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Tous les jours, du lundi au vendredi dans Saga, Charlotte Barriquand retrace la saga d'une entreprise française.
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00:00 Europains, La France Bouge, Aurélien Fleureau.
00:04 La France Bouge, dernière partie de notre émission aujourd'hui consacrée aux montres et à des entreprises
00:09 qui produisent le plus possible en France, comme la maison Pierre Lagné pour sa montre 1977
00:16 ou encore les montres pour enfants de Milo Paris et la pépite lyonnaise 10 Times.
00:21 Direction maintenant le doux haut lieu de l'industrie horlogère en France.
00:25 La France Bouge, la saga du jour. Bonjour Charlotte Barrican. Bonjour Aurélien.
00:32 Alors le lycée Edgarfort, c'est l'un des plus anciens établissement français à enseigner les métiers de l'horlogerie.
00:38 Il est situé à Morteau dans le Doubs et avant d'être un lycée polyvalent c'était un collège d'enseignement technique.
00:44 Et oui, les premières traces de cette école datent de 1836 où la monarchie de Juillet,
00:49 elle avait pour mission de former les jeunes chômeurs à l'horlogerie pour lutter contre la concurrence suisse.
00:54 L'établissement ferme ses portes mais un autre est construit à la fin des années 40 avec une mission
00:59 former en plus de l'horlogerie aux métiers connexes comme ceux des microtechniques
01:04 indispensables à la réalisation d'une montre comme nous le raconte Florence Burget, proviseure du lycée Edgarfort.
01:10 Autour de l'horlogerie on forme des microtechniciens, on forme des usineurs, on forme des décolteurs
01:15 puisque ces métiers qui sont moins visibles du grand public sont indispensables à la chaîne de production horlogère.
01:21 Un horloger sans personne pour fabriquer des petites pièces en amont extrêmement précises ne peut pas concevoir et assembler de montres.
01:30 Depuis les années 80 le lycée Edgarfort propose aussi un enseignement général mais hors de question de renier ses origines l'horlogerie.
01:37 Résistent ce sont en tout 180 élèves et 200 professeurs horlogers dans cet Eldorado de la montre en France.
01:43 C'est extrêmement important puisque c'est encore un des berceaux d'emploi horloger en France important.
01:48 Les grandes maisons françaises sont situées dans cette région et puis de l'autre côté de la frontière aussi
01:55 il y a une très très forte production manufacturière horlogère en Suisse.
01:59 Donc ça fait partie vraiment de l'ADN historique et industriel de cette région.
02:04 Donc là tous les élèves sont en apprentissage, travaillent exclusivement donc dans ces maisons françaises pour perpétuer ce savoir-faire horloger.
02:12 Et tout à fait le lycée a un réseau de près de 200 entreprises du secteur et les élèves sont préparés à rester dans ces maisons
02:18 mais aussi à entreprendre, créer leur entreprise ou leur marque.
02:21 Et puis Charlotte le lycée Edgarfort c'est aussi un lieu d'innovation.
02:25 Et oui là-bas on anticipe les changements du métier d'horloger et cela passe par des investissements.
02:30 On vient d'investir dans une machine de prototypage 3D en céramique.
02:34 C'est quelque chose de relativement nouveau, peu d'entreprises sont équipées.
02:38 On est vraiment sur quelque chose qui relève à la fois de la recherche et du transfert de compétences avec cette nouvelle machine.
02:44 Il y a effectivement à la fois tout un savoir-faire historique, ancestral, manuel, du geste professionnel
02:51 qui celui-là est indispensable et doit continuer à être transmis.
02:56 Mais aussi une vigilance et une veille à avoir sur l'évolution de ces métiers
03:00 parce que ce métier comme tous les autres est amené aussi à évoluer dans le temps.
03:04 Il a déjà évolué et il continue à évoluer.
03:07 Et pour les plus curieux, le lycée Edgarford organise ses portes ouvertes le 4 mars prochain.
03:12 De quoi peut-être voir en avant-première la montre de demain.
03:15 Merci à vous Charlotte Barré-Camp, la saga de la France Bouche.
03:19 Sur cet établissement historique, plus d'un demi-siècle, Pierre Burguin, sur cet aspect d'artisanat.
03:26 On en a parlé un petit peu il y a quelques minutes, cette modernisation, on parle d'imprimantes 3D,
03:30 ça fait forcément partie des évolutions que vous observez également ?
