Un biopic en préparation sur Jean-Luc Delarue ?

  • l’année dernière
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00:00 - La polémique de la semaine, c'est un biopic en préparation, celui de Jean-Luc Delarrue.
00:03 Et on a appris en début de semaine que Philippe Lachaud, qui fait "Babysitting", tout ça qu'on adore,
00:08 qui est en promo pour son prochain film "Alibi.com 2", a refusé d'incarner Jean-Luc Delarrue.
00:14 Il a dit "on m'a proposé de jouer les rôles dramatiques comme celui de Jean-Luc Delarrue pour un biopic en préparation".
00:18 Mais lui, il dit "je suis surpris qu'on pense à moi, c'est pas trop mon truc, moi je veux rester quand même un petit peu dans le léger
00:25 et faire la décadence, la drogue et tout ça, la noirceur, c'est pas mon personnage".
00:29 "Je préfère me cantonner à mon rôle et apporter de la légèreté, surtout au cinéma".
00:33 Donc on a eu deux infos, cinéma et biopic.
00:37 Et pour ça, qui de mieux pour en parler ?
00:39 Celui qui était son producteur exécutif, qui produisait "C'est mon choix" avec Évelyne Thomas,
00:44 qui était le mari d'Évelyne Thomas et le bras droit de Jean-Luc Delarrue, Christophe Egrist.
00:48 *Applaudissements*
00:59 - Attends, excuse-moi.
01:01 Christophe Egrist.
01:03 Ton nom, toi, dans les années 80-90, il sortait.
01:06 - 90-2000.
01:08 - Ouais, 90-2000 à peu près.
01:09 C'est vrai que, j'ensume un petit peu, vous avez collaboré avec Jean-Luc Delarrue,
01:13 que produisait "C'est mon choix" par la suite, mais d'abord, vous le rencontrez, on va dire,
01:17 on se repasse un peu le début, un peu par hasard, vous devenez un petit peu son homme à tout faire.
01:23 Au début, c'est un peu ça.
01:24 Et qui dit "homme à tout faire" dit parfois les tâches un peu ingrates.
01:30 Comme celles que vous m'avez racontées parfois un peu en off.
01:33 C'est-à-dire que, tout d'un coup, il y a un rendez-vous de chaîne à midi et qu'il n'est pas là,
01:37 et qu'on vous dit "il faut aller le chercher", il faut aller le chercher chez lui.
01:42 - Il faut aller le chercher chez Hubert Boukhobza.
01:45 - Et comment on fait dans ces cas-là ? Qui était son associé ?
01:48 - Associé dans des restaurants, qui était patron des bains-douches.
01:50 - On rappelle qu'ils ont passé une nuit très agitée.
01:54 - Disons qu'ils ont fait une très grosse fête.
01:56 Et en fait, j'arrive chez Hubert Boukhobza, Martine, qui était l'assistante de Jean-Luc,
02:03 me dit "écoute, il faut aller récupérer Jean-Luc chez Hubert,
02:06 il a un rendez-vous très important chez Pathé, et il ne faut absolument pas qu'il le rate".
02:10 Donc du coup, je me dis "bon, allez, on y va", je prends la voiture,
02:14 j'arrive chez Hubert Boukhobza, je suis devant une maison au plein cœur du 16ème,
02:18 je sonne, personne ne m'ouvre, et là, d'un coup, le portail s'ouvre,
02:22 j'arrive dans un jardin qui est immense, j'appelle Martine et je lui dis "écoute,
02:27 je suis dans le jardin, comment je fais ? Il faut que je trouve Jean-Luc".
02:32 Il n'y a plus personne dans la maison, j'ai l'impression que tout le monde dort,
02:33 elle me dit "écoute, il faut que tu le trouves".
02:34 Moi, je suis avec le costume à la main, et je commence un petit peu à aller à droite, à gauche,
02:39 et je tombe sur une fille qui sort d'une chambre et qui me dit, je lui pose la question,
02:43 je lui dis "vous savez pas où je pourrais trouver Jean-Luc ?"
02:46 Elle me dit "à l'étage chambre rouge".
02:48 Je monte avec mon petit costume, et là, j'arrive sur ce palier où il y a plusieurs portes,
02:54 elles sont toutes rouges.
02:55 Donc l'idée, c'est "il va falloir que je trouve".
02:59 Donc je passe à la deuxième porte, il n'y a pas de Jean-Luc derrière,
03:02 et puis, pour chance, la deuxième porte, j'ouvre, et Jean-Luc est là, il dort,
03:07 donc je m'approche de lui en lui disant "tant bien que mal,
03:10 ça fait pas très longtemps que je suis chez Réservoir-Prod, j'ai une grosse pression".
