Le journaliste Eric Revel, au sujet de l'affaire Pierre Palmalde : «La mère, de toute façon, a perdu son enfant [...] Au-delà de cette souffrance physique, il y aura toute cette souffrance mentale, psychologique».
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00:00 bébé finalement qu'elle attendait dans trois mois, qu'il soit mort dans son
00:03 ventre à cause du choc ou qu'il soit mort ou qu'il ait respiré, il n'est
00:07 plus là. Et je comprends, enfin, ça rajoute à la douleur, me semble-t-il.
00:11 C'est-à-dire que vous avez une décision de justice à partir d'une jurisprudence
00:15 de 2001, maître, si je ne me trompe pas, pour qualifier ce qu'on disait de
00:19 tout à l'heure, a-t-il respiré ou ne respirait-il pas ?
00:21 Mais pour la mère, de toute façon, elle a perdu son enfant.
00:24 Et elle l'a perdu sous le choc.
00:28 Donc c'est absolument terrifiant.
00:30 Et cette souffrance-là, et je pense que maître Batik avait raison, la
00:33 souffrance physique de gens qui vont sans doute être cassés à vie.
00:37 Il y a eu une opération, je crois, sur le conducteur de la moelle épinière.
00:43 Sans être un médecin, évidemment, on sait que c'est par définition extrêmement
00:47 compliqué de toucher à la moelle épinière.
00:49 Mais au-delà de la douleur physique, de la réparation, des mois et des mois,
00:54 s'il s'en sorte, il y aura toute cette souffrance mentale, psychologique.
01:00 Et puis on pense aussi au frère qui est resté de huit ans, je crois, qui est
01:05 resté dans la maison et qui attend toujours de voir le sien.
01:07 C'est terrifiant.
01:08 [musique]
01:11 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]