03:35 - Ah oui c'est impératif, même nous, notre service création est équipé aussi d'une imprimante 3D,
03:41 ça fait gagner beaucoup de temps.
03:43 Et puis le lycée Edgarford, nous aussi très souvent on a des apprentis ou des stagiaires qui viennent du lycée
03:48 et c'est vrai que c'est une belle qualité de formation.
03:51 - Et est-ce qu'il y a, on parle d'export des montres, des vôtres notamment,
03:56 est-ce que sur les talons français, il n'y a peut-être pas forcément suffisamment de personnes pour exporter le talent français ?
04:02 Vous le disiez tout à l'heure, il faudrait déjà qu'on puisse nous avoir suffisamment de personnes, notamment informées.
04:09 - Oui, il faut clairement plus de personnes informées, mais je pense que c'est le problème de beaucoup d'industries actuellement
04:17 et c'est à nous de rendre les métiers un peu plus accessibles et un peu plus sexy, un peu plus attractifs pour les jeunes
04:23 parce que c'est un beau métier et on le voit, on n'a pas trop, malgré les difficultés de général pour récupérer des salariés,
04:30 on n'a pas trop de difficultés nous à trouver des salariés parce que je pense que notre produit il est aussi assez intéressant,
04:35 on a la chance tous d'être dans un produit de l'horlogerie qui est plutôt sympa et ça nous aide aussi dans les recrutements.
04:41 - D'accord, alors avant d'exporter les talons, il y a l'export des montres, alors vous l'avez dit que c'était très important,
04:46 on en a parlé en début d'émission.
04:48 Est-ce qu'il y a une particularité française, c'est vraiment cet aspect design, savoir-vivre que vous évoquiez
04:53 ou est-ce que malgré tout sur l'aspect technique, il y a quelque chose qui peut être un petit peu mis en avant ou pas forcément ?
04:59 - C'est vraiment le design. Le design, l'art de vivre à la française,
05:03 je pense que toutes les grandes marques de luxe qu'on connaît françaises ont bien fait le boulot,
05:08 elles ont mis en avant tout ce qui était positif dans notre pays par rapport à la mode, par rapport à la créativité
05:14 et c'est là-dessus qu'on roule, c'est là-dessus qu'on surfe pour mettre en avant nos produits et puis après nos produits il faut qu'ils suivent aussi,
05:20 il faut qu'ils tiennent la route, il faut que le design soit bien, qu'il soit attractif et il faut faire la différence par rapport à tous les autres
05:28 et notamment tout ce qui est asiatique, tout ce qui est fabriqué en chinois et là on a quand même avec notre créativité des choses à montrer.
05:35 - Oui parce que les composants, vous l'avez dit, encore maintenant essentiellement viennent d'Asie et c'est ensuite que forcément la pâte française va arriver.
05:43 - Non, c'est-à-dire que nos composants on les dessine nous-mêmes, donc on les dessine et là on fait déjà preuve de la créativité qu'il faut
05:50 et après ça doit donner le produit qu'on a envie de présenter, qu'on a envie de montrer et puis qui doit surtout,
05:55 c'est pas nous qui décidons, c'est le consommateur avant tout, donc il faut qu'on ait dans l'œil ce que le consommateur veut et c'est ça qu'il faut qu'on fasse.
06:02 - Est-ce qu'il y aurait un incontournable de la collection de la maison Pierre Lany ? On a beaucoup parlé de 1977, ce projet notamment qui porte la réindustrialisation.
06:13 Est-ce qu'il y a un ou deux modèles qui sont iconiques pour vous ?
06:16 - Oui, on a le modèle Eolia qu'on a développé en 2018 et qui est toujours encore existant, qui a évolué et qui est reconnaissable avec des motifs floraux dans le cadran.
06:28 Et ça c'est vraiment la touche Pierre Lany.
06:31 - Très bien, on invite tous les auditeurs à aller voir à quoi ressemble ce modèle.
06:37 C'est déjà la fin de votre émission, comme tous les jours, vous l'avez vu avec des parcours de vie, d'entrepreneurs, des idées, de l'audace.
06:43 Bref, la France bouge aussi évidemment dans le secteur des montres et puis cela continue demain entre 13h et 14h.
06:51 Vous retrouverez Elisabeth Assayag, Dans un instant, le flash suivi de Christophe Andelatte.
06:55 [Musique]