m'intéresse,
30:17 c'est de voir le positionnement sur le premier ballon long,
30:19 où se situe le Bayern, et les deux défenseurs centraux.
30:21 Quand je compare entre le PSG et le Bayern, il y a 20 m de différence,
30:26 le bloc du PSG est déjà sur le premier ballon, beaucoup plus bas,
30:30 donc ça va laisser beaucoup plus d'espace dans l'entrejeu.
30:32 – Pour ressortir le ballon.
30:34 – Pour ressortir le ballon, mais aussi pour gagner, pour être à conquête.
30:37 – Parce que le Bayern a plus de joueurs pour aller aussi au contact et au gel.
30:40 – Ce qu'on te laisse assez souvent trop facilement,
30:42 l'adversaire, prendre le ballon, ressortir le ballon, trouver des passes,
30:45 et ça manque un peu, parce que peut-être c'est aussi les éléments qui sont là,
30:48 qui n'ont pas le profil.
30:50 – Et puis tu as l'impression que le Bayern a des profils de joueurs ciblés,
30:52 c'est le style de joueur recherché, mais qui n'a pas au PSG.
30:55 – Il y a deux choses encore, c'est que Julian Nagelsmann accepte le déséquilibre,
31:02 donc ça veut dire qu'il y aura des situations de 1 contre 1, de 1 contre 2,
31:06 à gérer de 2 contre 3 pour la défense du Bayern.
31:11 – Comme Marseille cette semaine.
31:13 – Comme Marseille a accepté de le faire, donc ça veut dire qu'il y aura des opportunités
31:16 pour le PSG, là où Wolfsburg…
31:18 – Si Takki vient d'embattre.
31:19 – Oui, mais s'ils vont aussi loin, s'ils se rapprochent du but, voilà.
31:22 – Ça fait beaucoup.
31:23 – Non mais oui, mais…
31:25 – Non mais t'as raison, pas de jambes.
31:27 – Ils en auront une ou deux, par contre contrairement à Wolfsburg,
31:31 je pense qu'avec la qualité des attaquants du PSG,
31:34 ils seront beaucoup plus chirurgicaux pour avoir le peu d'occasion de les transformer au fond.
31:38 Et après, je sais que ça vous tient à cœur, je suis en train de vous dire, mon cher Flo,
31:42 que celui qui marquera le premier but aura certainement une sérieuse option sur la victoire finale.
31:46 – Et s'il prend deux buts d'avance…
31:48 – Et il te dit par rapport à Marseille, mais Marseille c'est qu'ils étaient sur toi,
31:51 ils étaient en train de te manger…
31:53 – Oui, mais justement t'avais personne pour pouvoir partir dans leur dos
31:55 et essayer de profiter des espaces.
31:57 – Du côté du Bayern, t'auras un peu plus d'espace, t'auras un peu plus de possibilités.
31:59 – Mais t'en avais les espaces à Marseille, ils ont tellement voulu se livrer.
32:01 Mais si, t'avais personne pour les prendre, c'est tout.
32:04 – J'ai pas vu beaucoup moins d'espaces. – Parce que Paris n'est pas pris,
32:06 parce que Paris n'est pas pris, le joueur capable de les prendre.
32:08 – Vous n'êtes pas les champions.
32:09 – En tout cas, Marseille s'est qualifiée et on retrouvera le Paris Saint-Germain
32:13 en huitième de finale de la Ligue des champions, grande semaine de Ligue des champions.
32:16 On en parlera lundi dans le football show bien sûr.
32:18 Restez avec nous, c'est Tom, Jordan Tibaci qui joue à l'Union de Berlin,
32:22 deuxième de Bundesliga, en direct avec nous.
32:24 Et puis, Pache, espagnol également, à tout de suite.
32:27 [Générique]
32:32 – Tour de retour en direct sur le plateau du football show avec Louis, Julien, Pat et Benjamin.
32:37 On vous rappelle bien sûr ce grand week-end sur les antennes de BIN, des matchs ce soir.
32:42 Et un grand week-end également, sport US, ce sera dimanche soir, match NBA.
32:46 Le grand super bowl bien sûr, foot US, sur les antennes de BIN sport, ce sera dimanche soir.
32:51 Soyez au rendez-vous. Ce soir, il y a des matchs, des matchs de foot,
32:55 on suivra l'Asie Milan, on suivra Schalke 004, Volsburg.
32:58 – Schalke contre Volsburg. – 0-0.
33:00 – Et Ralf Sermat, qui est où ? – Gerard Kaddis ?
