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La paire française, composée de Fabien Claude et Lou Jeanmonnot, a terminé à la cinquième place du relais mixte simple des Mondiaux d'Oberhof (Allemagne), ce jeudi. La déception était de mise après la course remportée par la Norvège.

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Transcription
00:00 Oui, on se fait gronder par Lionel parce qu'il fait froid et qu'il faut se couvrir.
00:05 Lou, ça vous donne le sourire, mais pendant les quelques minutes qu'on vient de passer ensemble,
00:10 visage fermé, il y a de la déception à l'arrivée de cette course.
00:14 Oui, je suis ultra déçue de mon premier relais.
00:17 À partir du premier coucher, on m'a perdu le contact un peu à cause de ça.
00:22 Même si derrière, la course est plutôt correcte, c'est mon premier relais, mes deux premiers tirs qui nous mettent dedans.
00:28 Vos cheveux qui volent au vent, c'est ça qui vous a piégé sur le debout ?
00:32 Vous vous êtes fait pas mal chahuter par le vent, c'est ce que me disait Jean-Paul.
00:35 Oui, autant sur le coucher, c'est une petite erreur de vent, mais c'était gérable.
00:39 Alors que le debout, vraiment, je me suis fait chahuter dans tous les sens.
00:43 À un moment donné, je me suis demandé si je n'allais pas l'éterner tellement je n'arrivais pas à viser.
00:47 Finalement, c'est passé, mais j'ai pris trop de temps et c'était trop tard.
00:52 Fabien, forcément, quand on part à peine derrière, c'est une position compliquée d'attentif,
00:58 surtout que c'est une course qui se fait par l'écrémage, on l'a vu encore aujourd'hui.
01:02 Quel était l'état d'esprit ?
01:04 C'est vrai que les singles, finalement, quand on fait des erreurs de vent, on perd très peu le contact.
01:11 Et en fait, quand on est derrière, on a tendance à toujours vouloir essayer de grappiller un peu partout.
01:15 On en rajoute un peu plus sur la piste, on fait une pioche au niveau du tir.
01:20 C'est des courses où il faut vraiment réussir à garder le contact.
01:24 Et après, je vais retenir plutôt ma bonne forme à skier, j'avais vraiment les watts,
01:29 donc ça, ça fait plaisir, c'est sûr, c'est un format qui me va.
01:32 Et puis, c'est debout, coucher, et sur le debout, j'ai tenté.
01:35 C'est aussi la course de tous les possibles.
01:38 Vous ne le saviez pas, peut-être, vous, en arrivant sur le dernier tir.
01:42 Mais Lou, vous le saviez, parce que vous regardez la course, ça tournait devant,
01:45 et il y avait encore la médaille qui était jouable.
01:47 Comment vous l'avez vécu, ce moment, vous ?
01:49 Ça allait être très compliqué quand même, parce que les anneaux sont tellement courts
01:53 que même en faisant deux tours, ça allait être compliqué.
01:57 Fab a bien fait d'essayer de jouer, en essayant d'engager un peu.
02:00 On ne sait pas si ça serait passé, mais en tout cas, il fallait essayer.
02:03 Vous arrivez, il y a Samuelson qui est encore sur le pas de tir.
02:05 Vous voyez peut-être au loin que ça va tourner sur l'anneau, et vous vous dites full attaque.
02:10 Oui, j'arrive vers la cible 20 et j'entends un gros PAF,
02:13 et Giacomelli se remet la cara au dos, donc je suis interpellé.
02:16 Mes yeux sont attirés par sa cible, je vois qu'il fait deux tours,
02:19 et à partir de ce moment-là, je ne joue plus la 4,
02:23 j'essaye de faire un tir engagé pour peut-être jouer une médaille de bronze si ça passe.
02:30 Je le referai avec peut-être un peu plus d'exigence, c'est vrai qu'il y a quand même du vent,
02:35 et un tir très engagé, c'est des risques.
02:37 Après, aujourd'hui, quand on fasse 5 ou 4, ça ne change pas grand-chose,
02:42 et s'assure que avec des 6, ça aurait été bien de pouvoir aller jouer dans le dernier tour avec un Giacomelli pour une bronze.

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