Titouan Droguet au micro de Tennis Actu après sa finale (perdue) de l'ATP Challenger de Cherbourg.
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00:00 Qu'est-ce qui te comblerait pour cette année 2023 ?
00:10 Gagner Roland, non dégueulasse.
00:15 Participer aux 3 Grands Chelèmes en qualif, si j'y arrive, essayer de me qualifier à
00:23 Roland, ça serait le top.
00:24 J'espère que je le jouerai et si je le joue, me qualifier à Roland, ce serait vraiment
00:32 incroyable.
00:33 Alors Tissot, simplement quelques heures après ta finale aux Challengers de Cherbourg,
00:46 perdue contre l'Italien Zepieri, comment ça va ? Quel est le sentiment qui prédomine
00:51 ?
00:52 Je suis assez fier de moi, de la semaine que j'ai fait.
00:59 Après le sentiment, c'est toujours un peu délicat de finir sur une défaite.
01:03 En plus, je me suis vraiment fait mal sur cette finale et les examens n'ont pas été
01:11 bons aujourd'hui, donc je suis un peu triste.
01:14 Mais je retiens quand même beaucoup de positifs de la semaine.
01:19 C'était une super semaine.
01:20 Je suis très content de mon niveau de jeu.
01:23 J'ai battu plein de bons joueurs.
01:24 Je pense que je vais savourer un peu plus tard.
01:29 Je suis un peu triste de mon état physique, mais plus tard, je vais savourer.
01:36 Je suis monté au classement.
01:37 Je me suis prouvé que même sur Durk, qui n'est pas forcément ma surface, j'étais
01:41 aussi capable d'aller battre plein de bons joueurs.
01:44 Ça me fait réfléchir sur la suite.
01:47 Tu peux nous en dire un petit peu plus sur ton état physique ?
01:51 Combien de temps tu vas être sur le carreau ?
01:54 En fait, ce n'est pas très clair.
01:57 J'ai fait une échographie ce matin.
01:58 Ce n'était pas très bon.
02:01 On voit qu'il y a une lésion à l'adducteur que je me suis fait au tout début du match
02:06 hier.
02:07 On voit qu'il y a une belle lésion.
02:10 Après, je vais faire un IRM pour voir un peu le grade et combien de temps ça va me
02:16 prendre d'arrêt.
02:17 Je pense que ça va être aux alentours des deux ou trois semaines d'arrêt complet.
02:21 Après, l'arrêt du Duk et tout ça.
02:23 Un bon mois avant de repartir en tournoi, je pense.
02:27 Tu aurais abandonné en temps normal ?
02:29 Sur un premier tour, je pense que j'aurais abandonné.
02:36 C'est sûr que j'ai joué en serrant les dents, en sachant que je ne pouvais pas être
02:42 à 100 %, mais je me disais qu'en même temps, il n'y avait pas de match demain.
02:45 Je pouvais aller chercher un peu.
02:47 Il y avait de l'enjeu.
02:49 Alors que sur un premier tour, si je gagne, j'ai un match le lendemain que je n'aurais
02:53 pas pu jouer.
02:54 Après, je ne pensais pas que c'était si grave.
02:58 C'est pour ça aussi que j'ai quand même pas mal forcé dessus.
03:02 Je pensais que c'était une petite douleur comme on a souvent, mais en fait, j'ai mal
03:08 appréhendé le truc.
03:10 Mais je n'ai pas de regrets.
03:12 J'ai quand même tout donné.
03:14 J'ai essayé et ça aurait pu passer.
03:17 Au final, j'ai perdu un score assez serré, mais ça aurait pu passer quand même.
03:21 Cette semaine, elle a quand même été folle.
03:23 Et en plus, ce qui est fou, c'est que c'est dès le départ.
03:26 Scénario de dingue contre Jorgen Brian en qualif.
03:29 Comment tu as vécu ce match et la fin ? Vraiment folle avec ce point de pénalité.
03:36 La semaine, elle est déjà folle parce que je suis en Turquie de base.
03:42 Et là, j'ai des galères de voyage dans tous les sens.
03:48 Je mets 35 heures pour aller en Turquie.
03:51 Je me retrouve à faire du bus dans la neige et tout pour arriver au tournoi.
03:55 Et quand j'arrive là-bas, ils annulent le tournoi.