33:03 – Oui. – Gerard Kaddis, au max ?
33:05 – Qu'est-ce qu'on en pense ? – On n'en pense rien.
33:07 – On dit Kaddis contre Giroda. – Ok, tu vas aller le commenter, tiens.
33:12 [Rires]
33:14 – Parce que tu connais si bien. – Kaddis, je connais, c'est à côté de chez moi ça.
33:19 – Très bonne répartie. – Oui, j'y ai beaucoup allé.
33:22 – Vous allez le commenter ? – Pourquoi pas.
33:24 – Ah ben voilà, rendez-vous avec Louis pour ce Kaddis et Gerard.
33:29 On file en Allemagne, on y était, on y reste, on vous rappelle le classement,
33:32 le Bayern qui est en tête, Bayern-Bohrum, dernière répétition pour le Bayern
33:36 avant le match face au Paris Saint-Germain, et vous le voyez,
33:38 deuxième de ce championnat, l'Union Berlin.
33:41 Petit club, pas, on peut le dire grand club, parce que c'est la capitale,
33:44 mais qui est jeune dans l'histoire de la Bundesliga.
33:47 – Elle a monté en 2019, on se rappelle la double confrontation face au VfB Stuttgart,
33:51 vainqueur de la Coupe d'Allemagne, de la DDR, et qui est remontée,
33:55 depuis un peu, d'abord le statut de underdog, mais qui peut,
34:01 si Jordan marque encore beaucoup de buts, avoir le statut de l'Ester de la Bundesliga,
34:05 on se rappelle l'Ester qui avait été un brillant champion contre toute attente.
34:08 – Tout à fait, tout est possible, allez savoir, Jordan Thibache est avec nous,
34:12 ancien joueur notamment du stade de Reims, qui s'éclate désormais en Allemagne.
34:17 Bonsoir Jordan. – Bonsoir à tous.
34:21 – Merci beaucoup Jordan d'être avec nous, le titre alors, c'est possible ?
34:25 – Ah, ça c'est… je pense qu'on verra ça à la fin de saison.
34:31 Non, en vrai, c'est pas la mentalité du club pour le moment,
34:37 comme vous l'avez bien dit, on sait d'où on vient,
34:41 il y a de très bonnes équipes dans le championnat,
34:44 je pense que la première Coupe du Monde nous a permis de monter,
34:49 d'être là où on est aujourd'hui, mais voilà, la Coupe du Monde est passée,
34:52 et je pense qu'il y a des clubs qui vont vouloir se rattraper,
34:55 donc je pense que ça va être pressé jusqu'à la fin.
34:57 – Oui, alors Jordan, c'est vrai tout ça, mais une fois qu'on a dit ça,
35:01 quand il n'y a qu'un point d'écart, et qu'on a attaqué la deuxième partie,
35:04 vous êtes des compétiteurs, dans un coin de votre tête,
35:08 vous vous dites "on va rien lâcher", forcément ?
35:11 – Non, c'est sûr qu'on est des compétiteurs et qu'on va rien lâcher,
35:15 ça c'est sûr, c'est certain, on voudra terminer le plus haut possible,
35:19 mais après, en toute franchise, jusqu'à aujourd'hui,
35:23 le club ne parle que des 40 points qu'il faut obtenir,
35:26 alors que, voilà, comme je vous l'ai dit, on en a 39,
35:28 mais pour le moment, c'est tant qu'on n'a pas ces 40 points,
35:31 on ne parle de rien d'autre.
35:33 – Mais partez en vacances ! – Comment ?
35:36 – Partez en vacances, vous avez 39 points !
35:38 – Il en manque un justement !
35:39 – Vous en prenez un, vous partez en vacances !
35:41 – Ah non, après on va essayer d'en grappiller 3 par 3 !
35:46 – Non mais là où il a raison, et je parle à sa place,
35:49 il connaît le club certainement mieux que moi,
35:51 parce qu'il le vit de l'intérieur,
35:52 mais pour suivre l'histoire de Union Berlin,
35:54 je pense que si à cette fin de saison,
35:57 ça sera une déception peut-être pour les joueurs,
35:59 mais si le club termine par exemple 8e,
36:01 et c'est ça qui va les rendre si dangereux,
36:04 c'est que si le club terminera 8e,
36:06 ça sera une grande saison pour Union Berlin.
