Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 Derrière les murs de ce théâtre, la soirée de gala a failli basculer dans l'horreur.
00:03 Le concours de Miss Belgique a été visé par un attentat terroriste.
00:07 Quelques heures avant la cérémonie, la police est informée d'une menace.
00:10 Elle interpelle un homme de 46 ans.
00:12 À bord de son véhicule, plusieurs armes et un gilet pare-balles.
00:15 La salle où se déroule le concours est évacuée dans l'urgence.
00:18 L'individu a été inculpé pour tentative d'attentat terroriste.
00:22 Mais à ce stade, la justice reste encore très floue sur ses motivations.
00:26 C'est quelqu'un de nationalité belge et qui n'est jamais apparu dans les radars.
00:32 L'homme a été placé en détention.
00:34 Son avocat réfute les faits qui lui sont reprochés.
00:37 Alors, merci Gaëtan d'être avec nous.
00:40 Gaëtan, c'est une histoire incroyable que vous allez nous raconter ce soir.
00:43 On va revoir, on a l'image du lancement de l'émission.
00:47 Parce que c'est vous qui animiez Miss Belgique.
00:49 Ouais.
00:49 Je sais que vous êtes encore un peu déboussolé.
00:51 Oui, il y a eu quelques jours compliqués, on va dire, depuis samedi soir.
00:56 Ça s'est un peu bousculé un peu partout.
00:58 Alors, on va regarder l'image du lancement de l'émission.
01:00 Regardez.
01:01 Bonsoir, bonsoir tout le monde.
01:03 Khouyna, bête kékers.
01:05 J'espère que vous allez bien.
01:06 J'espère que vous êtes bien installés.
01:08 On tenait déjà à s'excuser auprès de nos chers spectateurs qui sont chez eux à la maison
01:13 pour ce retard d'une heure dix presque.
01:16 Malheureusement, on a eu affaire à des soupçons terroristes ici au sein de Miss Belgique et au sein de la salle.
01:23 Tout est maintenant sous contrôle.
01:24 Je tenais déjà à remercier toutes les équipes de police qui étaient avec nous.
01:28 Donc, soyez indulgents.
01:30 On va faire le show.
01:31 Show must go on.
01:32 Alors, vous allez nous raconter ce qui s'est passé.
01:35 Vous étiez en train de préparer le show quand tout à coup, vous découvrez une centaine de policiers dans le théâtre.
01:39 Ouais, en fait, j'arrive dans la salle pour aller chercher un ami.
01:42 Et là, je remarque beaucoup de policiers.
01:45 Ce ne sont pas des policiers locaux, ce sont des policiers fédéraux comme on dit chez nous.
01:48 Donc, ils ont d'autres insignes.
01:49 Donc, on sait que c'est grave, qu'il y a quelque chose qui se passe.
01:52 D'accord.
01:53 Donc, là, je m'interroge et je sors directement.
01:56 Je vais voir directement le comité qui est au courant de ce qui se passe.
01:59 Et je demande au comité Miss Belgique que s'est-il passé, pourquoi il y a autant de policiers.
02:03 Et donc, là, on me dit, écoute, il y a une alerte à la bombe.
02:07 Il faut évacuer toute la salle.
02:09 À partir de ce moment-là, on évacue.
02:13 Ça a été compliqué.
02:15 On évacue.
02:16 Je me retrouve avec ma collègue dehors, avec Virginie, qui est ma coprésentatrice.
02:21 On se retrouve dehors et là, on panique.
02:24 On commence à paniquer parce que là, on nous dit "alerte à la bombe".
02:27 On est dehors, derrière le bâtiment, derrière les coulisses.
02:31 Et on se dit, qu'est-ce qu'on fait ?
02:33 Donc, on attend dans le froid, avec le costume, avec la robe.
02:35 On n'avait rien sur nous.
02:37 On attend dans le froid.
02:39 Et à partir de ce moment-là, les questions fusent dans ma tête.
02:43 Je me dis, qu'est-ce qui va se passer ?
02:45 Et puis, les infos commencent à tomber au compte-gouttes.
02:48 La salle a été évacuée.
02:49 Il y a une toute autre ambiance entre les coulisses,
02:53 l'intérieur de la salle et l'extérieur.
02:56 Le public n'a pas ressenti ce stress.
02:59 La police a super bien fait son boulot.
03:01 Le comité a super bien fait son travail.
03:03 Ça s'est passé sans panique.
03:04 Ça a été cool.
03:06 Vous savez, en Belgique, on n'est pas des grands stressés.
03:08 Donc, ça s'est plutôt bien passé.
03:10 Par contre, en coulisses, on recevait les informations au compte-gouttes.
03:14 Et là, ça a été stressant.
03:16 Vous êtes évacué de la salle, vous vous attendez dehors.
