• il y a 2 ans
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !

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Crédit : CHARLY TRIBALLEAU/ AFP

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Transcription
00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:02 Et Félix Mathieu, bonsoir.
00:04 Bonsoir.
00:05 Les trois mots dans l'actu, ce sont préfecture, genre et poésie.
00:09 La mobilisation des villes moyennes à l'honneur dans la lutte contre la réforme des retraites.
00:12 Les leaders syndicaux défilaient à Albi, préfecture du Tarn, cet après-midi.
00:16 Les changements de genre dont il est beaucoup question chez nos voisins.
00:19 Les députés espagnols viennent d'adopter une loi définitivement
00:22 tandis que la première ministre écossaise démissionne.
00:25 Et puis une poésie signée Jacques Messerine.
00:28 Des lettres d'amour de l'ex-ennemi public numéro un vendues aux enchères cet après-midi à Biarritz.
00:33 Ils ont affiché leur unité à Albi.
00:39 Les leaders syndicaux défilaient dans la préfecture du Tarn cet après-midi.
00:42 Objectif, mettre en avant la mobilisation dans les villes moyennes du côté de Paris.
00:46 La CGTR revendique 300 000 manifestants.
00:48 C'est moins que la dernière fois.
00:50 Mais les regards étaient surtout braqués vers Albi.
00:52 Donc bonjour, Laure Malvial.
00:54 Oui, bonjour.
00:55 Vous êtes responsable de la formation syndicale à la CGT du Tarn.
00:58 Alors est-ce que vous avez croisé beaucoup de monde dans les rues d'Albi cet après-midi ?
01:01 Je peux vous dire qu'aujourd'hui, Albi, c'était historique.
01:06 Historique parce que selon votre antenne, d'ailleurs RMC,
01:10 Non, c'est Sud Radio.
01:12 Pardon, désolée.
01:14 Donc selon les journalistes, on nous a annoncé 55 000 personnes à Albi,
01:21 sachant qu'Albi, c'est une ville de 45 000 habitants.
01:24 Donc ça veut dire que le Sud-Ouest, l'Occitanie étaient à Albi.
01:29 Et c'était impressionnant.
01:31 Plus de manifestants que d'habitants, vous aviez déjà vu ça ?
01:34 Non, c'est historique.
01:36 Jamais.
01:37 Jamais ?
01:38 Jamais.
01:39 Non, jamais.
01:40 C'est symbolique sur la terre de Jean Jaurès.
01:43 Notamment, il y a une histoire quand même à Albi, dans le Tarn.
01:46 Vous savez qu'on appelle Albi, Albi la Rouge.
01:49 Et effectivement, il y a une histoire ouvrière à Albi,
01:53 il y a les mines à Carmaux qui se sont mises à un moment donné en mouvement aussi.
01:58 Où là aussi, il y a eu des grèves importantes,
02:01 mais je ne crois pas qu'il y avait autant de monde à l'époque.
02:04 Est-ce qu'il y a encore ces traits familiales, comme les dernières mobilisations ?
02:08 Alors moi, j'étais placée en hauteur, puisque j'avais la chance et le privilège d'animer le défilé pour la CGT.
02:16 Il y avait énormément de familles, de parents avec leurs enfants,
02:20 d'enfants qui nous demandaient des drapeaux, des gilets.
02:23 Vraiment, c'était excessivement bon enfant.
02:26 Et c'était génial, quoi.
02:28 Juste un mot pour dire que véritablement, d'abord il y a beaucoup de monde aujourd'hui,
02:32 parce que ce sont les vacances, que le prochain rendez-vous c'est le 7.
02:35 C'est extrêmement, décidément, les syndicats ne font aucune erreur.
02:40 C'est extrêmement malin de faire la manifestation Albi.
02:43 C'est extrêmement, d'ailleurs pas malin parce que j'aime pas ce mot,
02:46 c'est extrêmement fin et subtil d'aller à Albi, parce qu'Albi ça envoie un sacré message.
02:50 Il y a bien sûr Carmeau, il y a bien sûr Jaurès.
02:54 Je vous invite, si vous avez le temps, vous le trouverez sur internet,
02:56 à lire le merveilleux discours de Jean Jaurès adressé à la jeunesse, aux étudiants, aux lycéens d'Albi.
03:02 Philippe Bilger, vous devriez l'aimer, il parle des hussards noirs.
03:05 Vous l'aimez ce discours et puis de trop.
03:07 - Il est profité, quand même. - C'est dommage.
03:09 Non, non, c'est pas vrai, c'est faux. Non, non, pas du tout.
03:11 - On va faire un débat. - Voilà, c'était assez malin de la part des syndicats d'avoir fait ça.
03:16 Je trouve qu'ils se trompent pas dans leur stratégie de manif.
03:20 Et un clin d'œil sur la cathédrale d'Albi qui s'appelle Sainte-Cécile.
03:22 - Sainte-Cécile, absolument. - Qui vous a consacré, d'ailleurs.
03:25 Vous avez croisé Philippe Martinez, Laurent Berger, ils étaient tous là, les leaders nationaux des syndicats.
03:31 Alors, ils étaient là même si on a eu quelques craintes,
03:35 parce que les avions de Philippe Martinez et de Laurent Berger et des autres secrétaires généraux ont été un peu retenus à l'anti.
03:44 Philippe Martinez, lui, il était hier dans le Tarn.
03:48 Il est venu rencontrer les militants.
03:50 Et je peux vous dire que sur le Tarn, on a beaucoup beaucoup apprécié la venue de Philippe Martinez.
03:56 Il a pris le temps, hier soir, de rencontrer les responsables de l'union départementale à l'idée du Tarn.
04:02 Il a ce matin rencontré les salariés et les ouvriers de la Safra, une usine qui est assez connue sur Albi.