36:08 – Moi je voudrais juste revenir sur une chose Jordan,
36:11 c'est que vous avez pris deux purges face à Leverkusen,
36:16 face à Fribourg, juste avant la trêve hivernale,
36:18 vous étiez sur les rotules,
36:20 comment vous avez travaillé pour revenir,
36:22 pour vous rebooster,
36:23 et pour faire ces excellentes performances
36:25 depuis le retour et depuis l'année 2023 ?
36:29 – La fin de première saison a été vraiment compliquée,
36:32 avec l'Europa League, l'enchaînement des matchs,
36:35 on a été, je pense, l'équipe vraiment fatiguée,
36:37 puis il y a eu cette grande trêve,
36:40 et avec le coach, les préalables de temps physiques,
36:43 ils nous ont quand même laissé trois semaines off,
36:45 sans rien du tout,
36:47 et puis après en fait,
36:49 on est sûrement reparti sur une deuxième présaison,
36:53 et on a vraiment essayé de bosser physiquement,
36:56 et en tout cas jusqu'à aujourd'hui, ça nous réussit bien,
36:59 malgré que par moments on soit ménoscore,
37:02 on arrive à bien terminer les matchs,
37:04 et être dangereux jusqu'à la dernière seconde.
37:07 – Je vous en donne la question de Luz Fernandez,
37:08 à chaque fois je pose la même à tout le monde,
37:11 depuis que tu es en Allemagne,
37:12 quelle est la différence avec le football français,
37:15 avec ce que tu vois au quotidien, tous les jours,
37:19 qu'est-ce qui te fait plaisir, dis-moi ?
37:22 – Si je dois résumer ça rapidement,
37:27 je dirais le travail et l'intensité,
37:31 c'est quelque chose que je répète assez souvent
37:33 quand on me pose la question,
37:35 mes premiers entraînements ici,
37:37 je pense que j'ai passé mes meilleures années en Allemagne,
37:40 les premiers entraînements étaient vraiment très durs pour moi,
37:44 donc je dirais vraiment l'intensité,
37:46 et ça bosse très dur.
37:49 – Est-ce que, malgré que tu sois à Berlin,
37:53 est-ce que tu vois les matchs du football français ?
37:56 – Oui, j'ai l'occasion de pouvoir regarder les matchs,
38:02 j'ai encore plein d'amis dans le football français,
38:06 donc apparemment, dès que je peux,
38:08 je regarde les matchs tranquillement à la maison.
38:10 – Alors ce n'est pas une question piège Jordan,
38:12 mais quand tu vois ce qui est l'essence même de votre club,
38:16 le groupe, l'homogénéité, l'organisation,
38:20 le sens du dévouement,
38:22 tu t'es déjà frotté au Bayern,
38:25 et quand tu vois actuellement l'organisation du Paris Saint-Germain,
38:29 que faut-il craindre pour les joueurs du Paris Saint-Germain
38:31 face au Bayern mardi soir ?
38:33 – Ça sera le Bayern en face,
38:39 en tout cas, nous on a pu jouer contre eux,
38:42 et c'est vraiment une équipe qui fait mal dès qu'elle peut,
38:47 c'est ça en fait le problème,
38:49 c'est-à-dire que la moindre erreur,
38:51 le petit moment d'inattention, ils vont punir,
38:55 donc je pense qu'il faudrait être sérieux du début jusqu'à la fin,
39:00 et en tout cas, comme je l'ai dit, c'est le Bayern de Munich,
39:04 c'est une équipe qui peut faire mal à tout moment,
39:06 donc vraiment du sérieux du début jusqu'à la fin.
39:09 – Un mot sur l'organisation de ton club Jordan,
39:12 avec Dirk Zingler un président,
39:14 avec Oliver Hoenert le directeur sportif,
39:16 et Urs Fischer, c'est un triumvirat qui fonctionne à la perfection.
39:20 Si toi tu as un problème aujourd'hui,
39:22 quel est ton principal interlocuteur ?
39:25 – Si j'ai un problème, je peux parler directement avec Oli,
39:31 après il y a d'autres personnes qui sont en dessous,
39:36 et après on a aussi quand même des très bons cadres d'équipe
39:40 qui font vraiment passer le message très rapidement,
39:43 donc voilà, jusqu'à aujourd'hui ça va, je n'ai pas…
39:46 – C'est ce truc qui est organisé ?
39:47 – C'est vraiment bien organisé,
39:48 c'est-à-dire que même avec les cadres qu'on a,
39:50 les informations passent très très vite,
39:52 donc on n'a vraiment pas de soucis,
39:54 vraiment pour se faire comprendre si on a un problème.