03:14 - Réservoir-Prod, c'est le nom de la société de Jean-Luc Delarue.
03:17 - Donc j'essaie de le réveiller, tant bien que mal, il ne se réveille pas,
03:20 j'appelle Martine, je lui dis "écoute, Jean-Luc dort, je ne peux pas le réveiller, qu'est-ce que je fais ?"
03:25 Elle me dit "écoute, secoue-le".
03:27 Et je me dis "bon, tu viens d'arriver, tout jeune, ce secoue-le, je vois que tu te lèves".
03:32 Et finalement, le secoue, il se réveille, je lui dis "ouais, Jean-Luc, je te pose le costume sur ton lit, je t'attends en bas".
03:41 Et voilà, et quand je suis redescendu, je me suis dit "je pense que je vis les derniers instants avec Delarue",
03:45 parce que finalement, je l'ai vu dans un état que je n'aurais peut-être pas dû voir, et voilà.
03:50 - Et c'est là qu'histoire est intéressante, puisque j'avance un peu,
03:53 finalement, comme vous avez été correct avec lui, et puis je pense aussi qu'il ne veut pas que vous parliez trop,
03:57 il était un mec bien, et vous étiez un peu chauffeur, un peu commis,
04:01 vous allez passer producteur un peu exé, je résume un peu, pour qu'on avance.
04:05 - Pas aussi rapidement. - Pas aussi rapidement, bien sûr, et vous allez produire, c'est mon choix, Kevin Thomas.
04:09 - En fait, je pense que la chance que j'ai eue, c'est que j'avais un petit peu de culot,
04:14 et un jour, j'attrape Jean-Luc dans un des couloirs de réservoirs prod, personne ne faisait ça.
04:21 C'est-à-dire qu'il fallait prendre rendez-vous avec son assistante,
04:23 et personne ne pouvait venir voir Jean-Luc en lui disant "j'ai des choses à te dire et tout",
04:26 et je l'attrape, et donc moi je distribuais le courrier encore à l'époque,
04:29 et je lui dis "écoute, Jean-Luc, j'ai une idée, j'ai un concept d'émission, est-ce que je peux t'en parler ?"
04:33 Elle me regarde et me dit "mais qu'est-ce qu'il me veut, quoi ?"
04:36 Et finalement, il me dit "écoute, viens", et je fonce dans le petit bureau que j'avais à la réception,
04:40 et j'arrive avec une boîte, et j'arrive dans son bureau, il me dit "qu'est-ce que c'est ?"
04:43 Je lui dis "ben écoute, c'est une maquette, j'ai fait faire une maquette par un type qui a une petite école d'architecte,
04:48 et voilà, j'ai un concept sur le sport, ça s'appelle Avo Mark, et tout ça, et tout",
04:51 et il me dit "écoute, putain c'est génial, c'est toi qui as eu cette idée et tout ?"
04:53 Je lui dis "oui", et il me dit "bon alors, le sport, les jeux à la télé sur le sport, laisse tomber, ça ne fonctionne pas",
05:01 en revanche, il me dit "écoute, c'est intéressant, qu'est-ce que tu as envie de faire chez moi ?"
05:03 Et c'est vrai que c'est à partir de là qu'il y a cette espèce de confiance.
05:06 - Parce qu'il faut savoir que ses associés disaient, quand vous avez rendez-vous avec Jacques Delarue,
05:10 vous arriviez, et parfois il y a quelqu'un qui était son associé qui disait "pas aujourd'hui, il n'est pas en état, il était dans son bureau, et ce jour-là, il n'y avait rien à faire".
05:17 Vous étiez au courant de ce biopic qui allait sortir ?
05:19 - Pas du tout. - Pas du tout, du tout, du tout ?
05:20 - Absolument pas, non. - Il ne vous a pas contacté du tout ?
05:22 - Non, non, pas du tout.
05:23 - Et vous pensez que dans un biopic comme ça, on pourrait vraiment, vous qui la connaissez, raconter la vie de Jacques Delarue ?
05:29 Valérie Benahim, que je connais bien, me disait, Sophie Flavan, me disait, Flavie Flavan pardon, me disait
05:36 on faisait des soirées chez lui, 22, 23 minuit, puis à minuit il était honnête, il disait "maintenant, il faut que vous vous en alliez".
05:40 - Ouais. - Parce que ce que vous allez voir maintenant, ce n'est pas pour vous.
