Regardez Le journal RTL avec Vincent Derosier du 22 février 2023
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 7h, 9h, RTL matin.
00:11 Avec Amandine Bégaud et Yves Kelvin.
00:13 Le journal avec Vincent Derosier. Bonjour Vincent.
00:15 Bonjour Yves, bonjour Amandine, bonjour à tous.
00:17 A la lune ce matin, RTL en première ligne en Ukraine.
00:19 Notre reporter Émilie Beaujard s'est approchée à quelques centaines de mètres des lignes russes à Barkhmout dans le Donbass, où les combats font rage.
00:27 Dans ce journal également, ils unissent leurs efforts pour faire du 7 mars la plus grande journée de mobilisation contre les retraites.
00:33 Les syndicats réunis hier soir veulent mettre la France à l'arrêt.
00:37 Assurer votre voiture va coûter plus cher, c'est une info RTL.
00:41 Et si vous conduisez une Audi en Ile-de-France ou en région PACA, là ce sera encore plus cher.
00:46 Tiens, j'ai encore pied. Dans ce journal, Louis Baudin nous expliquera pourquoi la Méditerranée a baissé de 30 cm ces dernières semaines.
00:52 Enfin, la billetterie des JO 2024 est-elle défaillante ?
00:56 Même les Français qui ont été tirés au sort pour acheter des places sont furieux.
01:00 Et bien justement, à 8h20, nous recevrons Tony Estanguet, président du comité d'organisation olympique des JO 2024.
01:05 Il répondra aux critiques sur le système de billetterie, jugé trop compliqué.
01:09 Juste avant le surf de l'info, et Cyprien, vous surfez ce matin avec le carême ?
01:12 Ben oui, ça démarre aujourd'hui, mais alors pour le jeûne, niveau timing, on est un peu embêtés. Je préfère la mi-carême.
01:17 RTL sur la ligne de front en Ukraine, c'est un reportage événement à Barkhmout que vous allez entendre.
01:25 Émilie Beaujard, grande reportère à RTL, a pu s'approcher à quelques centaines de mètres des lignes russes dans cette ville du Donbass,
01:32 que les soldats russes et ukrainiens se disputent depuis cet été.
01:36 Émilie Beaujard, vous avez réussi à pénétrer dans le cœur de la ville, là où les forces russes pilonnent l'armée de Kiev, et plus rien là-bas ne tient debout.
01:45 Oui, c'est un paysage de désolation. Aucun bâtiment n'a été épargné par les bombardements russes.
01:50 Nous sommes escortés dans le centre-ville par des combattants tchétchènes qui se battent aux côtés des ukrainiens.
01:55 Il faut longer les murs pour éviter les tirs. Les trottoirs sont recouverts de vitres brisées.
02:00 Nous arrivons rue de la Paix, un carrefour aujourd'hui très dangereux, comme nous l'explique Saba, un des combattants.
02:06 Les russes sont juste au bout de cette rue. Le moindre véhicule ou la moindre personne qui passe, les russes les voient immédiatement et ils tirent.
02:17 Vous voyez les voitures calcinées là ? C'était la semaine dernière. Alors surtout ne traversez pas.
02:23 Une explosion plus proche que les autres fait alors trembler le sol sous nos pieds.
02:32 À l'abri, vite ! Vlad, garde ta position, des drones peuvent te repérer.
02:37 Nous profitons d'une accalmie pour retourner vers le QG de ces combattants.
02:41 Ils nous expliquent mener des opérations d'infiltration derrière les lignes ennemies. Ils veulent défendre Bakhmout autant que les russes veulent la prendre.
02:49 Y'aurait un des soldats.
02:51 Les russes veulent prendre cette ville pour faire une percée. Cet axe est important.
02:57 Car d'ici, on peut aller vers d'autres villes d'Ukraine, comme Mélitopol ou Mariupol.
03:02 Difficile de dire combien de temps les ukrainiens pourront encore tenir la ville.
03:08 Alors que nous ressortons de Bakhmout, nous croisons quelques civils à Gare.
03:13 Il serait encore plusieurs milliers à vivre dans les sous-sols de la ville.
03:17 Reportage exceptionnel de notre envoyé spécial en Ukraine, Emilie Beaujard.
03:22 7 jours, 7 reportages, c'est à retrouver. Jusqu'à vendredi à 6h, 8h et 19h à l'occasion des 1 an de la guerre en Ukraine.