03:57 Donc là, je me retrouve à ne pas jouer, à attendre là-bas une semaine.
04:01 Et je me dis que je vais peut-être jouer la deuxième semaine.
04:06 Et finalement, ils annulent la deuxième semaine aussi.
04:08 Donc là, je me dis qu'on en est marre.
04:10 Ça fait 4 mois que je regarde un peu le calendrier.
04:15 Je me dis où est-ce que je vais signer pour essayer de jouer.
04:18 Je vois qu'il y a Cherbourg.
04:20 Je me dis que je peux prendre un vol pour Paris, essayer d'arriver pas trop tard,
04:24 prendre la voiture de mes parents qui habitent à Paris.
04:28 Et arriver, je suis arrivé vers 22 heures à Cherbourg, donc la veille du match.
04:33 Donc je suis content d'être rentré déjà dans le tableau.
04:36 C'était pas sûr.
04:38 Puis voilà, j'arrive dans des conditions assez délicates.
04:40 Je me suis entraîné sur terre depuis 5 semaines dans mon académie.
04:45 Et puis même, avant, j'étais en Argentine sur terre et tout.
04:48 Je n'ai pas le voie sur dur depuis un moment.
04:51 Avec le bus, les jambes devaient être aussi un peu…
04:53 Ils devaient y avoir des fourmis.
04:55 Ouais, mais le bus, c'était une semaine avant.
04:58 Oui, c'est vrai.
04:59 C'était le décalage, du coup.
05:01 Il y avait le vol, le truc.
05:05 Je pensais que… Ouais, je savais que ça allait être compliqué physiquement.
05:08 En plus, je vois le tirage en tombant de l'avion.
05:11 Je vois le tirage, je vois Jorgen qui est quand même un très bon joueur.
05:15 En qualif, c'est quand même pas facile.
05:17 Donc je sais que ça va être un match dur.
05:19 Je vais au tournoi et puis il y a le match qui est…
05:23 Il y a une fin de match où je crampe.
05:26 Je chauffe des balles de match à 5-4 sur mon service.
05:30 Je me retrouve… On se retrouve dans le tie-break.
05:33 Je ne sais plus trop, 6-6, 7-7.
05:35 J'ai les crampes qui sont là.
05:37 Je vois ma balle en revers qui sort vers le couloir.
05:41 Je me dis que c'est fini.
05:43 Puis finalement, je n'entends pas d'annonce.
05:47 Je ne sais pas comment elle était, je ne sais pas.
05:50 Mais voilà, après il y a eu le point de pénalité à 9-8.
05:54 C'était assez improbable.
05:57 Comment tu te sens à ce moment ?
06:00 Est-ce que du coup, tu ne peux même pas vraiment célébrer ?
06:04 Tu as tout de suite envie d'aller voir Jürgen pour qu'il évite de dégoupiller ?
06:10 Comment tu as appréhendé ça ?
06:12 Mon premier sentiment, c'est que j'ai beaucoup de chagrin pour Jürgen,
06:17 qui est quand même un ami.
06:19 C'était quand même vraiment pas de chance, ce qui lui est arrivé.
06:24 C'était une fin de match quand même terrible pour lui.
06:26 J'ai eu beaucoup de peine pour lui à ce moment-là.
06:29 Mon premier réflexe, c'est d'aller le voir et d'essayer de le calmer un peu.
06:35 Après, c'est sûr que je suis content de passer au deuxième tour.
06:40 Mais je pensais aussi un peu à mes parents, à tous mes potes qui regardaient,
06:46 qui devaient rigoler un peu.
06:49 En plus, toi, tu en es convaincu que ta balle a sort ?
06:52 Quand elle part de ma raquette, je la vois clairement partir faute.
06:56 Même quand elle tombe, je la vois plutôt à côté.
06:59 Mais je ne sais pas.
07:01 On peut voir sur la vidéo, je suis en train de cramper.
07:03 Je tribuche, je ne vois pas trop.
07:07 Mais en regardant la vidéo après, c'est vrai qu'elle n'est pas si loin.
07:10 Elle est très proche.
07:12 Avec la qualité de la vidéo, difficile aussi de se faire la vie à 100 % finalement.
07:17 Oui, on ne saura jamais.
07:20 J'ai vu beaucoup de gens attaquer Jürgen,
07:23 qui disait que la balle était bonne et qui prenait des screenshots.
