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Quand professionnels et amateurs se retrouvent dans la plus grande course de motos du monde, bienvenue à l’Enduropale !

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00:00 Enduro Palutuke, c'est la plus grosse course de moto au monde, avec 1500 participants.
00:04 3 heures de course, 3 heures de plaisir pour les pros, 3 heures d'enfer pour les amateurs.
00:10 Il y a beaucoup, beaucoup de chutes.
00:12 Des montées d'adrénaline incroyables, c'est une vraie drogue et on en a des frissons.
00:18 J'en ai les mains moites rien que d'en parler.
00:20 C'est 10 secondes devant, 10 secondes devant !
00:24 Forcément, je suis fier !
00:25 Ça fait des années qu'ils se bastonnent pour être devant !
00:28 C'est le jour J, on y est, c'est là où il faut performer.
00:31 Salut Néo, c'est Camille Chapelier, pilote de motocross spécialisé dans les courses de plage
00:38 et vous allez me suivre pour l'Enduro Palutuke.
00:40 Pour la petite histoire, mon père était fan de moto avant.
00:44 Petit, il a été sur un marché, il a trouvé une moto, il m'a acheté une moto
00:48 et j'ai commencé à faire des ronds sur le parking de la Grande Surface qui était en face de chez moi.
00:53 Et j'ai fait ma première course à l'âge de 6 ans.
00:56 Je me suis cassé ma première épaule à l'âge de 6 ans et demi.
00:58 Quand j'ai su que je voulais remonter sur la moto, je me suis dit "Allez, c'est bon, c'est parti, c'est pour la vie".
01:03 Je mange moto, je dors moto, je fais tout moto.
01:07 Mon plus beau souvenir, j'en ai trois, j'ai fait trois podiums à l'Enduro Pal.
01:11 Je pense que ça m'a apporté de la rigueur.
01:12 Quand on est sportif de haut niveau, il faut savoir manger correctement, il faut se coucher de bonheur.
01:16 C'est une belle formation pour les gens qui veulent faire du moto.
01:19 Le touquet pour un motard, c'est le Tour de France pour un cycliste.
01:24 C'est le jour J, on y est, c'est là où il faut performer.
01:27 Au moment du départ, la plage est un endroit qui est très particulier et qui est très rapide.
01:32 On va avoir le premier virage, ça va être le virage du Hotshot.
01:34 Ensuite, ça devient un vrai carnage.
01:36 Un endroit un peu sketchy, on va avoir les vagues, les vagues de la plage.
01:44 C'est une zone où il y a douze vagues, donc douze bosses qui sont à l'affilée.
01:48 Les premiers, au premier tour, arrivent à sauter les bosses deux par deux.
01:51 Les amateurs commencent à tomber et là, il faut savoir se calomer entre les pilotes.
01:54 Je pense que c'est une des rares courses au monde où on retrouve des professionnels avec des amateurs.
01:59 On va être une dizaine de professionnels, on est dix à pouvoir jouer la victoire.
02:03 Il y a beaucoup, beaucoup de chutes, que ce soit les amateurs ou les amateurs,
02:06 on va avoir des chutes qui vont être très, très, très difficiles.
02:09 On va avoir des chutes qui vont être très, très, très difficiles.
02:12 Je veux dire, la plupart du temps, les pros, quand on tombe, c'est qu'on s'accroche avec d'autres pilotes.
02:16 Et les amateurs, c'est juste que la piste, pour eux, à part au premier tour, c'est un vrai enfer.
02:20 La piste se défonce énormément.
02:22 Le premier tour, c'est très plat.
02:24 Nous, les bons, on va très vite.
02:26 Sur la plage, on monte à 170 km/h.
02:28 Mon père gère toute la structure.
02:33 Allez, Loulou, t'es fort !
02:35 T'es fort, mon fils !
02:37 Tu restes concentré.
02:39 Il gère l'éravitaillement, il gère l'équipe qui met de l'essence.
02:43 Allez, c'est 10 secondes devant !
02:45 10 secondes devant !
02:47 10 secondes devant, Loulou !
02:49 Allez, attention !
02:51 C'est mon père qui gère un peu la totalité,
02:54 pour que je puisse me concentrer à seulement piloter,
02:57 faire des résultats, et voilà.
02:59 C'est pas mal, il est à 2, 3, 4.
03:02 Il y a un gros niveau, donc on est content.
03:04 Il n'a pas longtemps, il s'est blessé au Dakar.
03:07 Il revient en forme, il est dans le top 5, c'est déjà une belle chose.
03:10 Et forcément, je suis fier.
03:12 Ça fait des années qu'il se bastonne pour être de bon.
03:15 Sur une moto, on a ce sentiment de vitesse qui est incroyable.
03:25 On a une démontée d'adrénaline qui est incroyable.
03:28 C'est un feeling qui est assez spécial.
03:31 Je veux dire, je pense que soit on accroche, soit on n'accroche pas du tout.
03:35 Une fois qu'on est accro à ça, c'est dur de lâcher après.
03:38 C'est ce qui fait aussi le charme de cette course.
03:53 Ça peut être tout bon ou tout mauvais.
03:55 Il faut être positif.
03:59 C'est sûr que quand j'avais 4 ans, je ne pensais jamais que j'en serais là un jour.
04:05 Je ne suis pas champion du monde, mais j'ai quand même des titres de champion de France.
04:08 J'ai des podiums à des courses qui ont beaucoup de renommées.
04:12 Je suis connu et reconnu par pas mal de gens.
04:15 C'est toujours cool.
04:17 C'est aussi le retour de la monnaie pour les parents.
04:22 Ils y ont passé des heures et des heures.
04:24 Maintenant, je vis de la moto.
04:27 Ils ont le plaisir de partager ça avec moi.
04:29 C'est une affaire de famille.
04:31 [Musique]
04:37 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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