Battu samedi, le Norvégien Johannes Boe tentera de devenir ce dimanche dans la mass-start (12h30, sur la chaîne L'Équipe), le premier biathlète à remporter les quatre titres individuels.
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00:00 On l'a revu à la baisse cette to-do list pour Johannes Böe
00:05 puisqu'il ne parviendra pas à faire le grand chlème également sur les courses collectives
00:11 puisque hier il n'a pas remporté le relais.
00:14 Les Norvégiens ont terminé deuxième derrière les Bleus.
00:16 Toutefois sur quatre courses individuelles depuis l'instauration de la Mastart au championnat du monde
00:23 aucun biathlète n'a réussi à gagner les quatre courses sur une même édition.
00:28 Martin Fourcade justement ou Raphaël Poiret dont on parlait se sont arrêtés à trois victoires.
00:32 Donc Johannes Böe malgré hier sa défaite sur le relais a l'occasion une nouvelle fois aujourd'hui de marquer la légende de son sport.
00:39 Et ce sont les Bleus qui l'ont empêché de faire ce très grand chlème.
00:42 Il peut faire un grand chlème mais c'est le très grand chlème que les Bleus l'ont empêché d'effectuer hier.
00:47 Il en a parlé au micro de Tanguy en se projetant sur Aujourd'hui.
00:50 Johannes à cause des Français vous perdez l'or pour l'argent.
00:55 Oui c'est vrai que je suis assez triste de ne pas partager l'or avec les gars.
00:59 Mais les Français étaient meilleurs.
01:02 On l'a senti extrêmement affecté Fred et Johannes Böe parce qu'il voulait absolument cette médaille d'or.
01:08 Peut-être pas pour le grand chlème mais plus pour partager ça avec ses copains du relais.
01:13 Je pense quand même qu'il avait en tête l'idée du grand chlème parce que là il y a eu un grand chlème.
01:18 Il est en train de passer à côté complet de ses mondiaux du coup.
01:25 Il y a la crise en Norvège.
01:27 Ils attendent vraiment un rebond de sa part aujourd'hui parce qu'il est complètement passé à côté hier.
01:32 Je pense qu'il y avait un petit peu des deux.
01:35 Il aurait pu vraiment tellement marquer l'histoire du billet de long en allant chercher ce grand chlème.
01:39 Mais à la fois on l'a entendu et re-entendu de la part de nos Français.
01:43 Ils sont devenus champions du monde.
01:50 Il aurait certainement voulu apporter cette médaille d'or pour ses coéquipiers, pour son frère, pour tout le staff norvégien.
01:57 On l'a senti un petit peu agacé, un petit peu piqué pour ça.
02:02 Ça devient dangereux du coup non ?
02:04 Comment ?
02:05 Ça devient dangereux du coup aujourd'hui ?
02:06 C'est ce qui me fait penser que ça peut devenir dangereux parce que j'ai l'impression qu'aujourd'hui avec cet état d'esprit,
02:10 il n'est peut-être pas parti pour leur faire trop de cadeaux.
02:12 On a senti hier quand même qu'ils devaient encaisser le coup les Norvégiens.
02:15 Je pense qu'ils ne l'ont pas vu venir.
02:17 Ils avaient peut-être gagné dans leur tête la course avant de l'avoir faite.
02:20 Et ils se sont pris un bon petit coup de pelle derrière la tête hier par les Français.
02:25 Ils étaient assommés clairement.
02:27 Pendant l'heure qui a suivi la course, on l'a senti.
02:31 Ce n'est pas qu'ils étaient tristes, dégoûtés, énervés parce qu'ils sont fair-play.
02:35 Donc ils n'étaient pas envieux sur les Français mais ils étaient assommés.
02:38 Je pense qu'ils ne se sont jamais dit qu'ils n'allaient pas la gagner celle-ci.
02:43 Il a dû leur falloir un petit peu de temps avant de revenir à la réalité,
02:47 de s'en rendre compte qu'ils avaient bien perdu cette course.