03:19 Et un homme a été arrêté près du théâtre avec plusieurs armes en sa possession.
03:23 C'est surtout ça qui est important aussi.
03:26 La police l'avait repéré à cause de messages dont le contenu
03:28 avait laissé penser à une attaque terroriste.
03:31 - Oui, on apprend ça, effectivement.
03:33 Et donc là, c'est encore plus la panique.
03:36 Parce qu'est-ce qu'il est tout seul ?
03:38 Est-ce qu'il y a plusieurs personnes ? On ne le sait pas.
03:40 J'ai le commissaire qui vient me voir avant le show.
03:43 J'ai le maire de la ville qui vient me voir
03:45 et qui me dit "écoutez, qu'est-ce qu'on fait ?
03:47 Est-ce que vous voulez monter sur scène malgré tout ?"
03:50 J'ai dit déjà "est-ce qu'on a limité les risques ?"
03:52 Effectivement, toutes les entrées sont barricadées, la police est partout.
03:55 Donc tout ça, ok.
03:57 Mais est-ce qu'on fait le show ? C'est-à-dire, est-ce qu'on prend le risque ?
03:59 Donc je demande aux responsables,
04:02 je demande "est-ce que vous êtes sûr qu'il est tout seul ?
04:05 Est-ce qu'il n'y a pas un commando ?
04:06 Est-ce qu'il n'y a pas d'autres personnes qui sont impliquées ?"
04:09 L'enquête est en cours.
04:10 - Alors, cet homme, c'était vers 17h30,
04:13 il a eu une quarantaine d'années, a été interpellé près du théâtre
04:15 en possession de plusieurs armes suite à l'envoi de plusieurs messages
04:18 laissant penser à une future attaque terroriste.
04:20 Cet homme a été ensuite inculpé pour tentative d'assassinat terroriste
04:23 puis écroué ce dimanche.
04:25 L'homme a été auditionné, il a annoncé vouloir faire exploser le théâtre.
04:30 - Oui, mais il avait un arsenal, il avait même du gaz chimique.
04:33 Je ne sais pas à quoi ça lui aurait servi,
04:35 mais en tout cas, il avait un vrai arsenal.
04:37 Donc en fait, on m'a prévenu, le commissaire m'a dit "cinq minutes".
04:42 Si on n'était pas arrivé dans les cinq minutes, vous étiez dedans.
04:46 - Ah ouais ?
04:47 - Parce qu'il était déterminé, en fait, le gars était sur le parking,
04:49 il se dirigeait vers la salle. Il était déterminé.
04:51 Donc à partir de ce moment-là, c'est très, très compliqué en fait
04:56 de se retrouver sur le plateau et de devoir faire son métier d'animateur.
05:01 Vous le savez, je pense que tout le monde ici le fait par passion avant tout.
05:06 Moi, je suis un amoureux de mon métier.
05:09 - Pakistan !
05:11 - C'est gratuit, ça !
05:12 - C'est méchant, ça !
05:14 Moi, je ne fais plus 600 000, généralement.
05:16 - Non, mais je suis un amoureux de mon métier.
05:20 J'adore ça, je fais ça depuis l'âge de 13 ans.
05:22 Je ne me vois pas faire autre chose.
05:23 Et je me suis posé une question avec ma coprésentatrice.
05:26 Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on monte ?
05:28 Si même il y a 5 % de chance qu'il y ait une autre personne
05:30 qui rentre dans la salle et qui fasse le truc, qu'est-ce qu'on fait ?
05:33 Alors, il y a une phrase qui m'est passée par la tête.
05:38 Je me suis dit quitte à mourir, autant mourir avec mon métier.
05:41 - Mourir sur scène.
05:42 - Je me suis dit, je m'en fous, il y a 5 % de chance, on est en sécurité,
05:46 mais il y a quand même cette petite peur.
05:48 Et donc, je monte sur le plateau, on le fait, mais je le fais…
05:52 Il faut garder le sourire, il ne faut rien montrer à l'antenne.
05:55 Je me suis excusé auprès des téléspectateurs, mais il faut garder cette face.
05:58 - Tu n'avais rien dit aux téléspectateurs ?
05:59 - Si, au début, j'ai dit effectivement qu'il y avait eu des menaces, etc.
06:02 Mais on n'en a pas fait tout un plat.
06:04 Et là, en fait, j'ai intériorisé toute cette peur.
06:09 Et en fait, quand je suis sorti du plateau, après toute cette élection,
06:12 j'ai voulu faire une vidéo pour m'excuser auprès des téléspectateurs
06:15 parce qu'il y a eu des bugs.
06:16 Il y a des techniciens qui sont partis de peur, je ne veux pas leur en vouloir.
06:19 Merci à eux d'ailleurs.
06:20 - On va la niquer.