39:57 – Tu parles allemand ?
39:59 – J'apprends l'allemand, je comprends de mieux en mieux,
40:04 c'est difficile mais j'apprends à chaque jour,
40:08 on va dire que je suis à 30-40 %.
40:11 – Est-ce que tu peux nous chanter la chanson de Nina Hagen,
40:14 l'hymne de votre stade,
40:15 "Ne weinen wir nicht mehr sollen" à Liverpool,
40:17 mais "Eins am München" ?
40:19 On est content de vous recevoir dans le football chaud, Jordan.
40:22 [Rires]
40:25 – Ça fait "Ein sein Union"
40:30 "Immer wieder ein sein Union"
40:34 "Immer weiter"
40:37 – Jordan, arrête le football,
40:39 tu peux arrêter le football, tu peux te mettre à la chanson maintenant.
40:42 – Vas-y, va.
40:43 [Rires]
40:45 – Si on vous rappelle, Jordan, vous reviendrez quand même dans l'émission,
40:48 on invitera papa, si vous voulez.
40:50 – Il n'y a pas de souci.
40:51 – On invitera papa, pour conclure avec vous.
40:53 – Alors moi, Jordan, je vais vous parler foot,
40:55 parce que je ne sais pas très bien chanter.
40:57 Je voudrais juste revenir sur le Bayern, vous l'avez dit,
40:59 c'est une équipe qui peut faire mal à n'importe quel moment,
41:01 ça c'est vrai qu'il y a une force offensive assez énorme du côté des Bavarois,
41:05 par contre on a la sensation, et le classement le prouve un peu,
41:07 parce qu'ils dominent un peu moins le championnat que les autres années,
41:10 mais qu'il y a aussi moyen de leur faire mal,
41:12 est-ce que c'est ce que vous percevez aussi,
41:14 qu'il y a peut-être des petites faiblesses défensives cette saison ?
41:18 – C'est vrai qu'il y a aussi moyen de les faire mal,
41:20 mais après, comme je dis, c'est un club aussi qui a de l'expérience
41:24 et qui connaît la compétition.
41:26 On a pu voir aussi dans le passé avec les Reds de Madrid
41:30 qui avaient du mal en championnat et arrivent en Ligue des Champions,
41:32 ce sont d'autres hommes qui sont sur le terrain,
41:34 donc c'est pour ça que je dis, je pense que ce match-là,
41:36 il faudrait être concentré du début jusqu'à la fin,
41:39 parce que même si en championnat, ils ont quelques problèmes,
41:42 je pense qu'ils vont se mettre en mode Ligue des Champions
41:46 et essayer de gagner ce match.
41:48 – Ça promet en tout cas, ce sera mardi.
41:50 Merci beaucoup Jordan d'avoir été avec nous,
41:52 félicitations pour vous imposer comme ça en Bundesliga.
41:56 Merci Jordan. – Merci Jordan.
41:58 – Plus Union Berlin, deuxième Bundesliga match contre Leipzig,
42:02 ce week-end Leipzig avec un retour, celui de Christopher Nkunku
42:06 qui a repris l'entraînement cette semaine, vous le savez,
42:08 forfait pendant la Coupe du Monde, Christopher Nkunku,
42:11 c'est l'une des images marquantes de la semaine en Allemagne,
42:14 Christopher Nkunku dont on attend le retour, écoutez-le.
42:18 [Musique]
42:24 – Bon ballon pour Nkunku, Christopher Nkunku !
42:28 [Musique]
42:30 – Il n'a pas de bouche mais ce sera bien pour lui !
42:33 Déposé, déposé, homme en feu, homme en forme,
42:37 Nkunku le contrôle, la volée, l'enchaînement est parfait,
42:40 tout va bien pour lui.
42:42 Le but a pris, évidemment, Christopher Nkunku !
42:48 Et c'est lui, c'est lui qui devait évidemment relancer son équipe.
42:52 [Musique]
42:54 – Et ça termine au fond, Christopher Nkunku, le Son Goku de Leipzig.
43:00 – Le centre pour Nkunku, le doublé.
43:04 [Musique]
43:07 Christopher Nkunku en bout de course, le talent, la vitesse,
43:11 l'exécution de Christopher Nkunku !
43:15 Et le voilà déjà en action, Christopher Nkunku !
43:20 – On espère un grand retour de Christopher Nkunku,
43:23 excellent, vous le savez, durant la première partie de saison,
43:25 et ce n'était pas que la première fois.
