• l’année dernière
Jean-Luc Roméro, adjoint à la maire de Paris, était l’invité de BFMTV ce mercredi soir. La mort de son époux en 2018, Christophe Michel-Romero, est liée à la pratique du chemsex.

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Transcription
00:00 On pense évidemment à cette famille, c'est quelque chose d'absolument terrible et qu'il est complètement inconscient, inacceptable,
00:06 surtout pour une personne de plus de 50 ans, de conduire avec de l'alcool ou avec des produits psychotropes ou avec des médicaments
00:13 qui altèrent le jugement. Je pense qu'il faut être très clair. Par contre là, oui, je pense qu'on est dans un mélange absolu.
00:19 Vous avez le fait de voir sexe en premier.
00:21 J'ai entendu des choses, je suis désolé, c'est pas à cause du chemsex qu'il y a eu cet accident.
00:27 Et on entre en plus dans des choses extrêmement privées aujourd'hui qui me gênent.
00:31 Moi je souhaite, vous savez, je me bats depuis des années et à Paris on a lancé un plan de prévention d'information sur le chemsex.
00:41 Le fait d'avoir recours à des pratiques sexuelles en ayant pris beaucoup de drogue avant.
00:47 En ayant pris des drogues, qui est un phénomène aujourd'hui, et le professeur a fait d'ailleurs un rapport pour le gouvernement,
00:52 il a fait d'ailleurs un très bon rapport, moi j'aimerais que le gouvernement fasse quelque chose.
00:55 Vous l'avez remis en mars dernier au ministère de la Santé.
00:58 Un mois avant les élections présidentielles, je pense que ce n'était pas une bonne période.
01:02 Oui, mais il faut faire les choses, nous à Paris, je regarde par exemple, ça c'est une des campagnes qu'on fait aujourd'hui avec un QR code
01:08 où les chemsexeurs peuvent aller pour avoir toutes les informations, savoir où ils peuvent être aidés, où ils peuvent être soignés,
01:15 où ils peuvent avoir les instruments pour la réduction des risques, c'est extrêmement important.
01:19 Et pendant des années, on a l'impression de parler dans le vide, il faut qu'il y ait cette affaire.
01:23 Et ça tombe extrêmement mal parce qu'on mélange tout, c'est pas parce qu'il a eu des relations sexuelles avant
01:29 que malheureusement il y a eu cet accident, c'est parce qu'il a pris un produit et qu'il a conduit.
01:35 Alors si en même temps ça peut nous permettre de parler du chemsex, oui, parce que c'est un grand problème de santé publique.
01:41 Et avec le professeur, je pense qu'on n'est pas si nombreux que ça, depuis quelques années, essayez de mobiliser,
01:47 parce qu'aujourd'hui, dans votre rapport, vous disiez 20% des homosexuels, on est maintenant plutôt autour de 30%.
01:56 Le confinement est passé par là, c'est-à-dire 3 homosexuels sur 10 qui ont au moins pratiqué une fois dans l'année le chemsex.
02:03 C'est donc un phénomène qui n'est pas un phénomène marginal.

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