L'équipe de France a remporté le championnat du monde de relais masculin à Oberhof (Allemagne), samedi. Une course maîtrisée presque de bout en bout et magnifiquement terminée par un sans faute de Quentin Fillon-Maillet au tir debout, qui était sous la pression de Johannes Boe.
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00:00 Antoinin il a dit première réaction il a dit je vais partir sur du technique mais
00:06 bravo Quentin parce qu'il fallait le faire ce dernier tir de boue.
00:09 Oui il fallait faire le... j'ai déjà plus de voix.
00:11 Il fallait faire aussi le boulot qu'ils ont fait avant donc c'était...
00:16 Ce que j'ai dit en vrai c'est heureusement que t'as... enfin c'était merci d'avoir tiré si vite
00:20 comme ça on a pas eu le temps de stresser c'était vraiment...
00:21 Ça remontait tu sais ouais ouais !
00:23 C'était ma stratégie aussi à du vent et il fallait tirer sans trop réfléchir.
00:28 Il fallait quand même partir vite dans le dernier tour parce que on sait que Johannes
00:32 est très fort mais vous avez réussi à aller curer sur les premiers intermédiaires pour profiter ensuite.
00:37 Moi je savais pas du tout ce qui se passait derrière mais je savais qu'il fallait ce qui
00:41 est fort c'est Johannes et il va très vite donc j'avais tellement envie d'aller chercher
00:48 ces médailles en partant en tête à République Cheikh c'était pas nos plus grands concurrents
00:53 mais il fallait passer par le premier tir et à partir de là ben voilà quoi.
00:57 Quentin, Emilien, vous avez déjà vécu l'émotion d'une médaille d'or à Antolles,
01:03 là vous rééditez l'exploit parce que face aux Norvégiens c'est toujours un exploit
01:07 et avec deux camarades différents.
01:09 C'est une émotion différente je trouve parce que c'est vrai que je pense que Quentin pense
01:16 la même chose mais ça faisait une quinzaine d'années que l'équipe de France attendait
01:20 un titre mondial mais aujourd'hui je trouve que c'est sans manquer de respect à Simon
01:24 et Martin mais je trouve voilà on est un groupe qui est tellement bien il y avait vraiment
01:27 une camaraderie qui est énorme et je pense que c'était vraiment l'énergie que j'ai
01:33 senti en tout cas depuis deux jours et aujourd'hui voilà tous les moments qu'on passe ensemble
01:38 voilà ils sont ils sont gravés dans une médaille donc voilà je pense bien sûr à
01:43 Simon et Martin avec qui on avait fait cette belle médaille mais aujourd'hui ça concrétise
01:48 beaucoup de choses il y a eu comme je l'ai dit beaucoup de moments compliqués pour l'équipe
01:52 mais on répond en équipe et il y a une âme dans cette équipe encore une fois.
01:55 C'est aussi la difficulté d'aller chercher à Norvège qui fait que cette médaille elle
02:01 représente beaucoup ça serait qu'on n'a pas le début de saison qu'on espère et on
02:06 cherche un peu depuis le début et là de battre la Norvège comme ça dans des conditions
02:11 difficiles ça fait vraiment plaisir.
02:14 Fabien la course en plus elle avait commencé vous nous l'avez raconté mais vous allez
02:17 le raconter à tout le monde elle avait commencé dès ce matin quand vous avez croisé Christian
02:21 C'est vrai qu'on était au marquage carabine avec Anto et je regarde Vettelé on a l'habitude
02:28 de se dire qu'on déconne beaucoup avec les Norvège et je lui dis bon bah aujourd'hui
02:32 elle est pour nous quoi parce qu'avec le vent c'est ce qu'on a besoin pour vous battre
02:37 et il m'a dit maybe quoi et donc voilà c'est toujours drôle après quand on l'a réalisé
02:44 de raconter cette petite anecdote mais c'est clair que on sait que cette équipe est plus
02:48 forte individuellement mais aujourd'hui on a été meilleur et il faut profiter de ces
02:54 moments et s'il y avait un relais à gagner dans la saison c'était bien sûr celui des
02:57 championnats du monde.
02:58 On peut se permettre de chambrer parce qu'ils sont très forts et très chambreurs aussi
03:00 les Norvège.
03:01 Et Antoine vous êtes 4 là, on a vu qu'il y avait deux autres jeunes qui vous sautaient
03:08 dans les bras, on a vu aussi plein de capes noires avec des coachs sous les capes qui
03:14 venaient aussi vous sauter dans les bras on sent qu'aujourd'hui c'est au delà des 4
03:18 c'est très collectif.
03:19 Ils sont quand même sympas.
03:22 Ils sont géniaux.
03:25 Ils sont vraiment sympas.
03:28 Lionel relance sur les capes noires parce qu'il est quand même content aussi.
03:32 C'est sûr qu'on est 4 ici mais déjà on est une trentaine sur place à faire le déplacement
03:40 pour ramener des médailles donc là on ramène vraiment une très très belle médaille donc
03:44 c'est vraiment super et puis un peu personnellement il y avait cette bataille avec Eric pour être
03:49 le premier relayeur, il a fait deux magnifiques relais en début de saison et j'ai dû montrer
03:55 que j'étais encore capable d'être dans ce relais donc ça pousse derrière et voilà
04:00 on est assez peu à pratiquer le billet à tenon en France à plus de 20 ans donc on
04:06 est 4 ici, les jeunes on les connaît et j'espère que ça leur donne envie.
04:11 Vous êtes encore moins nombreux à plus de 30 ans.
04:14 À plus de 30 ans on est moins nombreux avec le nom de Quentin et puis Anaïs très récemment.
04:20 Il y a les filles, vous leur avez montré l'exemple et surtout demain vous êtes tous
04:24 les 4 au départ de la Mastart où tous les espoirs seront permis, tout est mis à zéro.
04:28 Coup de bambou là.
04:30 Chaque jour suffit sa peine, on va célébrer, on est content, demain est un autre jour.
04:36 Par rapport aux filles, elles nous ont régalé toute la saison donc on est content de se
04:41 mettre un peu à leur niveau et puis on leur souhaite le meilleur pour leur course.
04:44 Merci les gars, bravo.
04:45 J'espère que demain il y aura du vent aussi.
04:46 Et tandis rappelez-leur juste l'horaire peut-être pour la Mastart demain.
04:50 L'horaire de la Mastart demain, je ne sais pas, moi je ne connais pas l'horaire de la
04:54 Mastart, je suis les indications.
04:55 Les 15.
04:56 Les 15 ? Ouais, on sera dès 10h sur la chaîne d'équipe, Emilien.
04:59 Dès 10h sur la chaîne d'équipe.
05:01 Après la Leaders Cup.
05:02 Voilà, Leaders Cup sur la chaîne d'équipe.
05:03 Voilà, retrouvez sur la chaîne d'équipe.
05:04 Ce soir, Las Velles, n'oubliez pas.
05:07 Qui va gagner bien sûr.
05:09 Allez, on avance !