03:30 Et puis pour aller plus loin sur ce sujet, allez écouter notre podcast Focus "Poutine et le rêve de la Grande Russie".
03:36 C'est le deuxième épisode d'une série de 4. Vous allez sur l'application RTL, vous tapez "Focus et Ukraine" dans la barre de recherche.
03:43 À 8h04 sur RTL, les suites de l'affaire Palmade et les enquêteurs poursuivent leur vérification pour savoir s'il était ou non en possession d'images pédopornographiques.
03:51 Un deuxième homme qui accuse l'humoriste de 54 ans a été entendu par les policiers.
03:55 Il a remis aux enquêteurs plusieurs vidéos dans lesquelles Pierre Palmade serait en train de visionner des scènes de sexe entre mineurs.
04:02 Pour l'instant, on ne sait pas ce que ces images montrent, on ne sait pas non plus si les vidéos sont authentiques.
04:07 Le comédien, lui, est toujours hospitalisé dans un service d'addictologie et il n'a pas encore été entendu par les enquêteurs.
04:13 Les syndicats veulent faire du 7 mars la journée de grève, pardonnez-moi, la plus importante depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites.
04:21 Objectif ? France paralysée. L'intersyndicale réuni hier soir au siège de la CGT a promis de faire mieux que le 31 janvier
04:29 où les syndicats avaient compté plus de 2,5 millions de manifestants.
04:33 Et pendant qu'ils organisent la lutte dans la rue, les sénateurs, eux, attaquent l'examen du texte.
04:38 Après 15 jours d'enlisement à l'Assemblée, la réforme arrive la semaine prochaine au Sénat où la droite est majoritaire.
04:43 Hier, la France insoumise a appelé les sénateurs de gauche à tout faire pour empêcher l'adoption de la retraite à 64 ans au Sénat.
04:51 Sauf que, Marie Mollet, au Sénat, on ne crie pas, on n'insulte pas et personne ne veut recevoir de leçons de Jean-Luc Mélenchon.
04:57 Oui, vous allez découvrir l'opposition style Sénat et vous verrez, ça fait moins mal au crâne.
05:02 C'est un sénateur socialiste qui le dit et qui détaille la stratégie.
05:06 Pas d'attaque personnelle contre un ministre, ni de course au décibel, pas d'obstruction, autour de 2000 amendements cumulés pour les trois groupes de gauche.
05:14 Mais en revanche, une vraie bagarre sur des arguments de fond, promet la socialiste Monique Lubin.
05:19 Nous ne déposerons pas d'amendements qui parleront complètement d'autre chose, juste histoire de retarder le débat.
05:26 Nous souhaitons rester tout le temps sur le fond, mais ferme.
05:29 Alors autant vous dire que les sénateurs de gauche n'ont pas du tout goûté le coup de pression venu de la France Insoumise hier,
05:34 qui les appelle à bloquer le texte par tous les moyens.
05:37 Merci pour le conseil, mais on s'en passera, leur répond le patron des sénateurs écologistes, Guillaume Gontard.
05:43 Je pense qu'on est quand même suffisamment grand au Sénat.
05:47 Je pense qu'on n'a pas de leçons à recevoir sur notre positionnement par rapport à ce texte.
05:53 La gauche sénatoriale qui cette fois veut arriver à l'examen de l'article 7, celui qui porte sur les 64 ans.
05:59 Cela tombe bien, cela devrait se passer quelques jours après la grande manifestation intersyndicale du 7 mars.
06:04 La bonne ambiance à gauche avec Marie Mollet du service politique de RTL.
06:08 C'est une info RTL, assurez votre voiture coûte plus cher 645 euros en moyenne par an.
06:13 Ça fait plus de 2,88% d'après une étude du lynx.fr que RTL vous dévoile en avant-première ce matin.
06:19 Les moins de 25 ans payent le prix fort avec pour la première fois la barre des 1000 euros franchis.
06:24 Pour économiser sur sa prime d'assurance, il vaut mieux avoir une Dacia.
06:28 À l'inverse, assurer une voiture de la marque BMW où Audi fait grimper la mise à plus de 800 euros.
06:34 Et puis d'un point de vue géographique, c'est en région parisienne et en région PACA qu'il faut débourser le plus, environ 730 euros par an.