43:27 On retrouvera Nkunku, l'ancien parisien, Union Berlin, Leipzig ce week-end,
43:31 je vous rappelle Bayern Munich contre Borum, ce sera demain après-midi.
43:34 On file en Espagne.
43:36 [Générique]
43:39 – Avec là aussi le programme, le classement, vous le savez,
43:42 le Real Madrid fait la Coupe du monde des clubs,
43:44 on suivra le Barça notamment à Villarreal.
43:47 Voilà une belle affiche, Benjamin.
43:49 – Très belle affiche, parce que déjà le Barça va essayer de garder
43:52 les 11 points d'avance sur le Real Madrid, 11 en attendant le match du Real,
43:56 et parce que Villarreal joue une place qualificative en Ligue des champions,
43:58 je pense que cette rencontre, ça va être une promesse au terme de jeu,
44:01 parce que des deux côtés, il y a des très bons joueurs,
44:03 ça joue bien en ce moment, et je pense que ça peut être un gros rendez-vous.
44:06 – Un Barça champion, Louis, on s'arrête là ?
44:08 – On s'arrête là, on les sent de plus en plus.
44:11 Avec la patte de Chavi qui est en train de mettre ça en place,
44:16 en train de modifier un peu pour certains systèmes, une animation,
44:20 je ne sais pas ce que tu en penses Benjamin,
44:23 je vois ce Benjamin avec ses quatuors un peu au milieu de terrain
44:26 qu'il est en train de mettre en place et que je trouve que c'est assez efficace
44:29 parce que les deux, Pedri et Ougabi, dans leur disposition,
44:32 dans leur mouvement, dans leur déplacement,
44:34 Bousquet et De Jong, parce que j'en disais il y a 15 jours, 3 semaines,
44:38 qu'il y avait peut-être un problème avec De Jong,
44:40 parce que De Jong ne jouait pas, ne revenait pas,
44:42 et puis là il l'a remis, il le remet avec ces quatre garçons au milieu de terrain,
44:46 ils sont quatre, Kessie qui a remplacé Bousquet la fois d'avant avec son blessure,
44:51 vous avez vu la passe dans la surface de réparation,
44:53 pour ça ces joueurs-là au milieu de terrain, ils ont une certaine liberté,
44:55 ça permet à Lewandowski de faire ce qu'il a à faire devant,
44:59 et puis à Rafinha qui est en train de, suite à la blessure de Dembélé,
45:03 il est en train de s'imposer, moi ce Barça là,
45:05 ça je ne serais plus non, maintenant j'ai encore vu Koundé en arrière-droite,
45:08 je pense que le Barça va quand même chercher à se renforcer de ce côté-là,
45:12 de trouver un arrière-droite, parce qu'à gauche,
45:14 j'aime beaucoup le petit Baldé, il me plaît énormément.
45:17 - Jordi Alba il tient encore carrément la route.
45:19 - Le roulement entre les deux, mais à droite, je ne sais pas, il n'a pas de…
45:22 - Mais attention à droite, depuis Daniel Alves, ils n'ont jamais trouvé.
45:24 - C'est quand même assez surprenant quand même,
45:26 ils en ont tenté, il y a Sergio Roberto qui est revenu…
45:29 - Oui Sergio Roberto.
45:30 - Oui, c'est pour te dire, s'ils essayent…
45:31 - Ça devait se faire, mais…
45:33 - Ça ne devait pas se faire.
45:35 - Très bien.
45:37 - Et Villarreal, toi tu crois que Villarreal a les moyens ?
45:39 Il reste sur deux défaites là quand même.
45:41 - Oui, mais en fait je pense que le Barça, cette saison,
45:42 ils ont gagné déjà des matchs compliqués à l'extérieur,
45:45 chez la Real Sociedad, chez le Betis, chez l'Atletico,
45:49 et en fait je trouve que la force du Barça,
45:50 c'est que cette saison ils ont gagné des matchs sans forcément bien jouer,
45:54 alors que sur des rencontres du Real, le Real joue vraiment bien,
45:57 et ça ne marchait pas, donc je pense que le Barça a pris un ascendant.
45:59 Après, sur le titre, bon, il faut attendre,
46:01 Villarreal va jouer un match important pour la Ligue des Champions,
46:03 tu ne sais pas si Villarreal gagne,
46:05 dans quelques semaines tu auras le Clasico, le match retour,
46:07 on ne peut pas encore savoir, mais ça va être bien.
