Fillon Maillet : «Je n'ai pas d'excuses» - Biathlon - ChM (H) - Oberhof
Quentin Fillon Maillet était très déçu après le sprint des Championnats du monde à Oberhof (Allemagne). Le Français estimant que sa performance au tir l'avait largement pénalisé.
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00:00 Oui, il y a des drapeaux bleu, blanc, rouge partout en tête.
00:03 Premier, deuxième, troisième, quatrième.
00:04 Malheureusement, ce ne sont pas les bons bleu, blanc, rouge.
00:06 On a les mêmes couleurs, mais apparemment pas la même forme sur les skis.
00:11 Donc, oui, ce n'est pas grand-chose à dire sur cette course.
00:17 C'est comme depuis le début de semaine, en fait.
00:19 9 sur 10 avec un temps de ski qui est correct.
00:23 Mais il en manque un petit peu partout pour espérer une médaille.
00:26 Je suis vraiment déçu parce que, surtout sur cette faute en debout,
00:32 j'aborde vraiment la course la bonne manière.
00:35 J'ai beaucoup travaillé sur moi depuis la fin janvier en me disant
00:39 qu'est-ce qui me manque ?
00:40 La forme, je ne vais pas la révolutionner, mais ma tête, je peux y faire quelque chose.
00:46 Je suis vraiment très content de l'approche que j'y mets sur la course et tout ça.
00:50 Et j'étais là pour venir gagner.
00:54 Cette faute en debout, elle coûte tellement cher, c'est dur.
00:59 Alors évidemment qu'aujourd'hui, c'est une chance de médaille qui s'échappe.
01:03 Néanmoins, vous êtes placé jusqu'à 30 secondes du podium sur la poursuite.
01:07 Ça, c'est si on veut voir le positif aujourd'hui.
01:09 Oui, c'est clair. Ça me positionne bien pour la poursuite.
01:13 Après, c'est clair que je prends course après course.
01:16 Aujourd'hui, c'était aujourd'hui et il n'y a que la médaille qui compte.
01:19 Donc, c'est un peu dur.
01:22 Et sinon, après, voilà, en étant 7 ou 8e maintenant, ou peut-être plus loin, je ne sais pas.
01:28 Ça me permet quand même d'espérer une belle chance pour la poursuite.
01:32 9e actuellement et vous allez partir avec Antonin qui partira une seconde derrière vous sur la poursuite.
01:38 Un mot sur ce que font les Norvégiens aujourd'hui, mais depuis le début de la saison.
01:41 Quand on court avec eux, qu'est-ce qu'on dit ? On dit que c'est extraordinaire.
01:45 Ils sont formidables. En plus, ils sont sympas, donc ils n'ont pas grand-chose contre eux.
01:49 Je suis très content de concourir avec eux parce que c'est une vraie belle nation
01:58 avec qui il y a une belle atmosphère, avec qui je m'entends bien.
02:04 Je ne vais pas dire que je suis content pour eux, mais je préfère qu'ils soient une nation comme celle-ci.
02:11 Ils sont très forts en ce moment. Ils ont très bien travaillé sur les skis.
02:19 Au tir, ils sont présents aussi. C'est moi qui manque un petit truc.
02:24 Cette année, j'essaie de courir après ma forme en ski. Il y a des jours où c'est mieux,
02:30 mais globalement, j'ai du mal à avoir cette vélocité que j'avais l'année dernière, cette viacité.
02:37 Tout est un peu plus compliqué au tir, mais aujourd'hui, je n'ai pas d'excuse sur le tir.
02:42 C'est clair que je devais faire le 10 pour se mettre à quelque chose.