07:27 Mais on ne voit rien.
07:29 Avec la perspective et la qualité, on ne sait pas comment est allée la balle.
07:33 On ne peut pas savoir. On ne saura jamais.
07:36 Ensuite, qualification et match contre John Millman.
07:42 Et là, ta plus belle victoire contre un joueur qui a quand même battu Roger Federer
07:46 au cours de sa carrière.
07:48 Ça représente quoi ?
07:50 C'est un moment très particulier pour moi.
07:54 J'arrive sur le match, je joue libéré.
07:58 Je n'ai plus de pression.
08:01 Il y a eu ce match au premier tour.
08:04 Je pourrais clairement être dehors.
08:06 Après, le dernier tour des qualifs, je joue un très bon joueur qui m'avait battu juste avant.
08:10 Au final, je fais un super match.
08:12 Ça me met pas mal en confiance.
08:14 J'arrive en faisant un match où j'ai super bien joué deux jours avant.
08:18 Je suis libéré.
08:21 Le mec est meilleur que moi. Je suis outsider.
08:24 J'ai joué sans pression. J'ai joué vraiment agressif.
08:28 J'ai encore fait un super match contre lui, qui était un peu diminué sur la fin.
08:34 Je sens que je fais un super match, que je joue super bien.
08:40 Je suis capable d'aller battre ces joueurs-là aussi.
08:45 Ça m'a fait me rendre compte un peu de ça, ce match.
08:49 C'est à ce moment-là que tu te dis qu'il se passe quelque chose à Cherbourg,
08:54 que ça peut être ta semaine ?
08:57 Je trouvais que c'était déjà ma semaine.
09:00 Je me qualifie, je bats à 1000 man avec les 140 dans une ambiance qui était très sympa en high session à Cherbourg.
09:09 Les gens m'ont beaucoup encouragé.
09:12 Il y a eu une super ambiance tout au long de la semaine.
09:14 C'était incroyable pour moi.
09:16 Ibra qui joue beaucoup les futurs, c'était dingue.
09:21 C'est vrai que pendant le match, j'ai pris tellement de plaisir que je me dis que je peux le refaire et le refaire.
09:31 Maintenant, tout est à ma portée dans le tableau.
09:34 Avant le tournoi, je regardais le tableau, je me disais que j'avais peur de tout le monde.
09:40 Après ce match-là, je me dis que tout est jouable.
09:44 Ce qui est aussi beau, c'est que les passionnés de tennis te connaissent, peuvent te suivre régulièrement sur le circuit secondaire dans les futurs.
09:54 Mais aussi, plein de gens ont pu te découvrir.
09:57 Comment tu te décrirais pour ceux qui viennent tout juste de te connaître ?
10:02 Pour parler de mon jeu, je suis plutôt un bon serveur et un mec qui aime bien tenir du fond, varier un peu.
10:16 Je joue très lifte en coup droit, qui défend beaucoup, qui varie pas mal, qui tire les passing un peu.
10:25 Je ne suis pas forcément un grand attaquant.
10:28 Dans mon attitude, j'ai fait beaucoup de travail sur moi-même pour gérer mes comportements.
10:37 Maintenant, je me trouve assez calme. J'arrive à bien gérer ça.
10:43 Je suis plutôt… je ne sais pas comment dire…
10:50 Comment tu vas dire ?
10:56 C'est plutôt… créatif et assez calme.
11:02 Et dans la vie, tu es quelqu'un qui aime plaisanter ou quelqu'un de très calme ?
11:09 Comment tu te décrirais ?
11:13 Ceux qui me connaissent savent que j'aime bien plaisanter.
11:17 J'aime bien les jeux, j'aime bien les défis.
11:21 J'aime bien chambrer un peu à l'entraînement.
11:24 Je suis dans la bonne humeur.
11:30 Il faut aussi dire que tu as une petite soeur sur le circuit.
11:37 Les habitudes tennis actuelles la connaissent.
11:40 On a pu la suivre depuis les juniors.
11:43 On a envie de dire, quelle famille d'avoir de belles fiertés d'avoir deux enfants au niveau professionnel dans le tennis.
11:51 C'est sûr que ça nous a aidé quand même.
11:55 Tous les deux jouer au tennis.