46:09 - L'avance est assez confortable, toi-même, pour le Barça,
46:11 mais il reste encore des matchs.
46:13 On voulait s'intéresser et profiter de ce football show ce soir,
46:15 parce qu'on parle toujours en Espagne du Real, du Barça,
46:17 et sur le football show, on veut bien sûr changer,
46:19 et vous avez vu ce classement, et notamment deux gros clubs espagnols
46:23 qui sont proches de la relégation.
46:25 Séville, 16e de Ligue 1,
46:27 Valence, 17e, juste au-dessus de la zone rouge,
46:31 et pourtant, il y a des bons joueurs,
46:33 on parle de grands clubs, champions d'Espagne,
46:35 des Coupes, des Europa League, notamment,
46:37 pour Séville, il n'y a pas si longtemps que ça.
46:39 Qu'est-ce qui se passe dans ces deux clubs ?
46:41 C'est quoi le problème ?
46:43 - Tu aurais pu aussi me mettre, de l'autre côté,
46:45 Saint-Etienne et Bordeaux, aussi,
46:47 parce que Saint-Etienne et Bordeaux, eux...
46:49 - C'est pour Ligue 1 ?
46:51 - Les explications peuvent être différentes.
46:53 - Donc là, ils sont mauvais, là-bas ?
46:55 - Oui, parce que du côté de Marseille,
46:57 du côté de Séville et de Valence...
46:59 - On a changé d'entraîneur.
47:01 - On a changé d'entraîneur,
47:03 et même du côté de Séville, Monchi,
47:05 il commence à avoir un peu des difficultés,
47:07 parce que le recrutement du passé,
47:09 parce que dans le passé, c'est un club
47:11 qui recrutait bien, à Séville,
47:13 et puis du côté de Valence, aussi, ça ne tourne pas.
47:15 Moi, je pense que la gestion au sportif,
47:17 c'est selon, aussi, les moyens que tu as.
47:19 Et puis en Espagne, il faut que tu saches une chose,
47:21 parce que M. Tebas, encore,
47:23 M. Tebas, parce que c'est un monsieur
47:25 qui sait dire au Real et au Barça,
47:27 "Messieurs, vous ne pouvez pas aller
47:29 au-delà d'une masse salariale, c'est interdit."
47:31 - Oui. - Eh ben, ces clubs-là...
47:33 - Je parle d'autres clubs, vous parlez du Real et du Barça.
47:35 - Non, mais c'est pour te dire le sérieux.
47:37 Parce que ces clubs-là, ce qui se passe,
47:39 c'est qu'ils ne peuvent pas faire autrement...
47:41 - Valence, Benjamin, un point d'avance...
47:43 - Ils ont fait venir Chiavanni, quand même, Valence.
47:45 - C'est un point, deux points, je crois,
47:47 un point de vie sur les six derniers matchs.
47:49 - C'est un peu comme ça. - Ça tourne autour.
47:51 - Bien sûr. Là, tu vois, ils ont viré Gattuso,
47:53 ils prennent Voro, c'est celui qui vient à chaque fois
47:55 essayer de sauver un petit peu le club.
47:57 Après, il faut dire les choses, en termes de qualité d'effectif,
47:59 c'est beaucoup plus faible qu'avant.
48:01 - Ça ne mérite pas de descendre en deuxième lieu.
48:03 - Je ne dis pas que ça mérite, mais je dis juste qu'il y a un moment,
48:05 quand tu enchaînes les mauvaises saisons,
48:07 quand tu enchaînes les mauvais mercato,
48:09 au bout d'un moment, ça peut te tomber dessus.
48:11 - Est-ce que ces dernières années,
48:13 parce que moi, je ne le suis pas aussi bien que toi,
48:15 Benjamin, est-ce que dans le profil des joueurs
48:17 qui ont été cherchés, est-ce que c'est des joueurs à forte progression,
48:19 ou parce qu'ils avaient un passé glorieux,
48:21 ils cherchent des joueurs et ils ont le type
48:23 plus mercenaire, qui viennent prendre
48:25 le salaire, la gâchette,
48:27 et après, peu importe les résultats du club,
48:29 ce n'est pas grave, on est au chaud.
48:31 - Tu regardes Séville, leur dernière, pour moi,
48:33 très bonne saison, c'est quand ils avaient
48:35 Sarabia, Ben Yedder,
48:37 ils ont perdu ces joueurs-là,
48:39 et derrière, le mercato a été raté.