05:43 - Non, c'est horrible. - Et là, on passait dans une autre dimension.
05:46 Est-ce que ça, ça peut être dans un biopic et au cinéma pour des gens ?
05:50 - Alors... - Moi, personnellement, je pense que ce n'est pas une bonne idée. - Non.
05:53 - De faire un biopic, tout simplement, parce que déjà, il a un garçon de 15 ans.
05:57 - Ouais. - Je pense qu'il est en train de grandir avec une image de son père qui n'est pas top. - C'est vrai.
06:02 - C'est-à-dire que d'ailleurs, on va rajouter une couche, parce que le biopic...
06:05 - Vous la voyez à Nyssa ? Vous vous êtes amis avec ? - Non, je ne la connais pas du tout, moi.
06:08 - Pas du tout. - Moi, je l'adore. - Vous vous êtes connus la première, vous ?
06:10 - J'en ai connu un peu. - D'accord.
06:13 - Ah, j'ai eu deux. - Quoi ?
06:15 - Il en a connu quelques-unes. - Il en a eu quelques-unes.
06:17 - Oui, il en a eu quatre. - Oui.
06:19 - Donc oui, ça, c'est normal, bien sûr. Mais est-ce que... Alors, il y a eu un truc incroyable.
06:23 Il y a quelques années, sur un plateau de télévision, il y a un mec qu'on aime beaucoup, mais qui est grande gueule,
06:29 donc parfois, il disparaît un peu, qui a sorti autour d'une table, il s'appelle Laurent Fontaine,
06:36 qui a sorti... Ça suffit, les conneries. On savait tous, pour Jean-Luc Delarue, l'État, ce qu'il faisait,
06:43 dans quel État il faisait. On se planquait les yeux, on disait rien. Et on était tous plus ou moins
06:49 complices de tout ça, surtout France Télévisions, avec notre argent, qui, pendant 15 ans, a financé un mec
06:55 qui était dans un État, pas possible. Est-ce que c'est vrai, ça ?
06:58 - Oui, c'est la vérité. - Tout le monde le savait. Vous saviez tous au bureau ?
07:01 - Bien sûr. Tout le monde le savait. Mais j'ai envie de vous dire, en fait, c'était sa vie privée.
07:05 C'est-à-dire qu'à un moment, ça n'empiétait pas, sur le quotidien, finalement, des émissions qu'il présentait.
07:11 Peut-être à la fin, je sais qu'à la fin... Moi, je travaillais plus chez Réservoirs prod.
07:15 Je sais qu'ils ont annulé quelques émissions parce qu'il n'était plus en état de pouvoir les présenter.
07:19 Mais en tous les cas, moi, toutes les années où j'étais là, même si on savait... C'est-à-dire que quand c'était
07:23 moteur, le type, il était là et il partait pour 3 heures de direct. - Il y a autre problème aussi.
07:29 Il paraît qu'on ne peut pas faire de biopic aussi parce que, pardon de le dire, et il est mort, c'était un très,
07:33 très grand talent, mais pas le mec le plus sympathique du monde. Il y a une anecdote qui se raconte qui dit...
07:37 Un jour, il réserve le Stade de France pour une fête du bureau. - Vous faites des grosses fêtes.
07:43 - Je préviens mes salariés que moi, ce sera le central du RN20 à Antony pour un déjeuner.
07:49 Il organise une compétition de foot et celui qui gagnait avait le droit de faire une séance de tir au but.
07:54 Il s'approche de moi très discrètement et me dit "Laisse-moi gagner devant tout le monde".
07:57 Moi, je ne voulais pas qu'il gagne. Il l'avait mauvaise. - C'était ça, "Jeune de la rue" ?
08:02 - Ah oui, c'était ça, oui. - Non, mais ce n'était pas que ça, pardon.
08:05 - Il n'avait que ça. - Et moi, je l'ai énormément fréquentée. C'était mon ami au point qu'il le dit dans son livre.
08:11 - Mais tu déjeunais avec. Il vivait avec. - Non, mais ce n'était pas que ça. Moi, je l'ai vue aussi pour le boulot,
08:16 en tant que journaliste. Il y avait effectivement des périodes très, très noires, mais aussi des périodes magnifiques.
08:20 Qui rappelle jamais qu'il a financé des opérations et des séjours chez lui de petites Africaines ?
08:25 Et il payait absolument tout. Et on ne le dit jamais. - Ça n'excuse rien.
08:30 - Je vous dis, on a ce débat éternellement sur Jean-Luc. - Il a fait une espèce de thérapie.