11:58 Il faut savoir qu'on a aussi un frère qui est moins de 2, pas négligeable.
12:03 On s'entraide un peu.
12:06 On a forcément des conseils à se donner quand il y en a un qui est moins bien.
12:12 Pour aller s'entraîner quand on est là en vacances chez nos parents.
12:17 Pour se booster un peu, pour s'entraîner physiquement, aller taper ensemble.
12:23 C'est sympa.
12:25 Jouer des tournois où il y avait ma soeur, on était ensemble.
12:29 C'est assez sympa.
12:31 On a toujours envie de se demander si ça amène quelque chose en plus.
12:36 Ou est-ce que les principaux concernés ne se rendent pas forcément compte.
12:41 Toi, tu es même convaincu que mentalement, ça vous aide, vous pouvez échanger.
12:49 Ça amène quelque chose en plus pour vous deux ?
12:53 Oui, c'est sûr que je suis persuadé que ça m'a apporté d'avoir une famille comme ça qui est dans le tennis.
13:01 Surtout mon frère et ma soeur.
13:04 Mon frère d'ailleurs qui m'accompagne pas mal en tournois quand il peut.
13:08 C'est des soutiens où on peut vraiment s'appuyer sur eux.
13:13 Ils croient forcément en nous.
13:15 C'est vraiment sincère.
13:17 Je trouve que c'est assez important.
13:22 Et comment vous êtes tombés tous dans le tennis ?
13:25 Ma mère qui jouait à l'époque, qui est montée à zéro.
13:31 Mon frère qui est né avant moi, qui joue un peu.
13:36 Quand j'avais 3-4 ans, je voyais mon frère qui jouait.
13:44 C'est monté palier par palier.
13:46 Après, c'est devenu un loisir que j'avais tout le temps envie de jouer.
13:51 Et petit à petit, c'est devenu ce que c'est devenu.
13:56 J'imagine que ça, ça chamboule aussi un peu tes plans.
14:00 Le tablé sur, ça aussi, ça va ralentir peut-être un peu le train.
14:07 Qu'est-ce que tu avais en tête avant de démarrer cette saison 2023 ?
14:12 Est-ce que les objectifs ont été revus à la hausse ou mis à jour ?
14:16 Désolé, ça a bugué.
14:22 Je vais reprendre la question.
14:24 Moi aussi, ça avait bugué.
14:27 Qu'est-ce que tu avais en tête avant de démarrer cette saison 2023 ?
14:32 Est-ce que cet accomplissement t'a fait revoir tes objectifs à la hausse ou au moins les mettre à jour ?
14:38 Avant de démarrer 2023, forcément, j'avais en tête jouer les Cahiers de Grand Chelem cette année, les quatre.
14:46 Les trois, du coup, à commencer par Roland.
14:53 Je suis encore acquis, donc je peux encore, dans un coin de ma tête, garder cet objectif-là.
14:59 Mais c'est vrai que, du coup, maintenant, je peux essayer de viser un peu plus haut.
15:04 Après, en termes de ranking, je ne me fixe pas forcément d'objectif de classement parce que ça varie de tellement de choses.
15:12 Les blessures, les tableaux, les opportunités qu'on a.
15:16 Donc, voilà, mon objectif principal, c'est de m'entraîner à fond, de me donner le maximum des chances.
15:25 Le classement, les tournois et tout ça, ça viendra, ça viendra pas.
15:33 Mais tant que je fais tout pour et que je prends du plaisir à le faire, c'est le principal.
15:38 Alors, est-ce que du coup, un titre en Challenger, ça reste quand même, ça va être maintenant dans un coin de ta tête pour la suite ?
15:47 Ouais, c'est sûr, c'est sûr.
15:49 Mais depuis l'année dernière, quand j'ai gagné mes 25 000, c'est l'étape d'après de gagner un Challenger.
15:56 C'est le prochain palier, on va dire, en termes d'objectifs.
16:01 Et gagner des tournois comme ça, c'est des bels objectifs, c'est des belles récompenses de tout le travail qu'on fait.
16:08 Donc, c'est sûr que gagner un Challenger, déjà, ça m'aurait fait beaucoup plaisir de gagner à Cherbourg.
16:13 Et puis, je vais essayer, j'espère que j'aurai d'autres opportunités d'en gagner un.