06:21 - Mais ils sont partis, ils sont rentrés à la maison.
06:23 Je me suis retrouvé sans personne dans l'oreillette.
06:25 Donc, j'ai tout fait à l'impro.
06:26 - Un peu comme moi.
06:27 [Rires]
06:30 - J'étais en colère et j'avais envie juste de dire ce que je pensais aux téléspectateurs.
06:35 Mais là, j'ai prononcé.
06:37 Les gars, j'ai eu peur quand j'ai prononcé ce mot-là.
06:40 - Pendant la cérémonie, vous aviez peur ?
06:44 Vous avez dit qu'il pouvait se passer un truc ?
06:46 - Je regardais.
06:47 Vous avez le plateau, il était en face de moi.
06:49 Il y avait des entrées un peu partout.
06:51 Mon regard était porté vers ces entrées tout le temps.
06:53 - Ah ouais ?
06:54 - Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
06:55 Et puis, je voulais faire cette cérémonie
06:57 parce que les nanas, là, elles travaillent depuis des mois.
07:00 C'est un rêve de princesse, c'est un rêve de petite fille.
07:02 Moi, c'était mon rêve d'être animateur.
07:04 Elles, c'est leur rêve de passer dans une élection de Miss.
07:06 Je me suis dit comment moi, je peux dire,
07:08 écoutez les gars, moi, je ne monte pas sur scène, j'ai trop peur, tant pis, je rentre chez moi.
07:13 C'est impossible. C'est impossible.
07:15 Je devais le faire pour ces nanas-là, pour l'équipe technique,
07:18 pour tous ceux qui ont bossé.
07:19 On a bossé trois jours à répéter.
07:20 Je ne pouvais pas lâcher tout le monde avec ma collègue.
07:22 - Alors, comme vous dites, il y a des gens qui ont piqué le plateau,
07:26 qui ont dit non, on ne fait pas l'émission dans ces conditions.
07:28 Plusieurs techniciens se sont dit, nous, on a trop peur.
07:31 - Oui, notamment la personne qui devait me parler d'un oreillette,
07:34 qui me donnait les tops, etc.
07:36 Elle est partie, le réal s'est retrouvé à faire la réalisation lui-même,
07:41 différentes caméras, les différentes parties techniques,
07:44 le son, les caméras, tout seul.
07:46 Donc, effectivement, il ne pouvait pas gérer l'oreillette en même temps.
07:49 Donc, il comptait sur moi et sur le régisseur plateau et sur mes fiches
07:52 pour que je puisse avancer.
07:54 Il y a eu beaucoup de changements, on a dû couper des séquences
07:56 parce que, fatalement, on a repris 1h10 de retard.
08:00 Donc, on n'avait pas non plus toute la nuit, on ne pouvait pas prolonger toute la nuit.
08:02 Donc, j'ai dû me réadapter, etc.
08:04 - Depuis deux jours, vous me dites que les journées sont difficiles.
08:08 - Oui, les journées sont difficiles, surtout, je n'ai pas dormi de samedi à dimanche
08:12 parce que ça travaille.
08:14 Le samedi, à 8h30, vous avez tous les journalistes qui vous appellent,
08:18 toutes les télévisions pour savoir un peu ce qui s'est passé.
08:20 Donc, là, vous ne dormez pas parce que vous êtes en pleine adrénaline encore.
08:23 Vous revivez le truc non-stop, sans cesse, sans cesse.
08:26 Et puis, à un moment donné, voilà, je me retrouve ici.
08:30 J'aurais vraiment aimé être là et vous rencontrer et venir déconner et faire le con.
08:35 - On reviendrait.
08:37 - Mais pas dans ces circonstances-là.
08:39 - Gilles, et plus les heures passent, plus les forces de police sont persuadées
08:43 d'avoir évité un bain de sang.
08:44 Il faut savoir que le média belge Newsblad a révélé que l'homme avait écrit
08:48 à son ex-femme des mails en disant "je vais commettre un bain de sang".
08:52 Donc, visiblement, il avait préparé avec un armement lourd,
08:55 un gilet pare-balles dans la voiture, effectivement, du gaz,
08:58 ce qui semble être un attentat de masse à l'intérieur de la salle.
09:01 - Il avait 90 balles sur lui.
09:03 - Ouais.
09:04 - 90 balles avec 5 chargeurs.
09:06 - 90.
09:07 - 90 balles.
09:08 - 90.
09:09 - 90 balles.
09:10 - 90.
09:11 - 90.
09:12 - Castelli, c'est vrai que ça, indirect après...
09:14 - Moi, je m'étonne qu'en fait, qu'ils aient maintenu la soirée.
09:17 - Ils restent responsables.
09:18 - Je trouve que la bonne décision, ça aurait été de dire "on est désolé,
09:21 c'est un risque majeur", et reporter d'une semaine.