08:36 - Paix à son âme. - Mais on ne cite toujours que le négatif.
08:39 - Mais on a cité pendant 30 ans que des choses positives. - Non, ce n'est pas vrai.
08:43 - C'est d'accord. Femme, parle-lui de Jean-Luc Derueux. Elle a à peu près mon âge.
08:46 - En tant que journaliste, je ne l'ai pas couvert. - C'était le top de ce qu'on pouvait faire à la télé.
08:50 Le mec, il était extraordinaire. C'était le mari idéal. On a tellement menti aux gens sur le sujet.
08:54 Pardon si depuis qu'il est mort... - Laurent, même Chirac avait demandé à ce que ce soit lui qui l'interviewe à l'Élysée.
08:59 - Un moment donné que de temps en temps, ça sorte et qu'il y a des choses qui soient dites, c'est la vérité.
09:05 - Non, mais ce n'est pas ça. C'est quand on fait de la proportion. On a le surménagement donné.
09:08 Et France Télévisions est terriblement coupable. Moi, j'ai eu une conversation avec la direction de France Télévisions
09:13 avant les fameux globes de cristal où il a pété les plombs. Mais moi, je leur ai dit, vous avez d'autres animateurs,
09:17 ne le faites pas présenter en direct. Vous voyez bien qu'il est surmené. Il prend des médocs.
09:21 Ce n'était pas la cocaïne, mais c'est des médocs. - Ce n'est pas du surmenage, ma chérie.
09:25 - Et ils l'ont laissé présenter alors qu'ils auraient pu y en avoir. - Là, je t'adore, Isa.
09:28 - 4 grammes de coke par jour, ce n'est pas du surmenage. - Et alors, 4 grammes...
09:31 - Juste un mot sur ce que j'ai dit sur le radiateur. C'est vrai ? - Le mec a toujours été malheureux.
09:36 - C'est vrai. - Oui, c'est vrai. Vous l'avez vu, tout ça. Vous le voyez tous les jours.
09:39 - Non, mais bien sûr. Après, c'est vrai qu'il n'y a pas que ça. Mais finalement, ce qui intéresse aujourd'hui les gens,
09:45 ce n'est que ça, finalement. - Mais au quotidien, quand vous étiez au bureau au quotidien, vous aviez quelqu'un de...
09:50 - Non, mais il avait des journées où il était en bad et puis des journées où il était très bien.
09:55 Ce n'était pas non plus H24 7 jours sur 7. Il avait aussi des moments où on faisait du foot le jeudi soir
10:00 à la porte d'auteur et tout allait bien, quoi. Il n'avait pas de souci. - Moi, j'ai une anecdote très drôle, mais celle-là est amusante.
10:04 Il est en régie et il est en train de produire une émission et c'est un prime time le soir.
10:09 Il rentre en régie un peu dans un état second. Il rentre comme ça, comme ça, donc il a des lunettes de soleil et une casquette.
10:16 Il rentre et tout d'un coup, il hurle. "Putain ! Mais il n'y a aucun éclairage ! Mettez-moi de la lumière sur ce plateau !"
10:21 Et la script lui dit "Enlevez vos lunettes de soleil, Jean-Luc." Voilà. C'est...
10:26 - Non mais si je pourrais rajouter quelque chose, il ne faut pas oublier que c'était quelqu'un qui souffrait et qui était sous l'emprise de la drogue.
10:31 Quelqu'un de drogué ou d'alcoolique, c'est quelqu'un de malade. - Mais si c'est drogué, c'est parce qu'il était malheureux.
10:34 Il a toujours été malheureux. - C'est quelqu'un qui est malade, quelqu'un qui prend de la drogue et qui veut cacher quelque chose dans un paradis artificiel.
10:39 Et donc s'il avait des hauts et qu'il avait des bas, on le sait qu'avec la drogue, il y a des hauts et il y a des très bas.
10:43 Et parfois, il pouvait croiser des gens quand il était dans les très bas et ça, c'est pas le mien connard. - Benoît, on est d'accord.
10:46 Ce qu'on dit, Benoît, c'est que donc c'est une mauvaise idée, ce biopic, d'autant qu'il est mort.
10:50 Et effectivement, on ne pourra pas tout dire. C'est ce que nous dit Christophe Égris qui, en plus, a l'élégance de ne pas raconter à mon avis
10:56 tout ce que vous avez dû voir. Mais ça doit être hallucinant d'engueulades et de machins. On est d'accord.
