Ukraine, un an après : la Pologne va envoyer plus de chars en Ukraine "dans quelque jours"

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Transcript
00:00 du premier anniversaire de cette invasion russe en Ukraine.
00:03 Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawieck,
00:06 s'est rendu à Kiev ce vendredi en signe de soutien au pays.
00:11 Il a assuré que la Pologne allait envoyer plus de chars en Ukraine
00:14 dans quelques jours, alors qu'elle vient d'ailleurs de livrer quatre chars Léopard.
00:20 On va écouter tout de suite à ce propos la réaction du président ukrainien,
00:24 Volodymyr Zelensky.
00:26 Je vous remercie pour votre soutien politique, humanitaire.
00:35 Le soutien concret apporté aux Ukrainiens.
00:38 La Pologne est devenue un des membres fondateurs de la coalition des chars.
00:46 Aujourd'hui, nous pouvons annoncer l'arrivée des premiers chars depuis la Pologne.
00:54 Ceci est très important.
00:56 Les premiers chars qui arriveront seront des chars polonais.
01:00 Caroline de Camaray, bonsoir.
01:03 Vous êtes la spécialiste des questions européennes pour France 24.
01:06 La Pologne, elle veut apparaître depuis le début de l'invasion russe,
01:09 depuis un an, comme le plus fervent soutien de Kiev.
01:12 Est-ce que c'est vraiment le cas ?
01:14 Elle s'est, en tout cas dans le club européen,
01:17 en train de se racheter une virginité, comme on dit.
01:19 Parce que vous avez vu ce Premier ministre polonais à Kiev,
01:22 qui boit du p'tit lait parce qu'il a reçu auparavant la visite de Joe Biden.
01:27 Il va livrer des chars, il va livrer peut-être des munitions,
01:31 dit-il, qui vont être fabriquées avec les Américains.
01:35 Et ça aussi, c'est quelque chose dont il faut parler.
01:39 Et pourtant, il était quand même dans le club européen,
01:43 un petit peu un mouton noir en matière d'État de droit.
01:46 Ses fonds sont encore gelés par les Européens
01:49 parce qu'il y a une dérive sur le système judiciaire.
01:51 Bref, il se refait une virginité.
01:53 Il a accueilli en effet des millions de réfugiés sur son sol.
01:57 5 millions qui ont traversé son pays, en effet.
02:01 Et surtout, effectivement, aujourd'hui,
02:04 il y a, vous le savez, à l'heure où on parle,
02:07 un Conseil européen pour décider d'un 10e rang de sanctions.
02:11 Et là, il est en train de dire "Ah, ça n'est pas assez.
02:14 Ce que l'on propose sur les exportations de caoutchouc des Russes
02:18 n'est pas suffisant. Il faut aller plus loin".
02:21 Et Giorgia Melloni, qui a besoin du caoutchouc pour ses voitures italiennes,
02:27 qui pourtant est dans le même parti très, très droitier,
02:30 donc les conservateurs et réformistes européens
02:33 de M. Morawiecki en Pologne,
02:37 eh bien, ils sont en train d'avoir des tensions fortes au Conseil européen
02:41 pour dire "Non, on adopte ou on n'adopte pas ce 10e plan de sanctions
02:45 qui est important, qui est mis sur la table symboliquement
02:48 le jour anniversaire des 1 an
02:51 et qui incluait notamment des sanctions".
02:53 Alors, pas sur le gaz, ça ne gênait pas pour une fois la Hongrie
02:56 parce que ça, normalement, c'est l'empêcheur de tourner en ronde.
02:59 Numéro 1, c'est quand même Viktor Orban, le Premier ministre hongrois.
03:02 Mais ça gênait en tout cas un certain nombre de personnalités,
03:06 dont des propagandistes.
03:07 C'était la nouveauté aussi de cette salve de sanctions
03:10 qui va sans doute être adoptée ce soir quand même.

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