09:23 Ça aurait été grave de dire aux gens "il y a un vrai problème".
09:26 - Mais il ne voulait pas lui-même.
09:28 - Bravo, moi, je vous dis franchement, je ne sais pas s'il aurait été sur scène.
09:31 - Lui-même voulait monter sur scène.
09:33 - Ça a été complexe, je pense qu'il y a eu plusieurs paramètres
09:35 qu'ils ont pris en compte.
09:36 Il y avait des centaines de policiers tout autour.
09:38 Alors, il faut savoir que toute la salle a été fouillée
09:40 par des chiens spécialisés en explosifs, en armements.
09:43 - Les chiens fouilleurs.
09:44 - Même dans notre loge, ils ont ouvert toutes nos valises,
09:47 ils ont ouvert tous nos vêtements pour tout fouiller.
09:49 Normalement, le risque était très, très fortement limité.
09:52 Ils l'ont arrêté à 17h30, nous, on a été évacués beaucoup plus tard.
09:57 Donc, il a parlé entre le moment où il y a eu la fouille de la salle
10:01 et le moment où il s'est fait arrêter, il a parlé.
10:03 Et puis, vous le savez, la télévision, ça coûte cher.
10:06 Une cérémonie comme ça, ça coûte...
10:10 - Ils se sont dit "oui, c'est des..."
10:12 - Il y a plein d'enjeux derrière.
10:13 Et donc, voilà.
10:14 - Oui, mais à un moment, il y a un danger pour...
10:16 - C'est vrai que...
10:17 - Et donc, les miss, elles ont été mises au courant avant la cérémonie.
10:20 Est-ce qu'il y en a qui ont paniqué ? Est-ce qu'elles ont été déstabilisées ?
10:22 - Alors, moi, je tiens juste à dire une chose.
10:24 Je suis hyper impressionné de ces gonzesses, quoi.
10:26 Elles ont fait le travail...
10:28 - C'est candidate, c'est candidate.
10:30 - Ouais, c'est...
10:31 - C'est candidate, candidate.
10:32 - Exactement.
10:33 - Oh !
10:34 - Ça va, Gilles ?
10:35 - Vous avez niqué !
10:36 - C'est pas une insulte !
10:39 - C'est pas une insulte, gonzesses !
10:41 - C'est un mot amical.
10:43 - Parce que je les apprécie beaucoup.
10:45 J'ai passé 2 jours avec elles.
10:47 On a répété.
10:48 Elles ont fait un travail incroyable.
10:50 Et alors, le comité a isolé ces filles.
10:53 Elles n'avaient pas leur téléphone avec elles, déjà,
10:56 parce que les quelques jours avant...
10:58 - Surtout qu'elles ont... Elles sont isolées où ?
11:00 (Rires)
11:01 - À quel endroit ?
11:02 - Donc, ça s'est passé dans un parc d'attractions.
11:04 Donc, cette salle, le théâtre, il se trouve dans un parc d'attractions.
11:06 - Ah, oui.
11:07 - Donc, on a pu les mettre ailleurs, en sécurité.
11:10 - Au stand de tir, par exemple.
11:12 - Voilà, par exemple.
11:13 (Rires)
11:15 - Faire un petit tour, c'est lui.
11:17 - Du bon, hein !
11:18 - Cisson ! Cisson ! Cisson !
11:20 - Non, non, non ! Il a dit non ! Il a dit non !
11:22 - Non.
11:23 - Et donc... Et aujourd'hui, tu vas te retrouver pas.
11:26 Chaque fois que tu vas refaire un direct.
11:28 - Non, mais je veux pas dramatiser, parce que finalement,
11:30 en fait, finalement, on est sains et saufs.
11:32 C'est ce qu'il faut vraiment retenir.
11:34 Je crois que moi, j'ai eu des émotions, voilà,
11:36 parce qu'il y a eu le contexte, etc.
11:38 Heureusement, la police a bien fait son travail.
11:40 Les autorités ont bien fait leur travail.
11:42 Et donc, je vais essayer de zapper ça.
11:44 Ça s'est pas passé et on va passer à autre chose.
11:47 Et comme je dis toujours, la fête, elle continue
11:49 et on continue à faire le boulot.
11:51 Et puis voilà, il faut passer à autre chose.
11:53 Mais on a pensé, effectivement, au Bataclan
11:55 et à ce qui s'est passé.
11:56 Je ne compare pas le Bataclan, j'ai juste eu les images.
11:59 - Oui, oui.
12:00 - Ça, il faut que ce soit clair.
12:01 Les images de ce qui s'est passé.
12:02 J'ai vu des documentaires par centaines.
12:04 Et donc, c'est la première chose à laquelle on pense.
12:06 Et donc, voilà.
12:08 ♪ ♪ ♪