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00:00 On prend des nouvelles du front en Ukraine. Le chef du groupe paramilitaire russe,
00:04 Wagner, revendique ce dimanche la prise d'une localité au nord de Barmout.
00:08 Pas de réaction pour l'instant du côté de Kiev.
00:11 L'Ukraine qui voit arriver depuis plusieurs semaines des chars promis par les Occidentaux.
00:16 Des nouveaux engins attendus mais redoutés par manque de formation.
00:20 Les troupes ukrainiennes se retrouvent face à un manuel d'utilisation bien complexe.
00:24 Nicolas Tonev.
00:25 Oui, les officiers voient arriver ces chars avec circonspection des arrivées
00:29 qui devront se faire de nuit avec de nombreux arrêts dans des lieux bien choisis
00:32 comme des hangars ou des forêts depuis l'ouest de l'Ukraine
00:35 pour éviter le regard des satellites et des drones russes.
00:38 Autre difficulté, la mise en place des chaînes logistiques de réparation et d'approvisionnement
00:43 en carburant problématique selon cet officier.
00:46 Le Abrams américain fonctionne par exemple avec une turbine.
00:49 Il faut donc du carburant d'aviation et un approvisionnement dédié.
00:52 Le militaire s'interroge aussi sur le Léopard 1.
00:55 Son seul avantage selon lui par rapport au vieux T-64
00:59 est sa capacité à bouger plus vite
01:01 mais le type d'obus utilisé ne serait pas très utile sur le champ de bataille actuel.
01:06 Et à la question "mais plus de chars c'est tout de même mieux"
01:09 il acquiesce tout en redoutant le résultat si les équipages sont trop vite formés.
01:13 En un mois environ, son unité a lui a perdu 20 tanks sur 30
01:17 avec des hommes entraînés pour certains en accélérer
01:20 pour répondre aux besoins immédiats de la guerre.