06:42 Vous avez peut-être passé beaucoup d'heures à assembler ces jouets.
06:45 La célèbre usine Meccano qui produit des jouets de construction dans le Pas-de-Calais fermera l'an prochain.
06:50 Son propriétaire, un groupe canadien, va ouvrir des négociations pour les 50 salariés qui y travaillent.
06:55 Il est 8h07, on en vient à cette sèche à l'aise en plein hiver.
06:58 31 jours sans pluie, le record tout récent de 2020 est égalé.
07:01 Et il ne devrait pas être battu ce record car la pluie arrive.
07:04 Aujourd'hui, autre phénomène qui a marqué de nombreux observateurs ces dernières semaines, Louis Baudin.
07:09 Le niveau de la mer Méditerranée qui baisse.
07:12 De 30 cm, on a eu ça à la mi-février.
07:15 Et en fait, il y a deux raisons.
07:17 Tout d'abord parce qu'il y a quelques marées en Méditerranée.
07:20 On le sait en Atlantique et en Manche mais pas en Méditerranée.
07:23 On peut avoir jusqu'à 10 cm naturellement.
07:25 Et puis là, il y a eu ce phénomène qui a expliqué la sécheresse.
07:28 Un anticyclone qui tout simplement a apporté de grosses pressions et qui a appuyé sur le niveau de la Méditerranée.
07:34 Donc qui a fait baisser ce niveau de 20 cm sur en gros une quinzaine de jours.
07:39 Alors là, petit à petit, cet anticyclone s'en va.
07:41 Donc on va voir le niveau remonter.
07:43 Ça va remonter.
07:44 Donc oui, ce n'est pas un phénomène qui va durer.
07:46 On va retrouver des niveaux normaux.
07:47 Mais là, pendant quasiment 15 jours, on a eu jusqu'à 30 cm de baisse de ce niveau de la Méditerranée.
07:52 C'est le même phénomène qu'on a vu à Venise.
07:54 Exactement.
07:55 Ça a concerné tout le bassin méditerranéen.
07:57 On l'a vu à Venise, sur la côte italienne, sur tout le littoral du bassin méditerranéen.
08:01 On a vu petit à petit ce niveau descendre durablement.
08:04 Mais là, ça y est.
08:05 On va revenir petit à petit à un niveau normal.
08:07 Nous voilà rassurés.
08:08 Merci Louis Baudin.
08:09 C'est le restaurant anti-inflation par excellence.
08:12 Le succès des bouillons gagne tout le pays.
08:14 Les bouillons, ce sont ces restaurants du 19e siècle qui servent des grands classiques de bistro à prix ultra serré.
08:19 Un menu complet avec vin et café pour moins de 20 euros.
08:22 Le tout servi en 30 minutes.
08:24 Crevettes roses, mayonnaise en entrée, confits de canard, pommes, grenailles en plat.
08:28 Une petite mousse au chocolat, pourquoi pas en dessert.
08:30 Pas de réservation.
08:31 En revanche, devant ces restaurants, il faut patienter dans les files d'attente.
08:34 Et ça ne se limite pas à Paris.
08:36 A Paris, le phénomène gagne de nombreuses villes.
08:39 Dijon, Lille, Grenoble, Orléans, Deauville.
08:42 Partout en France, des bouillons ouvrent leurs portes.
08:44 En particulier depuis la fin de l'année 2021, pile au début de l'inflation.
08:49 La promesse d'un menu entrée plat dessert pour moins de 20 euros séduit dans les grandes villes.
08:53 A Paris, les files d'attente sont parfois dignes des attractions du parc Disneyland.
08:57 Au bout de la queue, des œufs mayo, des blanquettes de veau, des saucisses purées.
09:02 Les grands classiques de la gastronomie française sortent des cuisines à un débit défiant toute concurrence.
09:07 A l'origine, au 19ème siècle, les bouillons sont les cantines des ouvriers.
09:11 On y sert des bouillons de vermicelle justement, avec un peu de viande.
09:15 C'est l'assurance d'un repas rapide et pas cher.
09:18 Un fast-food à la française en quelque sorte.
09:21 Tombé dans l'oubli pendant près de 100 ans, le concept revient très fort.
09:25 Le patron du bouillon Chartier, ouvert en 1896, compte accueillir cette année dans ses trois restaurants,
09:30 un million de clients.