48:41 Tu prends par exemple, derrière, Nnesiri,
48:43 ça n'a rien à voir avec le style de jeu
48:45 de Ben Yedder, ça n'a rien à voir
48:47 avec le style de jeu de Séville.
48:49 Avant Séville, c'était une équipe qui jouait rapide,
48:51 attaque, offensif, et là, c'est devenu tout l'inverse.
48:53 - Et puis tu perds une charnière centrale,
48:55 Diego Carlos. - C'est un coup de B.
48:57 - Le mercato n'est pas bon.
48:59 - Ils ne les ont pas remplacés, c'est d'un an.
49:01 - Louis, je parle sous ton contrôle,
49:03 mais c'est là où ça n'a pas été anticipé,
49:05 parce que tu sais très bien que dans la progression de Koundé,
49:07 il va à un moment donné partir
49:09 pour avoir un club encore plus upé.
49:11 - Tu ne peux recruter que si tu as les moyens,
49:13 pas en Espagne, tu ne nous crois pas,
49:15 ils ne vont pas faire des folies, mais ce n'est pas ce que tu as gagné.
49:17 - Non, mais Diego Carlos et Koundé, ils ont bien vendu.
49:19 - Diego Carlos et Koundé, tu ne les as pas remplacés.
49:21 - Mais des clubs comme Osasuna, des clubs qui ont moins d'argent,
49:23 ils arrivent à trouver des... Parce que vous n'avez pas d'argent,
49:25 vous êtes sûr de descendre. - Tu peux faire de bonnes affaires
49:27 si tu es bien renseigné,
49:29 si tu as suffisamment un bon, on va dire,
49:31 une structure de scouting, parce qu'aujourd'hui,
49:33 c'est les scouts qui sont... - Mais ils en avaient, Séville,
49:35 Montich, je l'ai vu il n'y a pas longtemps, ils étaient un peu
49:37 dans une certaine difficulté, qu'ils n'avaient plus les mêmes moyens
49:39 qu'ils avaient eu par le passé. Ils ont peut-être,
49:41 tu sais, les boutiques... - Ah, Louis, ce n'est pas une question
49:43 de moyens. - Tu crois ?
49:45 - Tu sais comme moi qu'il y a plein de très bons joueurs,
49:47 dans des clubs pas forcément
49:49 cotés, et qu'un club comme
49:51 Séville, même Valence, tu peux les apporter
49:53 et faire une belle équipe. - Oui, parce que ça a quand même une...
49:55 C'est des marques, des belles marques.
49:57 - Mais évidemment. - Séville et Valence.
49:59 - Et en Espagne, c'est des clubs qui font envie.
50:01 - Après une petite diff' quand même entre Séville et Valence.
50:03 Valence, ça fait plusieurs années que c'est très compliqué.
50:05 Séville, ils ont le droit d'avoir aussi une ou deux
50:07 saisons un peu moins bien, le temps de faire une transition.
50:09 Bon, c'est peut-être moins inquiétant du côté
50:11 de Séville que de Valence. - Dernière info, Louis.
50:13 - Parce qu'il y a ce qui se passe avec Séville, avec Isco quand même.
50:15 Le mec, il est venu à Isco pour se relancer.
50:17 Au bout de 6 mois, il dit "j'y arrive pas, je m'en vais".
50:19 - Il est où, t'as arrêté ?
50:21 - Isco ? C'est quand même...
50:23 C'était quand même un bon joueur. - Isco qui est arrivé du Real.
50:25 Qui a été au centre de l'actualité, vous le savez, aujourd'hui, peut-être.
50:28 C'est autour de Carlo Ancelotti.
50:30 Des médias brésiliens ont annoncé un accord
50:32 entre Carlo Ancelotti et la sélection brésilienne
50:35 pour qu'Ancelotti prenne les rênes de la sélection
50:37 à l'issue de la saison.
50:39 L'encadrement, l'entourage d'Ancelotti a plutôt démenti cette information.
50:43 Vous le voyez aller au Brésil ?
50:45 - Moi, c'est ce que je disais à Louis.
50:47 S'il est contacté par le Brésil, ça me semble difficile de dire non.
50:50 Au Real, il a fait, ça y est, il a...
50:53 Je peux pas dire qu'il a tout fait.
50:55 - Le Brésil vous appelle, vous y allez, Benjamin ?
50:57 - Bien sûr. - Je te prends comme adjoint.
50:59 - Vous, vous y faites pas, vous rigolez ou quoi ?
51:01 - Benjamin, il y a pas longtemps, il a eu une déclaration de Carlo Ancelotti.
