Laurent Berger (CFDT): "Miser sur un possible essoufflement du mouvement, c'est une folie"

  • l’année dernière
En cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l'intersyndicale a décidé de mettre en lumière les manifestations dans les villes moyennes. Les leaders syndicaux manifestent, ce jeudi, à Albi, dans le Tarn. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, s'exprime lors d'un point presse
Transcript
00:00 c'est qu'aujourd'hui il faut écouter le monde du travail.
00:02 Ceux et celles qui manifestent, ce sont les travailleurs et travailleuses de tout secteur professionnel,
00:05 du public comme du privé, qui font tourner le pays à leur poste tous les jours
00:09 et qui ne veulent pas être méprisés.
00:11 Et ces 64 ans, ils le reçoivent comme une forme de mépris.
00:14 C'est souvent des travailleurs et travailleuses qui, dans le public et dans le privé,
00:18 ont été là pendant les périodes de confinement, ont tenu la baraque
00:22 et la reconnaissance en sortie de confinement ou en sortant de crise sanitaire,
00:25 c'est vous avez travaillé deux ans de plus.
00:27 Donc clairement, clairement, le gouvernement doit entendre ce qui est en train de se passer
00:31 et miser sur un possible essoufflement.
00:33 D'abord, on lui fera la démonstration inverse aujourd'hui et le 7 mars.
00:37 Et c'est une folie parce que les gens ne fonctionnent pas par séquence.
00:42 Il y a un mal-être dans le monde du travail qui existe aujourd'hui
00:45 par la non prise en compte des réalités du travail concrète et le risque.
00:48 Il est clairement que ce ressentiment, eh bien il perdure si on n'était pas écouté.

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