04:10 Ensuite, il a participé à une intersyndicale des cheminots.
04:14 Et ensuite, il est allé à la Vérosie ouvrière d'Albi, autre usine, pas mal symbolique.
04:21 - Laurent, pardon de vous couper. La bonne entente, finalement, de Laurent Berger et de Philippe Martinez, pour vous, c'est une aubaine ?
04:29 - Ce n'est pas une aubaine. Je crois que ça fait partie, ça participe du travail qui se fait depuis longtemps en intersyndicale.
04:37 Je sais, parce qu'il nous l'a dit hier, Philippe Martinez, que vraiment, il y a une excellente entente entre eux.
04:42 Et je crois qu'ils sont contents, tous les deux.
04:45 - Merci. - Merci beaucoup.
04:47 - Laurent Malvial, on rappelle que vous êtes responsable de la formation syndicale à la CGT du Tarn.
04:52 Merci beaucoup d'avoir passé un moment avec nous sur ce radio.
04:54 - Merci à vous. En Espagne, une loi permet désormais le changement de genre dès 16 ans.
04:58 - Oui, les députés espagnols viennent de l'adopter définitivement, après des mois de débats parfois houleux au sein de la gauche au pouvoir.
05:04 À partir de 16 ans, les personnes qu'ils souhaitent pourront désormais faire changer leur genre sur leur papier d'identité,
05:10 via une simple déclaration administrative.
05:13 C'était le cheval de bataille de Podemos, le parti de gauche radical, allié des socialistes au sein de ce gouvernement de Pedro Sánchez.
05:20 Adoption définitive, alors que d'autres pays européens, au contraire, freinent plutôt sur ce sujet controversé.
05:25 Certains observateurs estiment que c'est la polémique sur une loi similaire qui a poussé à la démission la première ministre écossaise.
05:33 - Aujourd'hui, je déclare mon intention de me baisser en tant que premier ministre et de représenter mon parti.
05:39 - Nicola Sturgeon, qui expliquait ne plus avoir assez d'énergie pour assurer sa charge à 100%, dit-elle.
05:44 Mais beaucoup y voient un lien avec cette récente controverse.
05:47 En décembre, le gouvernement de Rishi Sunak à Londres avait utilisé une procédure inédite de veto pour bloquer cette loi écossaise sur la transition de genre dès 16 ans.
05:57 L'autrice écossaise J.K. Rowling, aussi la maman d'Harry Potter, avait mis toute sa notoriété médiatique dans la balance pour dire tout le mal qu'elle pensait de ce texte.
06:06 Tout cela a pu contribuer à la lassitude de la première ministre écossaise,
06:09 même si Nicola Sturgeon a aussi fait les frais du flottement stratégique du côté des indépendantistes écossais en vue des prochaines élections générales.
06:16 - Je constate que les femmes ont une qualité que les hommes n'ont pas, elles abandonnent plus volontiers le pouvoir.
06:23 - Oui, c'est ça. Je pensais à Jacqueline Ardine, à Noël Zelland, mais ça nous dit des choses aussi de l'époque, sérieusement.
06:28 Je pense qu'il y a le problème des turbulences politiques, mais il y a aussi l'idée que cette époque actuelle pour faire de la politique est quelque chose d'extraordinairement épuisant.
06:38 C'est ce que je pense. Alors que les femmes abandonnent plus facilement, je ne sais pas.
06:41 Mais en tout cas, on a deux exemples à un mois d'intervalle, Jacqueline Ardine et Nicola Sturgeon, qui sont des bagarreuses.
06:48 Moi je l'ai vu au Parlement en Écosse, c'est vraiment une guérillera, mais elle lâche parce qu'il y a quelque chose d'épuisant dans la fonction politique aujourd'hui.
06:56 - Allez, on termine avec cette étrange vente aux enchères à Biarritz, des mots d'amour.
07:00 - Oui, des lettres d'amour, mais pas de n'importe qui. On le connaissait peu, dont se registre des mots doux écrits par Jacques Matherin.
07:06 - L'ennemi public numéro un. - Celui que l'on appelait l'ennemi public numéro un avait le corps criblé de balles.
07:11 - Des pièces insolites adressées à Jocelyne de Rech, alias Joyce, avec qui il avait entretenu une relation de 1973 à 1978.
07:22 Comme nous l'explique le journal Sud-Ouest, Joyce avait vendu en 2010 ces lettres de son ex, des lettres de son ex qui avaient été abattues par la police un an plus tard, en 1979.
07:34 Un an après la fin de leur relation. Sur la carte d'anniversaire, Jacques Matherin avait dessiné une grosse fleur rose d'ailleurs,
07:40 et écrit quelques vers qu'on peut lire "Tu me voles du temps en partageant mes nuits dans des rêves impossibles où l'amour nous unit".
07:47 De la poésie signée Matherin, la vente aux enchères débutait à 14h30 cet après-midi à Biarritz.
07:52 - Merci beaucoup Félix Mathieu. - Je ne peux pas être partout Françoise.
07:57 - Je ne vais pas être sur les parquets de basket et dans votre ville. - Je ne peux pas donner du bonheur à tout le monde.
08:01 - Je ne peux pas assister aux ventes aux enchères privées en pleine semaine.
08:10 - Et être dans les vraies voies. - Et être enlevée le matin, l'après-midi.
08:14 - Il faut faire des choix de vie vous savez. - Elle ne va rien lâcher.
08:18 - Il y a de l'amour dans l'air.

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