16:17 Alors, tu l'as dit, logiquement, avec ton classement, les qualifs de Grand Chlem, c'était l'objectif.
16:24 Là, cette semaine, tu es 247e, donc tu es en bootcut, on va dire, qualif.
16:30 Mais surtout, là, tu es 5e du classement de la FFT, Destination Roland-Garrof.
16:36 Donc, c'est ce qui permet d'avoir une wildcard pour Roland, une tableau principale et une qualif.
16:43 Devant toi, il y a des joueurs qui carburent et qui sont aussi hauts au classement.
16:47 Est-ce que, du coup, cette race-là, cette race, elle devient un de tes poses d'objectifs pour le premier semestre ?
16:54 Pour être tout à fait honnête, je n'avais pas vu mon annoncement et tout ça.
17:00 Je ne sais pas qui est devant.
17:03 Et c'est une race qui est que pour le tableau ou il y a les qualifs avec ?
17:08 Alors, en fait, c'est une race sur un certain nombre de tournois donnés en France.
17:14 Et le mieux classé a une wildcard.
17:17 Sachant que là, en ce moment, dans le classement, tu as Grégoire Parer, Arthur Fils devant toi.
17:22 Donc, ils sont proches du… qui sont cut, Barère est en cut Grand Chelem.
17:29 Arthur Fils, il n'en est pas loin.
17:31 Donc, toi, tu es cinquième avec un peu de points de retard sur les mecs devant toi.
17:38 Donc, finalement, tu sens que dans les temps pour pouvoir jouer une bonne place et puis une belle wildcard à l'arrivée.
17:46 Oui, après, dans ma programmation, ce n'est pas prévu que je passe trop en France sur les prochains mois.
17:54 Je pense que je ne vais pas jouer pour cette wildcard.
18:01 Je vais faire mon truc comme je le sens pour monter au classement.
18:06 Et puis, voilà, s'il y a une wildcard qui se glisse… Je ne vais pas faire ma programmation en fonction.
18:16 Je vais plutôt aller jouer sur terre battue.
18:20 Là, il y a beaucoup de tournois en France.
18:22 Ils sont beaucoup sur dure pour l'instant.
18:24 Donc, voilà, je vais essayer d'y aller par mon classement.
18:29 Et puis, on verra.
18:31 Et il y a des wildcards en libre aussi.
18:33 Donc, on verra, mais ce n'est pas forcément un objectif.
18:37 Pas plus que ça.
18:39 OK, parce que du coup, après Cherbourg, la prochaine étape, c'est une prochaine peau.
18:45 Et ensuite, il y a Saint-Brieuc, Lille et Villeneuve et Aix en dernière étape avant Roland.
18:54 Oui, OK.
18:56 Je ferai sûrement Villeneuve et Aix en Provence.
18:59 C'est possible.
19:01 Après, là, je n'ai pas trop de visibilité encore.
19:04 Je devais faire peut-être Peau dans deux semaines, mais je vais être arrêté encore un mois, je pense.
19:12 Donc, sur terre battue, je pense.
19:18 OK.
19:19 Et juste, Roland-Garros, qu'est-ce que ça représente à tes yeux ?
19:22 C'est le rêve absolu, on va dire ?
19:25 Oui, c'est clair.
19:27 En plus, moi, j'habite proche de Paris.
19:29 Je vais jouer devant tous mes proches à Roland, qui est l'endroit du tennis français.
19:37 Je vais essayer d'y arriver.
19:43 Et puis voilà, après, c'est aussi ça, jouer dans des grands stades, des trucs comme ça.
19:50 C'est pour ça que je m'entraîne.
19:53 C'est clair que c'est vraiment un rêve, un rêve ultime de jouer là-bas.
19:56 Pour finir, qu'est-ce qui te comblerait pour cette année 2023 ?
20:00 Qu'est-ce qui te rendrait complètement fier de ta saison ?
20:04 Gagner Roland ?
20:09 Non, dégoût.
20:11 En 2023, j'aimerais bien un titre en challenger.
20:16 Ça serait beau.
20:18 Et voilà, participer aux trois Grands Chelèmes en qualif.
20:22 Si j'y arrive, essayer de me qualifier à Roland, ça serait le top.
20:28 J'espère que je le jouerai.
20:30 Et si je le joue, me qualifier à Roland, ce serait vraiment incroyable.