51:03 - Qui disait ? - Il a dit lui-même, personnellement,
51:05 il a dit "je finis ma carrière au Real de Madrid, je termine ici".
51:09 - Il avait pas prévu que... - En plus, il avait peut-être...
51:12 - Peut-être en tant qu'entraîneur, voilà.
51:14 - Non, non, il a dit qu'il prenait sa retraite.
51:16 Prendre sa retraite, c'est quoi ?
51:18 J'arrête ce métier d'entraîneur. Pourquoi ?
51:20 Parce que cet entraîneur qu'il est, il a tout gagné.
51:22 Maintenant, vous allez lui donner quoi ? La sélection du Brésil ?
51:25 Il aurait pu avoir la sélection d'Italie, il aurait pu avoir une autre sélection.
51:28 - La sélection brésilienne, ça vous fait pas rêver, Louis ?
51:30 - C'est pas une question, ça dépend quand est-ce que tu vas au Brésil.
51:32 - Mais là, c'est formidable d'y aller, là, non ?
51:34 - Là, tu y vas maintenant, tu fais les qualifications pour la prochaine Coupe du Monde,
51:37 tu disputes la Copa de l'Equateur. - Vous y allez sur un luxe, hein ?
51:39 - Vas-y, vas-y, tu peux y aller. - Vous y allez, vous.
51:41 - Louis, Louis, sincèrement, il y a pas photo,
51:45 si on te propose la plus grande nation, parce qu'on est d'accord,
51:48 la plus grande nation du football, ça reste quand même le Brésil.
51:51 Donc si on te propose la plus grande nation, c'est le Sommom,
51:53 qui pourrait logiquement refuser.
51:56 Alors, c'est un vrai challenge pour lui, c'est une vraie remise en question pour lui.
51:59 Il sera peut-être plus proche de Vancouver, parce qu'on sait qu'il est souvent,
52:02 ou très souvent à Vancouver, mais à un moment donné, la difficulté,
52:05 c'est est-ce que lui, il a envie, par rapport à son expérience et à son âge,
52:09 de se remettre en question au quotidien, parce que certes, c'est une sélection,
52:12 mais au Brésil, nous en France, on a beaucoup de sélectionneurs,
52:15 mais au Brésil, comme c'est une culture foot, comme c'est un pays de foot,
52:18 vous pouvez pas gérer depuis mille ans la sélection du Brésil.
52:22 Ça veut dire qu'il doit déménager là-bas, ça veut dire aussi qu'il doit prendre
52:25 quelqu'un de confiance qui parle le portugais ou le brésilien,
52:28 pour avoir un contact direct, et attention, ça va être...
52:31 - Le Brésil, ça a été, ça l'a été, une grande nation de football,
52:35 depuis quand ils n'ont plus été champions du monde,
52:38 ils étaient, cette année, ils avaient peut-être l'équipe,
52:40 cette année, ils l'avaient, cette équipe, ils l'avaient la possibilité,
52:43 l'équipe pour vraiment y arriver, pour la gagner, cette Coupe du Monde,
52:46 si tu remets l'équipe... - Ben, eux aussi, enfin...
52:48 - C'est ça ? - Non, mais c'est un peu dur.
52:51 - Non, mais les Brésiliens, pour moi, personnellement,
52:53 ce n'est plus le football qu'on a connu dans un passé...
52:55 - C'est Zidane, non, c'est pas le football du Brésil.
52:57 - C'est sûr, si tu compares à 70 et Pelé, tout ça, oui, c'est dur.
53:00 - Ils m'ont même été avec les 3 R, tu connais les 3 R ?
53:02 - Allez, messieurs, Louis, on vous laisse filer, vous pouvez quitter le plateau,
53:05 si vous voulez, parce que vous avez le coup d'envoi de Kadi Trerol, là, qui va...
53:08 - Kadi, Kadi, Kadi ! - Donc, préparez-vous,
53:11 Pat, également, Charles Kussafir, Voxbourg, on vous souhaite un très bon week-end
53:15 sur les antennes de Bean Sports, bien sûr. Merci, Benjamin, merci, Julien,
53:18 à toutes les équipes techniques autour de Fred Calfumière, Vincent Mélanger
53:21 et Antoine Bourria. - Mélanger.
53:22 - À l'édition, nous, on se retrouve lundi, football show.
53:24 D'ici là, profitez des matchs, régalez-vous, rendez-vous lundi à 19h.
53:29 Bonne soirée.
53:30 (Générique)