11:01 Évelyne Thomas, sur la fin, avant qu'il meure et tout, ils se reparlaient et tout ça ou pas du tout ?
11:07 - Oui, ils se sont reparlés, oui. Avant qu'il... On s'est séparés, nous. Ça remonte maintenant aux 2005 à peu près.
11:14 - Oui. - Ce qu'il faut... Juste une petite précision. - Bien sûr.
11:18 - Parce que ça fait tellement longtemps, ça fait plus de 15 ans qu'on pense qu'en fait, Jean-Luc et Évelyne se sont embrouillés à la fin de ces manchois.
11:27 Alors que pas du tout. Ils se sont pas du tout embrouillés. En fait, ce qui s'est passé, c'est que la case du 13h50 était vacante,
11:35 qu'ils ont fait un appel d'offres pour pouvoir faire en sorte que différents producteurs de la place de Paris récupèrent cette case,
11:41 et que c'était très très politique et qu'à un moment... - Mais vous voulez sujeter ce qui se dit sur tout ? Pardon, Christophe, je dois être très honnête.
11:47 Ce qui s'est dit, c'est qu'Évelyne Thomas animait. Lui, il produisait. Un jour, Évelyne Thomas s'est dit : « Mais je gagne pas assez, il gagne tout ».
11:54 Et ce qui se disait, c'est Christophe Egrist, son mari, a dit à Évelyne Thomas « Mais t'es trop conne, ma chérie. On va produire ».
12:00 C'est vous qui l'avez poussé un peu à produire et que le clash est arrivé de là. Certains ont dit que le clash, c'est vous.
12:08 – Vous n'allez pas dire que c'est votre cas. Vous avez déjà fait, à la base, le deal de la France.
12:10 – OK, mais le clash, il est pas arrivé la première année où je deal avec Jean-Luc. Il me dit pas non. Donc le clash, il est arrivé après.
12:19 Et comme je suis en train d'expliquer, c'est qu'on est arrivé à un moment où c'était politique. Il fallait que cette case change.
12:27 Il fallait qu'on retire cette case à Jean-Luc et que finalement, elle a été récupérée. D'ailleurs, c'est Valéry qui a récupéré la case.
12:36 – Et les parties sont en fin, effectivement, et les échanges n'ont pas été bons.
12:41 En tout cas, je pense que le biopic ne verra pas le jour.
12:42 Sinon, ça serait aberrant. Ou sinon, ça va être comme pour Elton John ou ces biopics-là où on voit à peine un petit peu d'alcool, le reste, il chante.
12:48 – Attends, juste un mot, il faut qu'on conclue.
12:50 – Surtout, je crois qu'il n'y a pas un jeune de moins de 30 ans qui le connaît. Il est connu de…
12:54 – Non, non, non.
12:55 – Dans l'art, c'est vrai. – Dans le cinéma, un biopic…
12:58 – Alors non, moi, je pense que le reportage qui a été diffusé sur lui a suffi et on voyait tout dedans avec des interventions.
13:02 Et je pense que c'était honnêtement amplement suffisant.
13:05 – Je suis d'accord. Daniel Mouret.
13:06 – Oui, moi, je pense que c'est une mauvaise idée parce que ce qu'a commencé à dire Jean-Michel, c'est-à-dire qu'un biopic,
13:10 c'est soit quelqu'un d'extraordinaire, soit une véritable star comme l'était Bernard Tapie.
13:15 Il y aura "Wonderman" cette année qui va sortir sur Netflix avec Laurent Lafitte.
13:18 Là, d'accord, c'est un mec qui a été ministre, qui a réussi dans le sport, qui a réussi partout.
13:21 Là, il s'agit juste d'un animateur télé qui a eu son heure de gloire et d'un producteur télé.
13:26 – En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Christophe, vous avez quand même un gré sur vous, là,
13:31 avec quelqu'un qui avait énormément de talent. – Oui, mais après, je ne peux que le remercier.
13:36 – C'est ce que j'allais dire. – Je ne peux que remercier ce garçon.
13:38 C'est-à-dire que moi, je suis parti de nulle part. Je suis rentré chez "Reservoir Prod" parce que je jouais au foot.
13:45 On m'a fait rentrer, je suis rentré à "Distribu du Coyer", donc j'ai eu cette chance.
13:49 Juste un petit truc, quand ma fille est née, elle a 22 ans aujourd'hui,
13:52 la première personne que j'ai appelée à l'hôpital, c'est Jean-Luc.
13:54 – Voilà, tout est dit.
13:55 [Musique]

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