09:32 Et Pierre Herbulot, vous revenez à 8h35 dans France 2023 pour nous parler de ce phénomène bouillon
09:36 qui permet à tout le monde de bien manger pour pas trop cher.
09:39 Alors venons-en au couac des JO de Paris 2024.
09:41 Le système de billetterie est jugé compliqué et les places trop chères.
09:44 Hors de prix, voire déjà épuisées.
09:46 Les scrims, l'escalade, le BMX, le skateboard ou encore le triathlon ne sont plus disponibles.
09:51 Même pour les chanceux qui ont été tirés au sort pour acheter des places parmi les 3 millions de personnes qui ont participé.
09:57 Et ça fait des déçus forcément. Pierre et Thierry, deux pères de famille, regarderont donc les JO à la télé.
10:03 J'ai passé plus d'une heure, mais déjà au bout de 30 minutes j'en avais ras le bol.
10:07 Tout était déjà parti.
10:08 Mes filles, je voulais aller voir le plongeon, les natations synchronisées, la gym.
10:13 On voit des prix à plus de 300 euros la place.
10:15 Sur trois sessions, on est sur des 1200 euros.
10:17 C'est dommage quoi.
10:18 Les JO, tant pis.
10:19 Cet argent, je préfère le mettre dans des vacances.
10:21 Je suis allé dès l'ouverture de mon créneau sur la billetterie.
10:24 Comme je n'avais pas prévu de mettre plus de 100 euros par billet, que ce soit le vélo, l'athlète, le basket, l'équitation, la natation.
10:32 Toutes les dernières catégories étaient indisponibles à la vente.
10:35 Donc je n'ai même pas été au bout du circuit.
10:37 J'ai abandonné.
10:38 Donc un peu de frustration de voir le peu de possibilités qu'il y a.
10:41 Je me dis que je vivrai les JO autrement.
10:43 Témoignage recueilli par Baptiste Durieux.
10:46 Démarrage raté ou pas pour les JO de 2024.
10:48 Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO répondra aux critiques à 8h20.
10:53 Il est votre invité Yves.
10:54 Donc quelques minutes.
10:55 On parle de la Méditerranée qui a baissé de 30 centimètres pour sans doute quelques jours.
11:01 C'est aussi, alors ça ce n'est pas pour la Méditerranée, mais la plus grande marée de l'année.
11:05 Non, c'est la Manche.
11:06 Un spectacle grandiose sur nos côtes avec un coefficient de 112 aujourd'hui.
11:10 Et dans la baie de Saint-Brieuc, dans les côtes d'Armor, les amateurs de coquillage vont vivre le plus beau jour de leur vie.
11:16 Nicolas Boby.
11:17 La Manche a été kidnappée.
11:18 Elle a disparu au loin.
11:20 Christine, Chantal et Adrien s'amusent à la pêche à pied.
11:23 Deux coquilles Saint-Jacques, c'est tout.
11:25 Et quelques pas lourdes.
11:26 Moi, je n'ai eu que des coques, c'est tout.
11:28 Bon, par contre, on marche 7, 8 kilomètres environ en aller-retour.
11:32 On l'a mérite notre pêche.
11:33 Et puis quand on la ramène, elle pèse lourd quand même.
11:35 Botte aux pieds, Adrien est bien équipé.
11:37 Ce n'est plus être que j'ai fabriqué moi-même.
11:39 J'ai récupéré un petit cercle pour faire un cercle avec de l'alu.
11:44 J'ai percé.
11:45 J'ai mis un filet d'oignon.
11:47 Et ça marche.
11:49 La preuve, devant nous, une belle Saint-Jacques bretonne.
11:52 Là, on est très près de l'eau.
11:54 Et on la voit qui est posée sur le sol.
11:57 Et avec l'épuisette, comme ça, je la ramasse.
12:00 On la mesure 11 centimètres et 30 maximum.
12:03 Si elle est plus petite, on la remet à l'eau.
12:05 Pas question de ramasser les bébés coquilles.
12:07 Afin de préserver la ressource, des contrôles sont réalisés par les autorités dans la baie de Saint-Brieuc.
12:13 Et on le rappelle quand même, la mer, ça s'en va et ça revient.
12:15 Soyez prudents.
12:17 mettre de mouvement.
12:18 Merci à tous !